CHAMPIONNATS DU MONDE DE PARA ATHLÉTISME 2023
8 > 17 juillet 2023
CHAMPIONNATS DU MONDE DE PARA ATHLÉTISME – PARIS’23 Performance, Plaisir, Partage, le PARIS gagnant
Élégance, performance, détermination, esthétisme, technique sont les ingrédients qui vous mèneront
du 8 au 17 juillet 2023 dans les coulisses d'un sport phénoménale qu'est le sport para athlétisme
PROVERBE DU JOUR 9 juillet 2023 - Para Athlétisme 2023
Les champions ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais ceux qui se relèvent toujours.
Vince Lombardi
BILLETERIE Championnats du Monde de Para Athlétisme PARIS'23
UN EVENEMENT A ALLER VOIR ABSOLUMENT !!
communiqué de presse : Championnats du Monde de Para Athlétisme PARIS'23
9 JUILLET 2023
ÉCLAIRAGE : LE SAUT EN LONGUEUR
Éclairage, c’est la rubrique pour vous apprendre les différentes spécialités du para athlétisme durant les Championnats du monde de para athlétisme – PARIS’23. Aujourd’hui, découvrons les spécificités du saut en longueur.
Du 8 au 17 juillet 2023, 18 concours de saut en longueur vont se succéder face à la tribune présidentielle du stade Charléty. Devant le numéro de classification, vous retrouverez la lettre T, qui signifie Track (piste) pour les épreuves de piste. Photo DR
Pour le saut en longueur, seules les catégories de handicap « debout » participent. Au total, 10 catégories de handicaps seront présentes durant la compétition :
Déficients visuels : T11 (non-voyants avec guide), T12 (très malvoyants avec ou sans guide), T13 (malvoyants sans guide)
Déficients intellectuels : T20
Déficients d’origine cérébrale : T36 (troubles de l’équilibre et/ou de la coordination), T37 (atteinte d’un côté du corps), T38 (limités faiblement des membres inférieurs, d’un côté du corps ou de tout le corps)
Athlètes amputés ou assimilés : T47 (amputé au-dessus du coude ou équivalent)
Athlètes appareillés de membre(s) inférieur(s) : T63 (absence d’un membre inférieur au-dessus du genou), T64 (absence d’un membre inférieur sous le genou)
Durant un concours, les athlètes effectuent une course d’élan et doivent sauter dans le bac à sable sans « mordre la plaque ». Cette plaque rouge mesure 10cm et l’athlète ne doit pas mettre un seul bout de son pied dessus pour valider son saut. Si le saut est validé, le juge lève un drapeau blanc. S’il est manqué, c’est un drapeau rouge. La mesure d’un saut s’effectue de la plaque au début de la trace laissé dans le sable par l’athlète.
Pour les athlètes déficients visuels en catégorie T11 et T12, on dit qu’ils sautent à la chaux, c’est-à-dire sur une plaque de chaux qui mesure un mètre. L’athlète est accompagné par un guide qui lui signale lorsqu’il doit sauter. La mesure d’un saut se fait de la dernière trace de pied laissée sur la chaux au début de la trace laissée dans le sable par l’athlète.
Au total, ils ont trois essais pour se classer dans le top 8 pour avoir trois essais supplémentaire et déterminer le classement final.
COMMENT SONT SÉLECTIONNÉS LES ATHLÈTES ?
Gagner son billet pour les mondiaux est un parcours exigeant, constitué de plusieurs étapes. Point de départ de l'aventure du haut niveau : un club ! Un athlète doit être licencié dans une association affiliée à une fédération reconnue par World Para Athletics (WPA), comme les Fédérations Françaises Handisport ou Sport adapté. Il doit ensuite être classifié dans une catégorie de handicap éligible aux épreuves internationales pour être sélectionné.
Une fois ces deux critères respectés, c’est en compétition que tout se joue. Sur une période définie par World Para Athletics, les athlètes doivent réaliser des « minimas » (A ou B) pour espérer une sélection auprès de leurs nations. Les “minimas” sont déterminés par WPA en fonction des classements internationaux sur une période donnée, pour chaque épreuve et chaque catégorie de handicap, les "ranking lists". Un minima, un chrono pour les courses et une distance pour les lancers et sauts, doit être réalisé en participant à différents Grand Prix WPA, ou lors de meetings nationaux et internationaux référencés par WPA, au moins une fois dans la saison pour valider la première étape de sa qualification.
L'athlète devient alors "éligible" à une sélection, cependant c’est à la nation de décider d'intégrer ou non l'athlète dans son équipe nationale, selon un parcours précis. Les nations ne sont pas limitées sur le nombre d’athlètes qui peuvent composer leur délégation lors de ces Mondiaux. En revanche, elles peuvent imposer un chemin de sélection pour être retenu. Il peut comprendre des rendez-vous obligatoires (regroupement, stages, championnats) ainsi que des prérequis et critères identifiés par le staff national, comme le comportement par exemple. Une fois intégré à l'équipe, place au talent et à la détermination pour tenter de grimper sur le podium
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