LE FOOT FRANCAIS DANS LES STARTING-BLOCKS!
Bien avant l’envoi du 1er coup de pied de cette Coupe du Monde 2018 en Russie, l’équipe de France ne faisait pas partie des meilleurs et encore moins, elle n’avait l’unanimité. Critiquée, banalisée, elle était, par sa composition, le choix et la modélisation du sélectionneur Didier Deschamps. Mais la sphère footballistique qui a cru en cette sélection a eu bien raison de la détermination du staff.
Quand certains pensaient que l’équipe de France de football était une équipe de deuxième zone, d’autres, par contre, avaient une opinion bien différente et l’ont placée comme outsider de ce tournoi.
Guy Stephan, en conférence de presse « Si j’ai bien compris, avant on était déjà un petit peu favori. Mais on ne l’a jamais dit [...] Nous, on avance, on n’a pas crié sur tous les toits qu’on souhaitait la gagner », a ainsi déclaré l’adjoint de Deschamps, Des journalistes à l’internationale en parlent
Mais chez les observateurs étrangers, l’équipe de France a bel et bien envoyé un message très fort samedi dernier à Kazan.
Lors d’un entretien accordé à France Football « La France m’a impressionné, elle est très forte, je les vois favori», a indiqué l’ancienne gloire du Real Madrid et actuel président de la fédération croate Davor Suker
Le journaliste Jim White du Telegraph, le journal anglais a écrit juste après la victoire tricolore : « Deschamps a donné les pleins pouvoirs à la jeunesse et a fait de la France un sérieux prétendant du Mondial ». “Didier Deschamps is giving free rein to youth and making France serious World Cup contenders”
En Allemagne, le journaliste du Lampertheimer Zeitung Reinhard Rehberg a lui aussi eu des mots très flatteurs pour l’équipe de France. « La France a démontré de manière impressionnante son statut de favorite lors de la Coupe du Monde en Russie. Le 4-3 contre l’Argentine était un spectacle. Et on peut voir que l’équipe tricolore n’a pas encore atteint ses limites »
Composition Équipe de France Russia 2018 Considérée comme l’équipe du deuxième film de soirée, personne en ce début de compétition n’avait eu la prémonition qu’elle ferait un parcours sans faute mené de main de maître par l’infaillible et tenace Didier Deschamps. Rares sont les fédérations qui soutiennent très étroitement leur cadre technique jusqu’au point de leur faire confiance aveuglement. C’est le cas du président de la Fédération Française de Football qui, depuis la mise en place d’une unité technique de haut vol, récolte en ce moment même les fruits de ses choix.
Plus techniquement, décryptons quelques signes qui ont fait douter la planète foot. Bien que le Brésil, l’Allemagne (tenant du titre) et l’Espagne étaient considérés comme les finalistes, voici que la France ne faisait pas bonne figure en ce début de tournoi. Pendant les phases de poules, l’équipe nationale était tombée dans un groupe favorable à son évolution au grand dam des détracteurs et critiques ennuyeux. Dès l’ouverture de la compétition pendant les poules, la France joue contre l’Australie le 16 juin en affichant un résultat positif de 2 buts contre 1 pour les Kangourous. Un match qui n’a suscité aucune éloge mais bien des critiques négatives remettant en cause la composition et le management des joueurs du coté du staff technique. Car les joueurs français montraient un jeu passif et n’étaient pas entrés complètement dans la compétition. Comme si un tonnerre de bruit avait percuté la totalité des joueurs et s’était abattu sur les lignes France.
Un match joué à l’économie
Le 21 juin, la France rencontre le Pérou, une équipe n’ayant pas une très grande expérience bien qu’elle ait été sortie par le Danemark avec 1 but à zéro. Et le film s’est reproduit avec la France pour se faire expédier définitivement de la compétition en encaissant un but. Sur un plan stratégique, le sélectionneur Didier Deschamps a bien compris l’enjeu en économisant ses joueurs lors des deux matchs de la Poule C tout en faisant face aux nombreuses critiques pouvant mettre en doute psychologique toute une organisation technique. Rien n’y a fait! le buldozer France commençait à se mettre en route et prendre ses marques dans la sphère du football mondial 2018. L’histoire se répète presque lorsque la France joue contre le Danemark le 26 juin pour n’encaisser aucun but et réalisant un match nul de zéro à zéro. L’effet économie “boosté” est toujours en sommeil. L’important est de garder du jus sous les crampons et sortir les griffes lorsque le curseur le décidera...
Le curseur ouvre le bal durant la huitième de finale ... Et ce curseur, c’est la petite bombe Griezmann à la 13ème minute lors du début des huitième de finale en signant le premier but. Pavard met une couche à la 57ème minute et Mbappé à la 64ème et 68ème minute en remet deux autres pour exterminer les argentins deux fois champion du monde en 1978 et 1986. Score final, 4 à 3, Mbappé congratulé par Deschamps pour ses deux buts marqués contre l’Argentine. Elle est pas belle vie!
Boulevard des quarts de final
vendredi 06 juillet La France rentre vraiment dans le vif du sujet en éliminant les champions du monde de 1978 et 1986 pour se concentrer sur le plat de résistance l’Uruguay, champion olympique s’imposant contre la Suisse lors des Jeux de 1924 qui ont eu lieu à Paris, arbitrés par le français Marcel Slawick.
Le chemin est tout tracé pour le 10 juillet
Le choc européen sera joué à 20h00, heure de Paris contre les Diables Rouges. Ce soir, l’équipe de France de Football saura définitivement si oui ou non, elle participera à la finale de la Coupe du Monde de Football qui se déroulera à Moscou. Est-ce que ce sera “France Angleterre” ou “France Croatie”? Le carré se transforme en triangle pour finir en une ligne plus communément appelée la dernière ligne droite. Sinon, elle jouera pour la deuxième ou troisième place, voire celle d’honneur.
Pourquoi ne pas rêver un peu? L’Allemagne, l’Espagne, l’Argentine, le Portugal et le Brésil, ces fortes nations étant éliminées, il ne manquait aux bleus qu’ un “boostage” et il est venu en temps et en heures pour ouvrir une nouvelle page très certainement ce soir 10 juillet 2018 à 20hoo où se jouera le match décisif France - Belgique.
La finale Que pouvons-nous espérer pour les Français? Une victoire contre la Croatie ou l’Angleterre? Ou une honorable deuxième ou troisième place? L’avenir nous le dira ce soir au Stade de Saint-Pétersbourg
FFF
Président : Noël LE GRAET
Sélectionneur : Didier Deschamps
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