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ESPACE LITTERAIRE : CHRISTIAN PERRONNE


Ses deux best-sellers (Y a-t-il une erreur qu'ILS n'ont pas commise ?

et Décidément, ILS n'ont toujours rien compris), ont créé la polémique.

Ses deux best-sellers (Y a-t-il une erreur qu'ILS n'ont pas commise ? et Décidément, ILS n'ont toujours rien compris), ont créé la polémique. Ancien expert auprès de l'OMS, le professeur Christian Perronne s'est vu reprocher sa position très critique sur la gestion de la crise sanitaire du Covid 19.

Celui qui n'a jamais été interdit d'exercer, ni radié par le Conseil de l'ordre des médecins, ni jugé coupable de diffamation par un tribunal, persiste et signe dans ce nouveau livre. Il répond ici aux questions que tout le monde continue de se poser mais que les « autorités compétentes » laissent en suspens : Pourquoi le Covid-19 est-il si résistant ? Les vaccins sont-ils tous aussi efficaces ? Avec le recul, quel est le vrai bilan de la politique sanitaire en France ? Pourquoi les polémiques ont-elles été aussi violentes ?


Comment se sont comportés pendant cette crise les laboratoires pharmaceutiques mondiaux ? Sommes-nous condamnés à nous faire vacciner tous les 6 mois ? ... Et 27 autres questions sans réponse ! Le Professeur Christian Perronne a été pendant une décennie chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital de Garches. Il est médecin, spécialiste des virus et professeur d'université.


LES 33 QUESTIONS AUXQUELLES ILS N’ONT TOUJOURS PAS RÉPONDU (EXTRAIT)

RÉSUMÉ Depuis le début de la crise, j’ai été la cible de toutes les attaques. J’en ai pris plein la gueule, pour le dire poliment. Ce qu’on me reproche ? D’avoir dit tout haut ce que nombreux pensent tout bas. D’avoir dénoncé les mensonges du gouvernement, des politiques, des laboratoires, des médecins. Sans jamais avoir changé de discours. Et de l’avoir fait au vu et au su de tous, sur les plateaux de télévision et dans les journaux.


Depuis ma première intervention en mars 2020 à propos du Covid jusqu’à aujourd’hui, j’ai été affublé de surnoms plus ou moins aimables de la part des journalistes – si on peut les appeler ainsi pour certains –, quand ces derniers ne m’ont pas purement et simplement insulté : « charlatan », « fou », « complotiste ». Morceaux choisis.


Le Point a titré, le 11 novembre 2020 : « Les ravages de M. Perronne. Un professeur de médecine, toujours en exercice, a inspiré un film complotiste et enrôlé dans sa croisade des idiots utiles. Pathétique ! » Pour Le Monde, dans un article datant du 18 novembre 2020, j’ai été le « médecin référent des complotistes », selon le titre du journal. La Voix du Nord m’a aussi fait l’honneur de me traiter, le 17 décembre 2020, de « star des complotistes ». L’Express, le 1er avril 2021, m’a qualifié de « chef des théories alternatives ». Pour Paris Match, enfin, ce même 1er avril 2021, je suis un « professeur à la dérive » ou encore « l’une des blouses blanches les plus en vue dans la sphère complotiste ».


Je ne citerai que ces médias, j’ai trop d’autres choses à vous dire dans ce livre pour m’appesantir davantage. D’autant que d’autres organes de presse ont, tout en restant parfois fort critiques, continués à faire loyalement leur métier d’informer : ce fut notamment le cas du groupe Le Figaro mais aussi par exemple celui du quotidien Ouest-France, et de bien d’autres.


C’est un honneur, de toute façon, pour moi, d’être dénigré, harcelé même parfois, parce que j’ai pu, grâce à ces « règlements de comptes », croiser des gens que je n’aurais jamais rencontrés sans cette crise et qui m’ont tous soutenu jusqu’à aujourd’hui.


Je ne pourrais lister les médecins m’ayant apporté leur soutien sans monopoliser la parole pour les cinq années à venir ! Et il me faudrait ajouter encore cinq années pour dénombrer les Français bouleversants rencontrés lors de manifestations, marches ou encore réunions. Les accusations et même les insultes dont j’ai fait l’objet m’ont permis de côtoyer des milliers de résistants.


Alors oui, je l’affirme dans ce livre : je ne regrette rien de ce que j’ai déclaré ou fait depuis le début du Covid, et comme on dit, si c’était à refaire, je recommencerais à l’identique. À une exception près. J’irais bien moi aussi, s’il y avait à l’avenir une nouvelle crise sanitaire, manger dans un restaurant clandestin, comme certains journalistes qui m’avaient accablé en leur temps de leurs leçons de morale


Qu’avez-vous fait pour mériter ça ?


