31 JANVIER : ILS SERONT TOUS DANS LA RUE !

Plus de 80 MDS reversé par le CAC 40 à leurs actionnaires et pendant ce temps, le peuple souffre…

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APRES NI PUTE NI SOUMISE

OU TOUCHE PAS A MON POSTE

VOICI

LA REFORME DES RETRAITES

NI VALORISANTE NI EQUITABLE !

QUAND BORNE NE VEUT PAS DEPASSER LES BORNES…

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Le 19 janvier dernier, la France était dans la rue pour manifester contre le projet de loi des retraites. Un projet de loi qui ne date pas d’aujourd’hui. Alors pourquoi manifester au dernier moment ? Tour d’horizon des revendications.

Quand certains prônent la retraite à 60 ans, d’autres l’espèrent à 64 ans. Mais qui sont ceux et celles qui ne sont pas d’accord ?

Entre les organisations syndicales, les syndicalistes, les non-syndiqués, le monde ouvrier, les cadres, la fonction publique… ils formaient ce jeudi 19 janvier un cortège national. Avec plus d’un million de manifestants mécontents à travers la France, l’hexagone est devenu le temps d’une journée une marmite sous pression.

Le gouvernement Macron, piloté par Elisabeth Borne, première ministre, veut imposer une réforme des retraites non-justifiée.

photo DR

Le gouvernement Macron, piloté par Elisabeth Borne, première ministre, veut imposer une réforme des retraites non-justifiée. Depuis ces trente dernières années, cela fait huit fois que les gouvernements successifs se renvoient la balle et attaquent le mouvement des travailleurs avec des arguments trompeurs.

« Travailler jusqu’à 64 ans, c’est le souhait du gouvernement et des détracteurs » nous confient Marjolaine et Yvan, tous les deux professionnels de santé. Pour eux, la retraite à 60 ans est largement méritée voire même à 55 ans, ce serait l’idéal.

D’un autre côté, Bastien, ouvrier dans la sidérurgie, se demande bien si ces manifestations sont vraiment utiles ?

Quant à Lucienne et Alfred De Prévacy, ils ont le sentiment que le prolongement de la durée de travail ne résoudra pas la problématique des retraites.

Pour la plupart des manifestants, travailler jusqu’à 64 ans minimum tout en augmentant la durée des cotisations est une mauvaise idée et une manœuvre politique.

« Pourquoi l’âge de départ à la retraite des députés*, des sénateurs, des ministres ne serait pas également revisité ? » s’exclament Benjamin et son acolyte Martial, tous les deux retraités de la SNCF. *

Le régime de retraite d'un député

La pension de retraite d’un député est perçue, au plus tôt, à 62 ans, soit l'âge de droit commun. Le montant net de cette pension, au bout de 5 ans de mandat, s'établit, depuis cette réforme, à 684,38 euros (valeur 2023). photo DR

Pour la plupart des manifestants, travailler jusqu’à 64 ans minimum tout en augmentant la durée des cotisations est une mauvaise idée et une manœuvre politique.

D’après les différentes formations syndicales, le gouvernement Macron tente de faire passer en force cette réforme, malgré les oppositions du peuple qui est descendu dans la rue le 19 janvier dernier avec plus d’1 million de manifestants.

Tous revendiquent que le taux d’emploi des plus de 60 ans est de 35,5% pour 5 millions en recherche d’emploi, le gouvernement, avec leur retraite imposée à 64 ans, signe en quelque sorte un mal-être collectif chez les seniors encore en activité. Il leur faudra travailler encore plus et plus longtemps, sans l’espoir de profiter d’une retraite paisible. Tandis que les députés, sénateurs, fonctionnaires de haut niveau, que la réforme ne concerne pas, sont au-dessus de ce jeu politique. Selon Jean et Paule, deux amis d’enfance, ce sont toujours les mêmes sur lesquels on tape ! Et c’est un tissu de mensonges. Prenons en exemple ce que dit la CGT. photo DR

MENSONGE GOUVERNEMENTAL :

Le dispositif « carrières longues » est profondément dégradé.

Aucun progrès notable en direction des femmes

Aucune mesure concrète sur la pénibilité au travail

La promesse des minimas à 1200€* brut est une fumisterie

*pour qu’il ait un ratio juste, il faudrait que le coût de la vie stagne et que l’ensemble du secteur économique n’augmente pas ses tarifs. Cela afin de permettre une meilleure consommation des achats du panier de la ménagère.

La fin des régimes spéciaux au titre de l’équité n’est qu’un leurre, un nivellement par le bas encore une fois, afin de satisfaire l’appétit patronal.

Pour le gouvernement, voici ce que « équité » veut dire

- Carrières bloquées

- Point d’indice bloqué

- Pénibilité aggravée

- Inégalité des salaires femmes/hommes

- Espérance de vie diminuée

- Et vous qu’en pensez-vous ?

Plus de 80 MDS reversés par le CAC 40 à ses actionnaires et pendant ce temps, le peuple souffre.