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Photo du rédacteurPar Joseph Polidori

ESPACE LITTERAIRE : ÉLISABETH BORNE PAR BONTE

Après un an d'enquête et des dizaines d'entretiens avec ses amis de Polytechnique, de Poitou-Charentes, des membres de sa famille jusqu'à Élisabeth Borne elle-même, Bérengère Bonte dévoile la vraie personnalité d'une ambitieuse qui a accepté, contre sa nature, de risquer son avenir politique naissant.

L'AUTRICE : Bérengère Bonte


Bérengère Bonte est journaliste depuis vingt ans à Europe1 où elle a présenté le grand journal de 8 heures. Elle est l'auteure de plusieurs livres politiques, notamment Dans le Secret du Conseil des ministres (Editions du Moment, 2011) qui a donné lieu à trois documentaires diffusés sur France 5 en octobre 2013. Plus récemment, elle est l'auteure d' Homme de. (2015).


Bérengère Bonte, née le 3 décembre 1969 à Croix (Nord), est une journaliste, auteure et réalisatrice française. Elle exerce depuis 1994 en radio (RFO Réunion, Europe 2, Europe 1) mais également en télé (RFO Réunion, France 3 Normandie) à ses débuts et depuis 2013, elle signe des documentaires TV pour France 5.

Elle signe ses premiers articles comme journaliste à Nord Éclair (Roubaix) en 1991, puis à la Voix du Nord. Connue pour son éclectisme, elle a beaucoup travaillé sur l’environnement, la politique, le sport et les nouvelles technologies.


De juillet 2017 à janvier 2020, elle a été directrice adjointe de la rédaction d’Europe 1. Elle travaille comme journaliste depuis la rentrée d'aout 2022 pour la radio France info où elle présente une chronique quotidienne L'intrus de l'actu.




RÉSUMÉ

Bérengère Bonte, biographe de figures politiques de premier plan, dresse le portrait d'une femme secrète au parcours sans faute, jusqu'à son accession à Matignon en mai 2022.

Bérengère Bonte, biographe de figures politiques de premier plan, dresse le portrait d'une femme secrète au parcours sans faute, jusqu'à son accession à Matignon en mai 2022.


Deuxième personnalité publique de l'État, jusqu'où montera-t-elle ? Et soudain Matignon ! Certes, le CV de l'ingénieure " X-Ponts " avait de quoi faire pâlir la classe politique : jobs stratégiques en cabinet ministériel, hauts postes à la SNCF ou chez Eiffage, préfecture de région, présidence de la RATP et trois ministères.

Mais comment cette techno sans mandat électif a-t-elle pu ravir aux grands fauves de droite comme de gauche le fauteuil de Premier ministre ?


Qui est cette résiliente à qui Emmanuel Macron a confié l'impossible bataille des retraites, finalement contrainte à un passage en force ?

Après un an d'enquête et des dizaines d'entretiens avec ses amis de Polytechnique, de Poitou-Charentes, des membres de sa famille jusqu'à Élisabeth Borne elle-même, Bérengère Bonte dévoile la vraie personnalité d'une ambitieuse qui a accepté, contre sa nature, de risquer son avenir politique naissant. D'un bourreau de travail à l'insondable vie privée dont l'autrice perce les secrets minutieusement dissimulés.

A-t-elle une revanche à prendre pour son père " jamais vraiment revenu des camps " ? Est-elle à fleur de peau ou dame de fer ?

Voici l'histoire d'une coureuse de fond qui construit son parcours étape après étape, sans afficher ses prétentions.


 

FEUILLETER

 

SOMMAIRE

Avant-propos. Du rire aux larmes


1. Nom : Bornstein

2. À gauche, dans le rang

3. L’Xette qui ne voulait pas construire des Ponts

4. Jospinienne delanoïste

5. Le fils, le mari, la mère, la sœur

6. Avec Ségolène, du paradis à l’enfer

7. Patronne

8. Un plan B au ministère

9. Babeth… de scène

10. Le plan A pour Matignon

11. Aurélien

12. La couverture

13. Le dépassement

14. Soupapes

15. Battre en retraite

16. Écolo et féministe, sans trop de vagues

17. Elastigirl jusqu’au bout


À Luc, foutrediable !