Comme chaque personnel soignant, qu’il soit en poste dans un Ehpad de province ou chef de service d’un grand hôpital parisien – ce qui était mon cas au début de la crise du Covid –, j’ai voulu y croire. J’ai attendu chaque intervention des deux ministres de la Santé successifs, Agnès Buzyn et Olivier Véran, du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, des représentants du Conseil scientifique, le professeur Delfraissy en tête, avec impatience et espoir. Persuadé que, cette fois, ce serait « la bonne ». Que serait annoncée la distribution de masques et de matériel de protection pour les soignants, et que les malades seraient isolés le temps de les traiter le plus rapidement possible.

J’ai cru Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, quand elle a déclaré que l’épidémie, comme le nuage de Tchernobyl, s’arrêterait à la frontière. J’ai attendu pendant quarante-quatre jours, jusqu’au 23 février, les décisions énergiques d’Olivier Véran, nouveau ministre de la Santé, à l’époque. Un jour, j’ai jeté ma charlotte, mes gants et mon masque avant de quitter l’hôpital de Garches, ignorant que le lendemain je serais probablement amené à les rechercher au fond de la poubelle.

J’ai aidé de mon mieux des équipes au bord de la rupture, effarées, sidérées que rien ne se passe. Ou plutôt de voir que ce qui se passait allait à l’encontre du bon sens.

J’ai attendu, attendu, mais rien n’est jamais venu. Pire : le gouvernement nous a menti. Sur tout. Je ne reviendrai pas sur les mensonges d’État dont le gouvernement s’est rendu coupable, ils ont tous éclaté au grand jour aujourd’hui : les masques, les tests, les vaccins, le confinement… Alors j’ai pris les choses en mains. Avec quelques collègues médecins, nous avons demandé des explications à la télévision, à la radio, dans les journaux. Nous ne pouvions nous résoudre à voir le nombre de morts augmenter chaque jour.

Mais en France, aujourd’hui, on ne critique pas le Système impunément. Au pays des droits de l’homme et de la liberté d’expression, on ne s’oppose pas aux décisions absurdes de nos dirigeants. Dans notre démocratie, on ne remet pas en question les prises de position des spécialistes, et encore moins de ses collègues – et parfois amis – médecins. Surtout si on apporte des preuves de ce qu’on dit.

Si on a le courage de parler, en France, aujourd’hui, on vous discrédite. On vous insulte. On vous empêche de travailler. On vous retire ce que vous avez mis des années à construire. J’ai eu très peu affaire à la justice de ce pays : comme j’ai les preuves de ce que j’affirme, très peu de personnes citées dans mes deux précédents livres ont intenté de procédures. En revanche, Martin Hirsch, directeur de l’AP-HP à l’époque, a annoncé publiquement « avoir mis fin » à mes fonctions de chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches le 17 décembre 2020. Notamment pour avoir dit ce que tout un chacun pouvait lire sur le site de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) des professionnels, proposition abandonnée depuis. Comme il avait déposé plainte auprès du Conseil de l’Ordre des médecins, j’avais reçu une demande d’explications du Conseil national avant une éventuelle comparution devant la chambre disciplinaire régionale de l’Ordre, qui finalement a eu lieu en septembre 2022.

Martin Hirsch et le professeur Bruno Riou, président de la Conférence des doyens de santé d’Île-de-France, ont argumenté leur décision de m’enlever ma chefferie de service ou celle de m’interdire de continuer à encadrer des étudiants en mettant en cause ma légitimité. Ils se sont appuyés sur une dénonciation calomnieuse qui s’est révélée totalement fausse, constats d’huissier à l’appui. Bizarrement, mes plaintes auprès du tribunal pénal sont restées sans suite ! Quoi qu’il en soit, je pense, j’espère avoir montré au cours de mon audition par le Conseil de l’Ordre l’inanité des accusations portées contre moi par un jeune collègue très procédurier. Des collègues, qui étaient mes amis, ne souhaitant pas être en porte-à-faux avec les autorités sur la gestion calamiteuse du Covid-19, m’ont par ailleurs démis, dans des conditions très contestables, de mes fonctions de président du conseil scientifique de la FFMVT (Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques – dont la maladie de Lyme) et vice-président de cette fédération que j’avais moi-même cofondée. Cette décision arbitraire a suscité la colère des malades atteints de maladie de Lyme chronique et l’indignation des médecins qui osent soigner ces malades, rejetés par les autorités et les institutions médicales.

