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Photo du rédacteurJoseph Polidori & Alexia Pierre-Pont

Black Friday, les ventes du Cyber ​​Monday déçoivent...aux U.S.A.

Black Friday, les ventes du Cyber ​​Monday déçoivent, un autre signe que la reprise économique est très difficile!

Moins d'Américains ont fait leurs achats pendant le week-end du Black Friday, pendant que les Français ont en profité pour sortir et faire le plein de cadeaux. En effet, la pandémie a bouleversé les habitudes de consommation et créé de nouveaux défis pour les détaillants.




Environ 186 millions de consommateurs ont acheté en ligne ou en magasin de Thanksgiving au Cyber ​​Monday, contre 190 millions il y a un an, a annoncé la National Retail Federation. Les acheteurs ont dépensé en moyenne 312 $, une baisse de 14% par rapport en 2019 dont les dépenses étaient de

362 $ par habitant. Le groupe industriel a attribué ces baisses des ventes du Black Friday à une vague d'offres de vacances précoces que les détaillants ont commencé à déployer en octobre. Mais les analystes ont déclaré qu'un certain nombre d'incertitudes économiques, combinées à un chômage élevé et à une augmentation des taux de cas de coronavirus, ont freiné les dépenses de consommation pendant la période très importante du Black Friday.

«Ce sera une période de fêtes difficile pour la plupart des détaillants», a déclaré Paula Rosenblum, associée directrice chez RSR Research. «Target, Walmart, les épiceries et les magasins d'articles de sport font ce qu'ils peuvent pour s'en sortir, mais des centaines de milliers de détaillants indépendants ont déjà cessé leurs activités. Les choses vont empirer avant de s'améliorer. " Neuf mois après le début d'une pandémie mondiale, les détaillants ont déjà apporté des changements radicaux à leurs chaînes d'approvisionnement, à l'agencement de leurs magasins et à leurs capacités en ligne pour s'adapter à l'évolution des demandes des consommateurs. Beaucoup ont introduit des options et ont renforcé leurs sites Web et leurs applications mobiles. Les ventes du Black Friday ont également fait peau neuve, certains des plus grands détaillants du pays comme Amazon, Target et Walmart parmi eux - ayant lancé des remises pour les fêtes en octobre. De nombreuses chaînes ont également fermé des magasins le jour de Thanksgiving et échelonné les ventes en magasin sur plusieurs semaines, dans l'espoir de diffuser à un plus grand nombre de la population. (Jeff Bezos, fondateur et directeur général d'Amazon, est propriétaire du Washington Post.) En a fait la démonstration. Les efforts semblent fonctionner : les achats en magasin ont chuté de 55% le jour de Thanksgiving et de 37% le vendredi noir, par rapport à il y a un an. «Nous savions que la pandémie allait avoir un impact sur le trafic piétonnier en magasin et nous prévoyions que les consommateurs modifieraient certains de leurs comportements d'achat en ligne, et nous l'avons certainement vu», a déclaré Matthew Shay, directeur général de NRF.

Bien que les ventes du commerce électronique aient atteint de nouveaux sommets, la croissance des ventes en ligne n'a pas été aussi prononcée que les analystes l'avaient prévu. Les Américains ont dépensé un montant record de 10,8 milliards de dollars en ligne pendan le Cyber ​​Monday, en hausse de 15% par rapport à l'année dernière, ce qui en fait la plus grande journée de ventes en ligne de l'histoire des États-Unis, selon Adobe Analytics. Le groupe, qui suit les ventes en ligne de 80 des 100 plus grands détaillants du pays, prévoyait une croissance comprise entre 15% et 35%.

Cependant, une baisse ses prévisions de ventes en ligne de 5 milliards de dollars, à 184 milliards de dollars était signifiante. L'année dernière, en comparaison, les Américains ont dépensé 142 milliards de dollars en ligne. La pandémie a creusé le fossé entre les détaillants les plus importants et les plus rentables du pays et le reste de l’industrie. Les analystes s'attendent à ce que cet écart devienne encore plus prononcé pendant la saison des achats des Fêtes de noël. Les Américains risquent d'acheter auprès de détaillants qu'ils connaissent déjà. Amazon a déclaré que cette saison des fêtes était la plus importante de ses 26 ans d'histoire. La société n'a pas divulgué ses chiffres de vente, mais a déclaré que les plus grosses ventes du week-end comprenaient des appareils domestique, ainsi que le nouveau livre de l'ancien président Barack Obama, «A Promised Land», et des brosses à cheveux de la marque Revlon, curieux!. Les acheteurs ont également fait le plein de jouets, de kits de test génétique et autres d'articles, a déclaré Amazon. La fédération du commerce de détail a projeté une croissance des dépenses de - 3,6 à 5,2%, contre 3,5% en moyenne enregistrée ces cinq dernières années - car les consommateurs seraient soutenus par un marché boursier record et la valeur des ménages en hausse. Mais la récession du coronavirus a crée un chômage obstinément élevé, laissant des millions d'Américains au chômage et luttant pour survivre. "Il s'agit d'une reprise très aléatoire", a déclaré Rosenblum. «Le taux d’épargne est élevé, mais les expulsions sont de retour et il n’y a pas d’argent de relance à l’horizon. Pour beaucoup de gens, ce ne sera pas un joli Noël. »

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