« Dans la vie, rien n’est à craindre, tout doit être compris. »


Marie Curie (1867-1934),

citée par Élisabeth Borne lors de la remise

du prix Irène Joliot-Curie, le 10 février 2023

 

Avant-propos Du rire aux larmes

« Si c’est ça, il n’a qu’à dégager de mon cabinet ! »

La voix vociférante d’Élisabeth Borne traverse le double capitonnage de son bureau et parvient jusqu’aux luxueux canapés bleu roi sur lesquels nous patientons, Victoria, la conseillère, et moi. Chacune regarde ses chaussures. J’hésite une seconde, puis, non sans une légère ironie, m’autorise un : « Ce n’est donc pas un mythe ! » Dans tous les couloirs de son parcours professionnel, Élisabeth Borne a laissé le souvenir d’une femme qu’on entend crier de l’autre côté de la porte. Je guette l’embarras de la conseillère. Nenni ! Manifestement rompue à l’exercice, elle minimise : « Oh, au bout du compte, ça ne dure pas. Et puis franchement, ça n’est jamais méchant1. »


Transmet-elle toutefois ma remarque par SMS à sa supérieure, Hélène, à l’intérieur du bureau ? Dans l’instant je ne le remarque pas, mais je me poserai la question en entrant dans la pièce, quelques minutes plus tard. La Première ministre ne vient pas vers moi pour m’accueillir. Debout, le regard baissé vers sa table de travail, sa cigarette électronique à la main, elle semble occupée à consulter des documents. Il est 12 h 30, en plein round final de négociations avant de présenter la réforme des retraites, quatre jours plus tard. Elle vient d’avaler une matinée de réunions et de rendez-vous probablement substantiels, tout en gérant manifestement l’intendance de son cabinet. Je lance d’abord un « Bonjour, madame la Première ministre » et, faute de réponse, tente une boutade pour détendre l’atmosphère et souligner l’intensité de la période : « Est-ce que vous avez l’impression que c’est déjà la deuxième journée qui commence ? » Du tac au tac, elle répond sèchement : « C’est un mythe. »


Silence.

Bienvenue dans l’antre d’Élisabeth Borne, pas franchement réputée pour sa chaleur. Et pourtant…

Contre toute attente, passé cet accueil très « bornien », ce premier rendez-vous, sans doute fixé au pire moment pour elle, va se révéler décontracté, généreux et riche. Ce moment ne ressemblera à rien de ce que j’avais imaginé ni connu avec des personnalités de ce rang. Tout a été si compliqué, depuis des mois, pour arriver jusqu’à ce bureau. Un long interrogatoire téléphonique avec Victoria Kiener, une conseillère communication, mi-juillet, suivi en août d’un rendez-vous de reniflade à Matignon avec Hélène Hamelle, sa responsable. Des mois de tergiversations, jusqu’à ce coup de pression de la numéro un, mi-décembre, à trois semaines du rendez-vous enfin calé avec la « Secrète » : la Première ministre aurait eu écho de questions très intrusives et insistantes que je poserais à certains interlocuteurs sur sa vie privée – à savoir son orientation sexuelle –, rumeur récurrente ravivée par son arrivée à Matignon. « C’est bon, on a répondu, s’agace-t-elle devant sa conseillère presse qui me le transmet. Si c’est ça que veut la journaliste, je ne vais pas perdre mon temps. »


Ce vendredi 6 janvier 2023, tout semble finalement si simple. Élisabeth Borne est un petit bout de femme très mince, visage sec et bronzé à l’année, fin pull jaune clair sous une veste noire. Sobre et chic, maquillage léger, une bague à chaque main. Elle s’assied, bien droite, au centre de la grande table en verre sur laquelle des traces de doigts témoignent d’une matinée intense. Dos au balcon et au jardin baigné de soleil, la polytechnicienne écoute, se montre curieuse, se dit elle-même bavarde. Le débit n’est pas très rapide, mais les phrases sont ciselées, presque jamais entrecoupées de « euh… ». Elle sourit beaucoup, rit très souvent. Aux éclats parfois ! En une heure de ce premier rendez-vous, je compte plus de vingt éclats de rire en réécoutant le dictaphone. Un toutes les trois minutes.


