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Photo du rédacteurJoseph Polidori & Alexia Pierre-Pont

ARRIVÉE ÉTAPE 14 - CLERMONT-FERRAND>LYON 194 km

Dernière mise à jour : 13 sept. 2020

ARRIVÉE ÉTAPE 14 - CLERMONT-FERRAND>LYON 194 km

INFO RÉDACTION SPORT - RÉSULTATS COMPLET - TOUR DE FRANC

Sur une Vitesse moyenne de 43.3 km/h, les coureurs ont avalé les 194 km en 4h28mn 10''



VAINQUEUR D'ÉTAPE LE TOP 5

1. Soren Kragh Andersen

2. Lukas Mezgec

3. Simone Consonni

4. Peter Sagan

5. Casper Pedersen




LES MAILLOTS

- JAUNE : Primož Roglic

- VERT : Sam Bennett

- POIS : Benoit Cosnefroy

- BLANC : Tadej Pogacar


LYON, UNE HISTOIRE

L’origine de la Fête des Lumières remonte à plus d’un siècle et demi. Alors qu’une statue de la Vierge doit être inaugurée sur la colline de Fourvière le 8 septembre 1852, des pluies diluviennes contraignent les autorités de l’époque à reporter l’événement. Trois mois plus tard, un certain mercredi 8 décembre 1852, des intempéries menacent une nouvelle fois le report des cérémonies. Au crépuscule, malgré le ciel tourmenté, les Lyonnais, désireux de partager un instant de communion populaire, disposent spontanément des bougies sur les rebords de leurs fenêtres, illuminant toutes les rues de la ville… La tradition du 8 décembre est née. Au début des années 60, les commerçants donnent une nouvelle dimension à la fête en instaurant un concours d’illuminations de vitrines, perpétuant ainsi la tradition de mise en lumière lyonnaise. Cette compétition prisée, à laquelle participent notamment les commerces de bouche, donne le coup d’envoi des festivités de fin d’année et accompagne les cérémonies religieuses du 8 décembre. Dès 1989, la ville de Lyon impose la lumière comme nouvelle forme de valorisation de son patrimoine, en l’intégrant à son projet d’urbanisme et inaugure ainsi son premier Plan Lumière. Lyon devient une référence mondiale en termes de lumière pérenne et événementielle.



LYON ET LE CYCLISME

Terme de la toute première étape du Tour de France en 1903, remportée par Maurice Garin, Lyon n’a finalement reçu la course qu’à dix-sept reprises en 117 éditions. La capitale des Gaules a figuré pour la dernière fois sur le parcours de la Grande Boucle en 2013 pour la centième édition. La victoire, ce jour-là, était revenue à l’Italien Matteo Trentin, qui a depuis récidivé à deux reprises, dont l’an dernier à Gap. La troisième ville de France organisa notamment le Grand Départ en 1991, où Thierry Marie avait remporté le prologue. Lyon a d’ailleurs été à plusieurs reprises le décor d’un contre-la-montre décisif. Ce fut le cas en 1950, avec la victoire de Ferdi Kübler, puis en 1962, où Jacques Anquetil s’était imposé. Lyon accueillit également Paris-Nice, le Critérium du Dauphiné et le Tour de l’Avenir sans oublier une prestigieuse course Paris-Lyon, qui ne vécut que de 1922 à 1924. Parmi les très nombreux coureurs nés à Lyon, le plus marquant reste sans doute Jean Forestier, vainqueur de Paris-Roubaix en 1955 et doyen des lauréats de la Reine des classiques. Il remporta également un Tour des Flandres en 1956 et le maillot vert du Tour de France en 1957. Autre Lyonnais, Sylvain Calzati remporta le Tour de l’Avenir en 2004 et une étape du Tour de France en 2006. Hubert Dupont a pour sa part mis un terme à sa carrière l’an dernier après avoir disputé vingt-trois grands Tours, dont cinq Tours de France.


