GIRO TOUR 2023 - Étape 5 : CAREMBOLAGE...
COMMUNIQUÉ DE PRESSE GIRO TOUR - PHOTOS GIRO TOUR DR
Le cyclisme est un sport d’endurance, de vitesse, d’inspirations sublimes et de résistances vaillantes…
13:05:33 Accélération de Stewart
13:02:34 5 hommes en tête
12:59:34 Jayco-AlUla prend les commandes du peloton
12:54:33 Direction Foligno
12:45:28 30km de bagarre
12:37:54 Le peloton se recompose après 23km de course
12:29:14 Les coureurs basculent dans la descente
12:26:43 Journée offensive pour Ineos Grenadiers ?
12:24:19 Leknessund s'en mêle
12:22:39 Bystrom également distancé
“Je vais bien mais j’ai mal“, lâchait Evenepoel à l’arrivée. Après avoir cédé la Maglia Rosa la veille, le Belge affichait son arc-en-ciel sur un imperméable noir.
De la chute à la gloire…
10/05/2023
Le cyclisme est un sport d’endurance, de vitesse, d’inspirations sublimes et de résistances vaillantes… et parfois d’équilibre, aussi. Mercredi, les pluies ont trempé les routes piégeuses menant d’Atripalda à Salerne. Et la journée, magnifiée par le sprint victorieux de Kaden Groves (Alpecin-Deceuninck), a été marquée par différentes chutes, et notamment celles de Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step), au début et à la fin de cette 5e étape.
Groves lui-même avait échappé de peu à une chute dans le final de la 2e étape et il a été momentanément retardé à 7 km de l’arrivée du jour, sur le bitume détrempé de Salerne. Mais l’Australien est revenu. Il a évité le gadin provoqué par Evenepoel dans les 3 derniers kilomètres. Et il était lancé vers la victoire lorsque, dans son dos, Mark Cavendish (Astana Qazaqstan) et Alberto Dainese (Team DSM) se sont touchés, entraînant un nouveau carambolage à l’issue duquel le Britannique a franchi la ligne en glissant et l’Italien a été déclassé.
Les cabrioles d'Evenepoel
“Je vais bien mais j’ai mal“, lâchait Evenepoel à l’arrivée. Après avoir cédé la Maglia Rosa la veille, le Belge affichait son arc-en-ciel sur un imperméable noir. Mais la pluie l’a emporté sur la lumière aujourd’hui pour le champion du monde. Alors que le peloton avançait prudemment dans une des premières descentes du jour, après une quinzaine de kilomètres, un chien s’est avancé sur la route, qu’Evenepoel a quittée, se retrouvant les fesses par terre.
Ses coéquipiers l’ont aidé à se relever, il a repris la route après quelques minutes et le peloton l’a attendu. Quatre heures plus tard, il n’était plus question d’attendre qui que ce soit lorsque Primoz Roglic (Jumbo-Visma) a été pris dans le même incident qui a retardé Groves juste avant le sprint. Et encore moins lorsqu’Evenepoel est parti à la faute à 2,5 km de l’arrivée. Les deux favoris du Giro 2023 ont finalement été classés dans le temps du vainqueur.
Le sourire de Pinot Avant même la première chute d’Evenepoel, une autre glissade avait déjà influencé le scénario de la course : celle de Martin Marcellusi (Green Project-Bardiani CSF-Faizanè) et Stefano Gandin (Corratec-Selle Italia), partis pour prendre l’échappée du jour. Dans leur roue, Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) était venu chercher une poignée de points sur le premier sommet du jour. Le Français pouvait sourire : il a évité la chute et conforté sa Maglia Azzurra.
Gandin a finalement été du bon coup. Marcellusi a repris place dans le peloton, tout comme Pinot après le Passo Serra (km 11,9). Devant, Thomas Champion (Cofidis) retrouvait Gandin, qu’il avait déjà accompagné en échappée lors de la 2e étape. Ils étaient accompagnés par Samuele Zoccarato (Green Project-Bardiani CSF-Faizanè), qui fut finalement le dernier à être repris par le peloton, à 6km de l’arrivée.
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