Martin Hirsch, qui a, lui, un large accès aux médias, a dit, pour justifier mon éviction, que mes propos étaient « indignes de la profession » que j’exerçais. Qui est indigne dans l’histoire ? Qui fait honte à sa profession, à sa fonction ? Moi, qui m’appuie sur des faits avérés pour dénoncer des mensonges, ou nos dirigeants, qui eux prennent les décisions ? De qui se moque-t-on ?

Je ne suis bien sûr pas le seul médecin, en France et dans le monde, à m’être indigné publiquement. Je ne suis pas le seul citoyen à avoir voulu qu’on me dise la vérité, à m’être rebellé. On nous a tous traités de dingues, de « complotistes ». Ai-je pour autant jamais regretté aucune de mes paroles ? Non ! « Est-ce que le jeu en valait la chandelle ? », me demandent parfois les gens. La réponse est toujours la même : Oui. « Est-ce que la colère a disparu ? » : Non ! Près de trois ans après le début de ce fiasco, ma colère, mon dégoût restent entiers.


Trois ans après le début de la crise, que s’est-il passé ?


Pendant ces trois années de gestion de la crise sanitaire par l’État français, les scandales se sont succédé, alimentés par une désinformation scientifique qui marquera l’histoire de la médecine. En premier lieu les masques, d’abord déclarés inutiles parce que non disponibles, puis indispensables et même obligatoires, y compris en pleine campagne ; les tests qui, à force d’être pratiqués sur des gens non malades, ont généré ce que j’appelle une « épidémie de tests » ; les vaccins – sur lesquels je reviendrai plus loin. J’ai déjà eu l’occasion de contester ce qu’on appelle la « politique » sanitaire. Alors que la France essuie sa septième vague à l’été 2022, quel bilan tirer de l’action du gouvernement ? L’État, Emmanuel Macron en tête, n’a cessé, depuis trois ans, au mépris des lois françaises et européennes, de se conduire en autocrate, créant un « despotisme à la française », décidant de tout seul et prenant des décisions qui ont mis en danger les Français tout autant que le Covid. Il s’est octroyé lui-même les pleins pouvoirs par la création d’un état d’urgence sanitaire dès mars 2020, régime coercitif prolongé six fois. Mis en place pour une durée de deux mois à compter de l’entrée en vigueur de la loi du 23 mars 2020 sur tout le territoire, l’état d’urgence sanitaire a été prolongé par la loi du 11 mai 2020 jusqu’au 10 juillet 2020 inclus, puis, par la loi du 9 juillet 2020, uniquement sur les territoires de la Guyane et de Mayotte, jusqu’au 30 octobre 2020. Il a ensuite été déclaré une nouvelle fois par décret à compter du 17 octobre 2020 sur l’ensemble du pays, prorogé jusqu’au 16 février 2021 puis, par une autre loi, jusqu’au 1er juin 2021 et jusqu’au 31 juillet 2022 par la loi du 11 novembre 2021. Ce régime d’exception, parfaitement illégal en droit européen, censé durer quelques semaines, a perduré deux ans sans que personne s’y oppose. Il a porté atteinte à nos libertés, publiques et individuelles. Il a permis les confinements, les couvre-feux, les sorties réglementées et l’obligation d’attestations absurdes – plus de cinq cents parlementaires mobilisés pour inventer une attestation de sortie que chacun pouvait remplir seul et multiplier à l’infini

Le président et son gouvernement ont participé à un autre scandale, d’une ampleur internationale dramatique cette fois : en tant que membre de l’Union européenne, la France a accepté un précédent juridique catastrophique pour le patient qui chercherait réparation auprès d’un laboratoire. Dans chaque contrat d’approvisionnement passé entre l’Europe et les fabricants de vaccins, non seulement des garanties financières ont été accordées aux fabricants, « du fait de la production inédite des vaccins, du peu de recul sur d’éventuels effets secondaires et des risques encourus par les laboratoires », mais une clause les exempte de poursuites judiciaires en cas d’effets indésirables potentiels. Les négociations avec les laboratoires n’étant pas rendues publiques, impossible de connaître les détails des accords conclus.

