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"Ce sont des criminels"

Si personne ne prend conscience de la situation de santé, c'est la perte des valeurs fondamentales qui vont disparaitre. Et par conséquent, nos soins, notre système de santé, et notre dignité. C'est à "NOUS" de faire en sorte de défendre ce que nos ainés nous ont laissés. Auteur Inconnu
 


 

"VOICI CE QUE TITRÉ FRANCE INFO LE 04/12/2021


"Ce sont des criminels" : dans le cortège des manifestants pour l'hôpital public, les soignants mettent en cause les gouvernants



"Un greffon rénal a été jeté à Grenoble par manque d'accès au bloc opératoire, des gens ne sont pas opérés dans les temps... C'est notre quotidien"

Olivier Variant !", scandent les manifestants dans le cortège. Samedi 4 décembre, à l'appel de dizaines de collectifs, syndicats et organisations, des membres du personnel de l'hôpital public ont manifesté dans toute la France, notamment à Paris, pour "défendre le système de santé". Tous ont dénoncé le manque de personnel, les problèmes de rémunération et des conditions de travail dégradées. Ils ont lancé un cri d'alerte car ces problèmes ont été accentués par la crise du Covid-19, poussant l'hôpital public à un point de rupture.


Aujourd'hui, en France, il y a des morts parce qu'il n'y a plus de Smur"

Des conséquences dramatiques pour les patients

Bien qu'ils viennent de toute la France, le constat est le même pour les personnels : l'hôpital public est à l'os. Ils décrivent une situation qui devient dramatique. "Aujourd'hui, en France, il y a des morts parce qu'il n'y a plus de Smur", les structures mobiles d'urgence et de réanimation, s'écrie Christelle, infirmière-anesthésiste à l'hôpital du Bailleul (Sarthe).

"Je suis dans un endroit où il n'y a plus de Smur la nuit, depuis deux ans. C'est à pleurer !" Christelle, infirmière-anesthésiste à l'hôpital du Bailleul (Sarthe)à franceinfo

Julie, médecin en soins intensif à Voiron (Isère), liste, elle aussi, de nombreux exemples des dysfonctionnements de l'hôpital public. "Un greffon rénal a été jeté à Grenoble par manque d'accès au bloc opératoire, des gens ne sont pas opérés dans les temps... C'est notre quotidien", déplore-t-elle. Elle estime que la situation est catastrophique : "Il y a déjà beaucoup de retards et de pertes de chances."



"Il y a 25 patients dans le couloir, tous les jours, aux urgences."

Manque de personnel et restrictions budgétaires

Mathieu, médecin à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine), est confronté tous les jours au manque de moyens. Il estime que 20% des lits sont fermés au sein de son établissement. "Il y a 25 patients dans le couloir, tous les jours, aux urgences." Il impute principalement ces difficultés aux problèmes de recrutement. "Il nous manque du personnel soignant et nous sommes dans une politique de restrictions budgétaires majeures. Cela fait qu'on cherche des personnes en intérim la veille pour le lendemain, après avoir harcelé le personnel qui est épuisé", déplore ce professionnel.



"On travaille dans une usine. On ne peut pratiquement plus prendre nos pauses et on revient sur nos jours de repos pour remplacer les collègues parce qu'on est à flux tendu"

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