Ils surgissent aux moments les plus inattendus. Sur le délabrement du parti LR après cinq ans de macronisme : « Ce n’est pas facile d’être président d’un parti au bord de l’implosion. » Rire. Sur la perte d’autorité des syndicats à quelques jours de l’annonce de la réforme des retraites : « Quand on pense à Bernard Thibault à l’époque… » Rire. Sur le XVIe arrondissement bourgeois de son enfance et le collège-lycée privé La Tour choisi par sa mère : « Au secours ! À l’aide ! » Rire. Sur les superhéros, notamment Elastigirl qu’elle vénère et rêve secrètement d’incarner. Rire. Sur ses choix de carrière : « À un moment, un supérieur m’a dit : “Je ne vais quand même pas vous proposer d’être sous-directrice des chemins de fer.” J’ai dit : “Si, bien sûr, ça m’intéresse.” » Rire.


Assez vite, on comprend que, chez elle, le rire désamorce et laisse place, aussitôt, à la réflexion de fond. Laquelle tourne autour d’une envie viscérale de servir le pays, de lui rendre ce qu’il lui a donné dans les moments difficiles de son existence et de celle de ses proches. Une inquiétude sur la perte de sens collectif, mais aussi sur la perte de responsabilité individuelle. La macroniste, la social-démocrate devenue social-libérale est bien là.


Le moment est à la fois joyeux et troublant. Parfois grinçant, voire féroce vis-à-vis de certains des rôles principaux de son parcours personnel, Ségolène Royal en tête. Nettement plus prometteur en tout cas que notre première rencontre, trois ans plus tôt, autour de plateaux-repas au ministère de la Transition écologique où elle venait d’être parachutée un peu contre son gré. À l’époque, de ce déjeuner sans âme organisé avec plusieurs journalistes de la rédaction que je dirigeais, j’avais gardé le souvenir d’un plan millimétrique du RER B que l’ancienne patronne de la RATP m’avait dessiné pour étayer son propos. Rien de désagréable, mais plus conforme à la réputation de technocrate barbante et sans affect qui lui colle à la peau. Est-ce l’effet Matignon, l’expérience acquise au gouvernement, la nécessité de l’exercice de communication que je lui impose ou tout simplement un moment de grâce comme on ne les explique pas toujours ? Cette fois, en tout cas, Élisabeth Borne se montre non pas techno mais pragmatique, non pas ennuyeuse mais franchement séductrice. Non pas taiseuse mais cash et même généreuse. Maline, incontestablement. Et beaucoup plus politique que certains se plaisent à le laisser penser.


Le seul moment où elle ne rit plus, c’est lorsqu’on évoque son enfance. Elle quitte même la table, plus ou moins consciemment, pour aller relever les messages sur son téléphone et me répondre de loin. À soixante et un ans, les larmes lui montent toujours aux yeux dès qu’elle évoque ce père suicidé vingt-sept ans après son retour d’Auschwitz, son enfance à elle si douloureuse avant, mais aussi après ce suicide.


Le rire que j’entends, le jour de cette rencontre à Matignon, fait écho aux larmes du jour de sa nomination.


Personne n’en a rien su, mais ce lundi 16 mai 2022 au matin, trois semaines après la réélection d’Emmanuel Macron, Élisabeth Borne, ministre du Travail, est en larmes dans son bureau. Elle vient d’apprendre de la bouche du président qu’elle va être nommée Première ministre. La passation de pouvoirs est prévue à 16 heures. Elle a mis dans la confidence Hélène Hamelle, qui a appelé son second d’alors, Lucas Heral, en renfort. « Viens dès que tu peux », annonce laconiquement le SMS reçu par l’intéressé en plein rendez-vous de kiné. « On a quatre heures pour faire le discours de notre vie », se disent les deux communicants devant leur ministre. Rien n’est écrit car rien n’était programmé. Le vendredi, à son amie Agnès qui demandait si quelque chose bougeait pour le gouvernement, elle avait répondu : « No news. » Le premier contact avec Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Élysée, date du week-end.