Il aura fallu deux ans avant qu’un avocat dépose un recours contre le contrat qui lie l’État et le laboratoire Pfizer. L’homme défend un adolescent de 13 ans devenu presque totalement aveugle après avoir reçu une injection du vaccin Pfizer. Pour l’avocat – comme pour moi –, qui a précisé qu’il n’était ni antivax ni complotiste – comme moi ! –, et qu’il était personnellement vacciné, il ne fait aucun doute que le laboratoire a imposé cette clause à l’État français, que ce dernier a acceptée pour recevoir les doses. Il a donc déposé un recours devant le tribunal administratif de Paris, précisant que cette fameuse clause était illégale dans des contrats publics. Cette plainte est pour lui nécessaire afin de savoir qui va indemniser les victimes en cas de problèmes liés à cette vaccination. Pour moi, elle marque enfin le début de la rébellion des citoyens face à presque trois ans de décisions inacceptables et dangereuses prises sans leur consentement. Pour finir, après cette longue gestion chaotique de la pandémie, une question me taraude : comment certains ministres sont-ils toujours dans le paysage politique, et à des postes importants, malgré leur gestion catastrophique de la crise sanitaire ? Même si elles ont été classées sans suite en janvier 2022, près de 20 000 plaintes concernant le passe sanitaire et la promotion de la vaccination contre le Covid-19 visaient Agnès Buzyn, Édouard Philippe, Jean Castex, Jean-Michel Blanquer, Jean-Baptiste Djebbari et Olivier Véran. Les élections étant passées par là, un grand nombre a cédé la place. Mais pas Olivier Véran. Qui a été nommé, le 4 juillet 2022, porte-parole du gouvernement. Rien que ça.



Le Conseil scientifique et moi : pourquoi tant d’acrimonie ?


Après trois ans de crise sanitaire, qu’ai-je à dire sur le Conseil scientifique et son président, Jean-François Delfraissy ? Je ne regrette aucun de mes propos à leur sujet ; j’assume chaque parole prononcée jusqu’à aujourd’hui concernant l’existence d’un Conseil totalement déconnecté de la réalité, son inadaptation chronique à réagir à des situations d’urgence, la nomination de ses membres, les décisions qu’ils ont prises et les erreurs qu’ils ont commises.

Mais j’admets qu’avec le temps leurs positions et les miennes ne sont plus si diamétralement opposées. Surtout celles de son très médiatisé président, que j’ai connu interne en médecine en 1978 et avec lequel j’entretiens des relations somme toute cordiales. Quel que soit le média où il était invité, il n’a longtemps rien annoncé de concret. Ses interventions, très alarmistes, inquiétaient inutilement les Français massés devant leur écran de télévision (ou de smartphone). Il a été un des artisans du premier confinement et avait l’oreille attentive d’Emmanuel Macron. Jusqu’en janvier 2021, où le président, fidèle à son habitude de trancher seul, décide alors de se passer de l’avis du Conseil scientifique et refuse le nouveau confinement que préconisent ses membres.

Depuis, Jean-François Delfraissy, régulièrement désavoué, et sûrement lassé de devoir donner un avis que personne ne suit plus désormais, a un peu disparu des plateaux de télévision. Pourtant, il renonce parfois au « politiquement correct » en vigueur. Le 22 juillet 2021, il lâche devant le Sénat : « Ces vaccins ne protègent pas totalement contre la transmission, c’est un concept différent du vaccin que vous connaissez […]. Est-ce qu’il y a des effets secondaires des vaccins ? Réponse oui ! […] Est-ce qu’on a une vision de long terme des vaccins ARN ? Non ! » Invité de France Inter, le 17 novembre 2021, il réitère : « On s’est aperçu que ces vaccins protégeaient finalement assez peu ou mal contre l’infection et la transmission. Alors je sais que c’est difficile à comprendre pour le public, c’est difficile à comprendre pour les médecins. C’est parce que d’habitude un vaccin protège. »

Aveu d’impuissance ou prise de conscience ? Ses prises de position récentes me montrent que nous ne sommes plus si loin l’un de l’autre.

Le 15 mars 2022, sur une vidéo devenue virale, on entend Jean-François, en grande discussion avec un étudiant après une conférence à Sciences Po Lille, « désavouer la vaccination pour la population générale1 ». Mon collègue dit sans détour à propos de la politique gouvernementale : « […] C’est une vraie question, que je n’ai pas totalement résolue dans ma tête. Pourquoi vacciner une population jeune, qui a nettement moins [de risque] de développer une forme sévère ou des formes graves ? Alors on l’a fait, à la fois parce qu’il y a un risque qui existe quand même, qui n’est pas nul, et parce qu’il y avait également une vision de protection contre l’infection. Sauf qu’en effet, et je suis le premier à vous l’avoir dit, ces vaccins protègent modérément contre l’infection. On ne peut pas dire qu’ils ne protègent pas : ils protègent modérément. Donc, du coup, plus on va vers la tranche d’âge des plus jeunes, plus – en effet – le bénéfice individuel est difficile à mettre en évidence. » Enfin une parole sensée, qui ne peut que me réjouir : je n’ai en effet jamais dit – ou écrit – autre chose !