À VOIR

Fourvière Le quartier de « Fourvière » est intégré au territoire appelé « Colline de Fourvière » qui regroupe aussi Saint-Just, Saint-Irénée et Montauban/Bourgneuf/Pierre-Scize. Le quartier s'étend sur la partie Nord-Est du haut de la colline. Avec la partie voisine de Saint-Just, c'est le lieu historique de naissance de Lugdunum, qui surplombe vers l'Est les deux fleuves Saône et Rhône. Le site gallo-romain Toute visite de Fourvière doit intégrer, pour la partie romaine, le site gallo-romain : le parc remis à jour entre 1933 et 1946, le grand théâtre, l'odéon et le musée enterré construit en 1976. Pour la partie d'époque beaucoup plus récente, il ne faut pas manquer la basilique, son esplanade, le musée religieux, le jardin du Rosaire et la maison de Pauline Jaricot. D'autres éléments très différents sont aussi à voir : l'ancien hôpital de l'Antiquaille très récemment reconfiguré en habitat mixte, la Tour Métallique et le Parc des Hauteurs. Vieux-Lyon Mondialement connu pour son architecture Renaissance, le quartier du Vieux-Lyon doit sa fabuleuse conservation au Plan de Sauvegarde et à la loi Malraux protégeant le site dès 1964. On y rencontre une architecture bourgeoise, très influencée par l'Italie et par la Capitale. Le quartier commence à être vraiment occupé à l'époque carolingienne (vers 800) sous l'influence de Charlemagne, puis au Moyen-Âge. Cette époque a légué les grandes églises (Saint-Georges pour l’emplacement, Saint-Paul et Saint-Jean), la Manécanterie, mais aussi et surtout, la trame des rues. Des études archéologiques menées lors de la restauration de certaines demeures du Vieux-Lyon révèlent les phases d'occupation des terrains. Une première habitation de deux ou trois niveaux, avec façade sur rue, est réalisée ; le fond de la parcelle est occupée par une grange, un jardin ou une cour. L’accès à la cour depuis la rue est permis par un passage nommé « allée », souvent voûté d’ogives et très décoré. Certaines de ces parcelles sont « traversantes », l’accès se faisant par les deux rues. On parle alors de « traboule », une spécificité lyonnaise est née. Les façades Contrairement aux façades sur rue qui, pour la plupart, présentent une architecture plutôt simple, les façades sur cour sont plus recherchées, pourvues de décors sculptés. La présence de galeries dans les étages permet aux décors de s'inviter dans les nervures elles-mêmes, sur les clés de voûte, sur les culots... La dernière période, plus récente (XVIe et XVIIe siècles), a modifié le visage du Vieux-Lyon médiéval. Désormais, le pouvoir économique et le mode de vie des grandes familles et des banquiers, leur permettent de racheter plusieurs parcelles mitoyennes et de les rassembler derrière de grandes façades. On voit par exemple : la maison de Gadagne, la galerie Philibert de l’Orme (système de communication), le 21 rue Juiverie qui englobe la ruelle séparant les deux parcelles ou encore sur la place du Change, l’intégration de la ruette à la maison Thomassin. La Presqu’île La Presqu’Ile entre Saône et Rhône, s’est affirmée peu à peu, à partir de la seconde moitié du Moyen-Age, comme le centre administratif et commercial de Lyon. Les XVIIIe et XIXe siècles marquèrent son apogée. Entre la place Bellecour et les Terreaux, le quartier fut modifié à partir de 1853 par les travaux du préfet Marius Vaïsse et de l’ingénieur en chef Gustave Bonnet qui percèrent deux grandes artères, la rue Impériale (aujourd’hui rue de la République) et la rue de l’Impératrice (rue Edouard Herriot). Les places ponctuent l’espace urbain comme autant d’espaces de vie et la visite des monuments qu’elles côtoient raconte l’histoire de la ville. Seuls les quartiers Terreaux St-Nizier Cordeliers, Grolée Jacobins Célestins, Bellecour Ainay font partie du secteur UNESCO.



À MANGER

Les quenelles Pour 8 belles quenelles il faut : trois œufs, 175 g de farine, 50 g de beurre. Et c’est tout ! Mettez le beurre et 250 ml d’eau dans une casserole et faites chauffer jusqu’à ce que le beurre soit fondu. Ajoutez une pincée de sel. Ajoutez la farine et remuez bien, le tout à feu doux pour obtenir une pâte homogène. Coupez le feu, laissez refroidir un peu et ajoutez les œufs. Remuez encore pour obtenir une pâte lisse. Déposez un peu de farine sur un plan de travail et confectionnez des boudins. Coupez les boudins et pincez les extrémités pour obtenir une jolie forme de quenelle. Faites bouillir de l’eau dans une grande casserole et plongez-y les quenelles pour les pocher. Quand les quenelles remontent à la surface, sortez-les et égouttez-les. Elles sont prêtes, mais ont besoin d’une bonne sauce pour relever leur goût. Laissez libre cours à votre imagination. Placer la sauce de votre choix au fond d’un plat, posez les quenelles dessus (la sauce doit recouvrir les 2/3) et faites cuire au four 25 à 30 minutes.


+D'INFOS Personnalités : François Rabelais (écrivain), André-Marie Ampère (scientifique du XVIIIe), Joseph-Marie Jacquard, les frères Lumière (inventeurs du cinéma), Antoine de Saint-Exupéry (aviateur, écrivain), Édouard Herriot, Raymond Barre (hommes d’Etat), Paul Bocuse (chef cuisinier), Jean-Michel Jarre (musicien), Bernard Pivot (journaliste littéraire), Sylvain Calzati (cyclisme), Fleury Di Nallo, Raymond Domenech (football), Olivier Panis (Formule 1).

Spécialités : rosette, saucisson chaud, quenelles, tablier de sapeur, cervelles de canut, tarte aux pralines, vins du Beaujolais.

Économie : banque, imprimerie, génie mécanique, recherche, textile, mécanique, santé, chimie, pharmacie.

Sport : Olympique lyonnais (football), ASVEL Lyon-Villeurbanne (basket), LOU (rugby).

Festivals : Fête des lumières (décembre). Festival des nuits de Fourvière. Biennale de la danse. Biennale d’art contemporain. Quais du polar.

Labels : patrimoine mondial de l’Unesco (vieux Lyon), capitale mondiale de la gastronomie.

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