« Ça s’est acté le dimanche, me confie Élisabeth Borne. Et je n’ai pas vu le président, je ne lui ai pas non plus parlé, avant qu’il me propose d’être Première ministre. »


Les communicants s’efforcent de la rassurer sur ce discours de passation à rédiger en urgence : « On va y arriver ! » Ils listent ensemble les grands thèmes, ses références personnelles aussi. Dans ce ping-pong à trois, surgit naturellement le nom d’Édith Cresson, seule femme à ce poste avant elle depuis le début de la Ve République. Élisabeth Borne, ministre du Travail, l’avait rencontrée quand elle lançait un organisme de formation de jeunes déscolarisés. L’autre figure évidente pour elle est Simone Veil, non qu’elle l’ait réellement fréquentée, mais l’histoire douloureuse de la famille Borne s’invite forcément à ce moment si particulier d’une vie. Les deux communicants sentent d’ailleurs que cela ne suffira pas. « C’est le moment de parler de votre parcours, de votre père, de votre enfance », suggèrent-ils.


Élisabeth Borne les écoute, immobile, comme submergée. Ses yeux s’humectent. Elle s’apprête à prendre la tête d’un gouvernement et, dans le secret de ce bureau du ministère du Travail, devant ses deux conseillers en communication, des larmes lui viennent : « Je ne peux pas. »

C’est toute la marche de la mort des déportés libérés des camps qui l’envahit. « Je pense qu’elle s’est vue, pupille de la nation de onze ans, entrer avec tous ses ancêtres à Matignon », ose pudiquement Lucas.


Dans l’urgence, les communicants cherchent une alternative, suggèrent une référence aux rêves de l’enfance.


Sur le perron de Matignon, au côté de Jean Castex, Élisabeth Borne dédie son mandat « aux petites filles ». Les larmes ont été rentrées. Mais elle sait désormais qu’elle n’a plus le choix. Dans les prochaines semaines, il va bien falloir franchir le pas. Première ministre, elle ne s’appartient plus tout à fait.


« Je n’en parlais jamais jusqu’ici, me confie-t-elle. D’abord parce que c’est très douloureux pour moi. Et aussi parce que je n’ai pas envie de donner l’impression que ça me donne des droits. Que les gens pensent que vous voulez vous faire plaindre. Que ça peut être utilitaire. »

D’un an d’exploration de l’univers bornien, que ressort-il ? Beaucoup de prudence, pour ne pas dire de trouille chez des dizaines d’interlocuteurs de toutes les périodes de son parcours. Je sais gré à la Première ministre d’alors de s’être rendue disponible en plein tourbillon de la réforme des retraites – deux heures trois quarts en tout –, lors de deux entretiens hélas encadrés par deux communicants et leur fidèle enregistreur. Le prix sans doute de la demande expresse que j’avais formulée de ne pas accorder de relecture après coup de ses propos, ce qui a été accepté.


Bien sûr, des dizaines d’autres témoignages, recoupements, documents nourrissent aussi ce récit imprimé alors qu’Éisabeth Borne est toujours Première ministre. Mais jusqu’à quand ?


Voici l’histoire d’une femme à la fois cassante et drôle, sans culture politique mais d’une mécanique intellectuelle rare, bosseuse émérite, exigeante invétérée, flingueuse impénitente, dure au mal et beaucoup plus politique qu’il n’y paraît. L’histoire d’une fille de la République traversée par celle d’un chaos familial, d’une pure macronienne qui tient avant tout à réparer son pays, hermétiquement camouflée derrière des murs érigés autour d’elle, de son ambition comme de sa vie privée.


 

Voici la « Secrète ».

