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Photo du rédacteurAlexia

Dorothea Wierer : RETOUR SUR UNE ATHLETE HORS NORMES !

Dorothea Wierer : La star italienne du biathlon est obsédée par Beijing 2022 et prête pour un premier titre olympique


Co-détentrice du globe de l'individuel, Dorothea Wierer est la biathlète italienne la plus décorée de l'histoire. Après deux troisièmes places aux Jeux Olympiques d'hiver en relais mixte, elle vise le seul titre qui manque à son palmarès : une médaille d'or individuelle à Beijing 2022.


Presque une décennie a passé depuis que Dorothea Wierer a fait ses débuts au haut niveau en rêvant de devenir une star du biathlon.


Depuis, cet objectif a été rempli sans contestation possible. Déjà championne chez les jeunes, Doro a maintenant presque tout gagné en senior.


Elle a remporté sept médailles aux Championnats du monde dont trois en or, deux gros globes de cristal, quatre petits globes en individuel et deux médailles de bronze aux Jeux Olympiques d'hiver en relais mixte. La biathlète de 31 ans est désormais concentrée sur sa dernière obsession : remporter une médaille d'or aux Jeux Olympiques d'hiver de Beijing 2022.


Cette tâche ne sera pas facile, et doit être menée de front avec ses ambitions en Coupe du monde où l'an passé, malgré le petit globe de l'individuel, elle n'a pas réalisé les résultats qu'elle espérait.

Dans l'histoire du biathlon italien, Doro est maintenant l'athlète qui a eu le plus de succès. Elle détient également un autre record. Très populaire en Italie mais aussi à l'étranger, elle a plus de 600 000 fans sur Instagram. Dans les sports d'hiver, aucun athlète italien en activité ne fait mieux.



Olympics.com : Nous sommes au début d'une saison importante qui aura pour point culminant les Jeux Olympiques d'hiver. Quels sont vos rêves, ambitions et sensations actuellement ?

Dorothea Wierer : Les courses n'ont pas encore commencé donc c'est difficile de savoir où j'en suis par rapport à mes adversaires. Il faut attendre un peu et voir comment vont se passer les premières étapes dans le Nord. Néanmoins, les objectifs sont clairs : cette année, tous les biathlètes se préparent avec l'ambition de ramener une médaille olympique de Pékin. Mais il n'y en aura que trois à prendre dans chaque épreuve. Je vais tout donner pour y arriver. J'espère être calme à mon arrivée en Chine, en ayant la certitude d'avoir donné tout ce que je pouvais pendant les entraînements de l'automne et au début de l'hiver. Mais ce n'est pas le seul secret pour gagner. Il y a tellement de paramètres qui rentrent en compte, surtout en biathlon où il faut aller dans le bon sens en tir et en ski de fond. J'espère que ça se passera bien.


OC : En sachant que c'est une saison olympique, avez-vous changé quelque chose dans votre préparation ?

DW : Non, car finalement, la recette est la même. Vous vous entraînez beaucoup, particulièrement pendant l'été. Évidement, chaque saison est différente et l'entraînement n'est pas exactement le même. Mais les bases sont les mêmes : la vie des biathlètes repose sur beaucoup de travail et un entraînement très dur.


OC : Une question difficile pour vous. Si vous deviez choisir entre gagner un nouveau gros globe ou une médaille d'or aux Jeux Olympiques d'hiver, vous prenez quoi ?

DW : Aujourd'hui, sans aucun doute, je choisis la médaille d'or aux Jeux Olympiques d'hiver, car j'ai déjà gagné le gros globe en Coupe du monde. Mais je pense quand même que le globe de cristal est spécial, car il récompense le biathlète qui a été le plus fort sur l'intégralité de la saison. Aux Championnats du monde ou aux JO, vous pouvez parfois voir un vainqueur inattendu, car il est arrivé au sommet de sa forme pour bien performer au bon moment. Mais je vais quand même choisir le titre olympique, même si ça sera difficile !


OC : Ça sera également difficile pour vos adversaires. Que pensez-vous d'elles ?

DW : En biathlon, la concurrence est folle avec au moins 20 filles qui peuvent espérer monter sur le podium. Beaucoup d'entre-elles peuvent être performantes, et même encore mieux que ça. Le biathlon est une de ces disciplines où en plus d'une performance de très haut niveau, il y a un important degré de complexité qui peut faire la différence. C'est à la fois une bonne et une mauvaise chose que ce sport rassemble deux disciplines en une : il y a beaucoup de variables à prendre en compte.


OC : La saison va être longue avec de nombreux mois en compétition à l'étranger. Comment faites-vous pour allier vie d'athlète de haut niveau et vie de famille ?

DW : Nous y sommes habitués maintenant. J'étais déjà une athlète internationale quand nous nous sommes rencontrés [avec son mari, Stefano Corradini] et déjà sur la route en permanence. J'ai hâte de rentrer à la maison et dès que j'y suis, nous passons autant de temps ensemble que possible. Étant donné qu'il est aussi un athlète, il sait comment ça se passe et arrive à gérer mes mauvais jours. Mais vous devez savoir comment faire confiance à l'autre. Selon moi, quand vous êtes loin de la maison pendant des mois, c'est important d'avoir des gens en qui vous pouvez avoir totalement confiance.



OC: On sait que vous êtes passionnée par la mode et que c'est une reconversion possible pour vous. L'Italie a aussi une importante tradition dans ce domaine...

DW : Je souhaite vraiment pouvoir avoir ce genre de rôle dans le futur, mais actuellement, je n'ai pas le temps d'étudier car je suis concentrée sur la compétition. J'essaie de suivre la mode autant que possible. C'est ma plus grande passion et j'aime bien m'habiller. C'est important pour nous, les Italiens, de voyager avec style. C'est quelque chose que les autres pays doivent un peu nous envier. En Italie, on a la plage, le soleil, la neige, la gastronomie et la mode.


OC : Vous parlez de la gastronomie, cela doit être difficile pour les athlètes de rester en forme avec la période des fêtes qui approche ?

DW: C'est vrai ! C'est difficile parce que j'aime les aliments interdits comme les bonbons et les gâteaux. En général, j'aime la nourriture saine, mais aussi la gastronomie alors c'est difficile de trouver un équilibre. J'essaie toujours de manger quelque chose de bon chaque jour, surtout à cette période de l'année où je doit être particulièrement prudente avec la saison sur le point de commencer.

source Olympic

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