De même, lors d’une interview donnée sur RTL le 30 juin 2022, interrogé sur la septième vague du Covid en cours en France, Jean-François affirme en substance que la France et en premier lieu ses hôpitaux vont faire face sans difficulté si les plus de 60 ans font leur dose de rappel. Il ajoute que la vaccination du reste de la population n’est pas, à ce stade, recommandée, que le port du masque l’est lui, en revanche, dans les espaces clos, mais non obligatoire, et que, pour le bien de notre démocratie, il faut que la loi d’urgence sanitaire prenne fin le 31 juillet 2022 comme prévu. Que de douces paroles à mes oreilles ! Quelle joie d’entendre ce médecin de renom pour qui j’avais beaucoup d’estime revenir à des positions non seulement proches des miennes mais de bon sens et donc utiles à la population ! J’ai beaucoup critiqué le Conseil scientifique, mais je dois avouer qu’aujourd’hui, si les prises de parole de son successeur sont de cet ordre, il aura désormais mon total soutien.

J’ai été épaté d’entendre Jean-François Delfraissy, en juillet 2022, lors de la dissolution du Conseil scientifique, reconnaître les défaillances de certains vaccins, l’échec des mesures prises, et le fait qu’on n’aurait pas dû restreindre les libertés mais tenir plus compte de l’avis de la population.

  • Question 1 - Comment les médias vous ont-ils traité ?

  • Question 2 - Qu’avez-vous fait pour mériter ça ?

  • Question 3 - Trois ans après le début de la crise, que s’est-il passé ?

  • Question 4 - Le Conseil scientifique et moi : pourquoi tant d’acrimonie ?

  • Question 5 - Ont-ils fait mieux ailleurs (ou pas !) ?

  • Question 6 - Pourquoi l’OMS a-t-elle été en dessous de tout ?

  • Question 7 - Le président s’est-il arrogé les pleins pouvoirs ?

  • Question 8 - Depuis 2020, la démocratie a-t-elle progressé ?

  • Question 9 - Votre bilan du passe sanitaire ?

  • Question 10 - Les ministres ont-ils perdu la tête pendant cette crise ?

  • Question 11 - Le gouvernement a-t-il entravé la mission des soignants ?

  • Question 12 - A-t-on fabriqué des parias de la société ?

  • Question 13 - Le gouvernement nous a-t-il menti concernant la vaccination ?

  • Question 14 - Au fait, nous a-t-on tout dit sur les vaccins ?

  • Question 15 - L’hydroxychloroquine, qu’est-ce que ça vaut ?

  • Question 16 - Comment la Chine, là où tout a commencé, s’en est-elle sortie ?

  • Question 17 - Emmanuel Macron a-t-il fragilisé les institutions ?

  • Question 18 - Après trois ans de pandémie, peut-on considérer que les laboratoires sont dignes de confiance ?

  • Question 19 - Y a-t-il des alternatives au vaccin pour soigner le Covid ?

  • Question 20 - Le gouvernement a-t-il tenu les promesses qu’il avait faites aux Français ?

  • Question 21 - Combien nous a coûté ce virus ?

  • Question 22 - Quel rôle ont joué les cabinets de conseil dans la gestion de cette crise ?

  • Question 23 - Les lobbies ont-ils eu une influence ?

  • Question 24 - Certains réseaux puissants ont-ils profité de ces événements ?

  • Question 25 - Qui est Andrew Hill et en quoi est-il un contre-exemple en ces temps de crise sanitaire ?

  • Question 26 - Comment le gouvernement s’est-il occupé de nos vieux parents ?

  • Question 27 - Le ministre de la Santé a-t-il abandonné les étudiants ?

  • Question 28 - A-t-on (bien) pris en charge les personnes fragiles ?

  • Question 29 - Les gouvernants peuvent-ils être poursuivis pour leur gestion de la crise ?

  • Question 30 - Les autorités sanitaires nous ont-elles tout dit ?

  • Question 31 - La crise a-t-elle accentué les inégalités entre les riches et les pauvres ?

  • Question 32 - La crise a-t-elle impacté la condition de la femme dans le monde ?

  • Question 33 - Nos dirigeants sont-ils déconnectés de la réalité ?

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