___________

1. Sauf mention contraire, tous les propos entre guillemets sont tirés d’entretiens réalisés par l’autrice.


 

1 Nom : Bornstein

« Le jour de ta naissance, le 18 avril 1961, ton père a fait une crise d’épilepsie et ça a été le début de la fin. »


Élisabeth Borne a trente-six ans lorsque sa mère choisit de lui faire cette révélation. La jeune femme est en pleine séparation d’avec le père de son fils. Elle fond en larmes : « Tu es en train de me dire que mon père est mort à cause de moi ? »


Ce suicide du père en 1972, Marguerite Borne est convaincue que c’est la faute de sa cadette de onze ans. En partie, bien sûr.


Joseph Bornstein est épileptique depuis toujours. Les crises se déclenchent essentiellement en cas de stress, en particulier les réveils en sursaut. Quand il était déporté à Auschwitz, le futur père de la Première ministre est parvenu miraculeusement à n’en faire aucune. On imagine la conséquence fatale, un officier allemand pointant son arme vers le maillon faible et l’achevant sans sommation. Mais Joseph a été déporté avec son frère Isaac et, comme leurs matricules se suivaient, ils ont été logés dans le même baraquement. Chaque matin, Isaac se débrouillait pour tirer Joseph du sommeil dix minutes avant l’entrée brutale des Allemands et lui éviter une crise.


Hélas, le 18 avril 1961, jour de la naissance d’Élisabeth, Marguerite, devenue son épouse et déjà mère de leur première fille, n’en fait pas de même. Saisie de contractions et d’angoisse, elle le réveille brutalement pour partir à la maternité, déclenchant une crise. La première depuis longtemps. Un cauchemar pour cette hypocondriaque qui lui avait imposé plusieurs années sans symptôme avant de se laisser passer la bague au doigt.


« On a eu droit à une thérapie familiale à la fin de sa vie, rapporte, sans filtre, Anne-Marie, la grande sœur. Je lui ai dit : “Maman, le 18 avril 1961, tu as quarante-deux ans, ce n’est pas ton premier enfant. Tu n’es pas une petite fille. Tu es pharmacienne, donc professionnelle de santé… Tu peux t’appeler un taxi pour aller à la maternité, non ? Au lieu de ça, tu secoues ton mari et il fait une crise !” Mais pour elle, c’était la faute de ma sœur. »


La douloureuse histoire de la famille paternelle Bornstein occupe désormais une bonne partie des journées d’Anne-Marie, pharmacienne retraitée. Dans son appartement de Saint-Ouen, l’aînée des Borne rassemble tous les documents retrouvés dans les affaires de son père, mais aussi au Mémorial de la Shoah et grâce à de nombreuses sources qui se sont manifestées au fil des époques et à nouveau depuis que sa sœur est Première ministre. Dans les quarante-huit heures qui ont suivi l’arrivée de la cadette à Matignon, sa fiche Wikipédia a été modifiée cinq cent cinquante fois, bloquant même les possibilités de modifications. L’historien Nicolas Lebourg, spécialiste des extrêmes droites européennes, observe notamment que des utilisateurs associés au site d’Alain Soral se passionnent pour le sujet1. Mais, pour moi, la source principale demeure Anne-Marie.


En 1919, Zelig Bornstein, le grand-père russe d’Élisabeth, quitte Łuków, berceau familial dans l’Est de l’actuelle Pologne, pour fuir l’antisémitisme et les bolcheviks. Il débarque à Anvers, enseigne d’abord l’hébreu avant de s’installer comme cliveur de diamant, autrement dit

 

OU SE LE PROCURER FNAC

 

DE LA MÊME AUTRICE


Édouard Philippe, le Sioux, L’Archipel, 2021.

Les Mercredis de l’Élysée, L’Archipel, 2018.

La République française du Qatar, Fayard, 2017.

Hommes de…, Éditions du Moment, 2015.

Dans le secret du Conseil des ministres, Éditions du Moment, 2013.

Sain Nicolas, Éditions du Moment, 2010.

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