top of page
Photo du rédacteurJoseph Polidori & Alexia Pierre-Pont

Débuts NUAGEUX pour le Qatar

Il lui faut maintenant défier les Pays-Bas, un habitué de l’épreuve suprême, et le Sénégal, champion d’Afrique en titre.

Le Qatar préparait cette Coupe du Monde depuis 2010. Les responsables de la fédération ont travaillé dur pour former une génération de joueurs capables de tenir leur rang dans une compétition de ce niveau. Année après année, match après match, les dirigeants ont martelé inlassablement ce seul et unique objectif. Dès leur plus jeune âge, ces joueurs ont dédié leurs carrières sportives à la préparation de ces trois rencontres historiques. Au pied du mur, on peut difficilement imaginer la pression qui pèse sur leurs épaules. Des dizaines de milliers de supporters sont en tribunes.


Les supporters venus au stade Al Bayt ont eu droit à une magnifique cérémonie d’ouverture mais, sur le terrain, la performance du pays hôte n'a pas escomptée la joie dans la tribune Qatari.



Quelque 300 000 Qatariens sont derrière eux, sans parler des très nombreux résidents. Après douze années d’attente faites d’espoirs et de rêves, c’est l’heure de vérité. Cette première défaite ne met pas un terme aux ambitions du Qatar dans cette Coupe du Monde, mais elle lui complique considérablement la tâche. Il lui faut maintenant défier les Pays-Bas, un habitué de l’épreuve suprême, et le Sénégal, champion d’Afrique en titre.


Les joueurs de Felix Sanchez parviendront-ils à se sublimer lors de leurs deux prochaines sorties ou les ambitions du pays hôte partiront-elles en fumée pour la deuxième fois de l’histoire de la Coupe du Monde, douze ans après Afrique du Sud 2010 ?


Les supporters venus au stade Al Bayt ont eu droit à une magnifique cérémonie d’ouverture mais, sur le terrain, la performance du pays hôte n'a pas escomptée la joie dans la tribune Qatari.


  • Le Qatar est le premier pays hôte à s’incliner dans le match d'ouverture

  • Les champions d’Asie ont eu du mal à gérer la pression

  • Les locaux ont parfois paru à court de condition face aux Équatoriens

Émerveillé par la magnifique cérémonie d’ouverture, le public du stade Al Beyt se trouvait dans les meilleures dispositions pour assister au premier match de l’histoire du Qatar en phase finale d’une Coupe du Monde de la FIFA™. Visiblement très fiers à l’idée de faire leurs premiers pas à ce niveau, les supporters locaux sont restés un peu sur leur faim, au coup de sifflet final.


kram Afif, Almoes Ali et les autres anciens pensionnaires de l’Aspire Academy ont passé près de dix ans à se préparer pour cet événement exceptionnel. De son côté, le sélectionneur Felix Sanchez les a accompagnés tout au long de leur formation, avant de les voir tenter leur chance en Espagne, en Autriche ou en Belgique. Ces dernières années, le Qatar a pris part à trois compétitions continentales différentes. Son succès en Coupe d'Asie de l'AFC est largement documenté, mais Al Annabi a également atteint les demi-finales de la Gold Cup de la Concacaf. Depuis, les ultimes préparatifs pour le grand rendez-vous mondial ont occupé une bonne partie des six derniers mois. Les joueurs ont ainsi participé à un stage estival à huis clos et n’ont pas disputé un seul match de Stars League qatarienne avec leurs clubs, cette saison. Majoritaires parmi les 60 000 spectateurs du stade Al Beyt, les supporters portant les couleurs du Qatar rêvaient plus ou moins secrètement d’un exploit. Avant le coup d’envoi du plus grand événement sportif de l’histoire du pays, ils ont chanté "le Qatar restera libre" à en perdre haleine. Beaucoup se demandaient sans doute quel visage leur équipe et son capitaine Hassan Al Haydos allaient montrer;


L'Équateur 🇪🇨 remporte le match d'ouverture grâce à un doublé d'Enner Valencia 👏👏

Sur le papier, l’Équateur était a priori l’adversaire le plus facile du Groupe A. Un bon résultat aurait donc permis aux hôtes qatariens d’envisager la suite de la compétition avec optimisme. Malheureusement pour eux, ce mélange détonnant de pression et d’excitation n’a pas vraiment joué en leur faveur. Dès la troisième minute, Saad Al Sheeb s’aventure très loin de sa ligne pour tenter de capter un centre, sans succès. La sanction tombe immédiatement : Enner Valencia, en embuscade, envoie le ballon de la tête au fond des filets, mais le but est annulé suite à une intervention de la VAR.

Quelques minutes plus tard, Al Sheeb déséquilibre Valencia dans la surface de réparation ; cette fois, l’arbitre n’a d’autre choix que d’accord un penalty à l’Équateur. L’attaquant de Fenerbahçe se fait justice lui-même, devenant au passage le meilleur buteur équatorien en Coupe du Monde. À la demi-heure de jeu, Moises Caicedo se lance dans une magnifique action individuelle avant de centrer en direction de Valencia, qui signe son cinquième but dans cette compétition.


Généralement plus prolifiques, Almoez Ali et son remplaçant Mohammed Muntari restent muets tout au long de la rencontre. Akram Afif peine à trouver des ouvertures. Enfin, Abdelkarim Hassan, peu à son avantage défensivement, n’a pas non plus brillé dans les transitions. Au final, cette équipe du Qatar n’était qu’une pâle copie de celle qui a conquis l’Asie, trois ans plus tôt. Comment expliquer cette contre-performance ? Indubitablement, le Qatar est la mieux préparée des 32 équipes en lice dans cette édition 2022. Mais chaque médaille a son revers : c’est aussi celle qui a disputé le moins de matches officiels cette saison. Les Qatariens ont dû se contenter de matches d’entraînement et de rencontres amicales, d’autant que les internationaux ont été laissés à disposition par leurs clubs. Face à l’Équateur, la différence de condition physique entre les deux formations a sauté aux yeux tout au long de la partie. source article FIFA QATAR WORLD CUP 2022

Comentários


Posts à l'affiche

Posts Récents

Archives

Rechercher par Tags

Retrouvez-nous

  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square
bottom of page