LA FLAMME OLYMPIQUE EN COURSE

RELAIS DE LA FLAMME OLYMPIQUE

Une flamme en plein essor pour le premier jour du relais de la flamme olympique

Le relais de la flamme olympique de Tokyo 2020 a commencé par l'allumage de la flamme olympique grâce aux rayons du soleil à Olympie, en Grèce, le 12 mars 2020, avant qu'elle ne soit transportée par l'avion « Tokyo 2020 Go » vers la préfecture de Miyagi, au Japon. Ne manquez aucun moment des 121 jours du relais de la flamme, qui démarre le 25 mars 2021, grâce au suivi live du site officiel de Tokyo 2020. Le relais de la flamme olympique se terminera lors de la cérémonie d'ouverture, le 23 juillet 2021.

Le 24 mars, le Comité international olympique et le comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo (Tokyo 2020) ont annoncé le report des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo 2020.

À la lumière de ce report, Tokyo 2020 a décidé de reporter le relais de la flamme olympique de Tokyo 2020 qui devait débuter le 26 mars. Le comité d'organisation annoncera les dates révisées du relais de la flamme olympique une fois que le nouveau calendrier des Jeux de Tokyo 2020 aura été fixé, et renouvellera ses préparatifs pour un événement de grand départ vigoureux qui rassemblera à nouveau les gens.

Azusa Iwashimizu et les membres de la Nadeshiko, l’équipe japonaise de football féminin, lors du relais de la flamme olympique de Tokyo 2020. - Photo de Kim Kyung-Hoon - Pool/Getty Images

Tokyo 2020 envisagera des mesures pour permettre aux porteurs de flamme qui ont été sélectionnés pour courir lors de l'événement désormais reporté d'être prioritaires dans le processus de sélection pour le nouveau relais de la flamme olympique.

LA FLAMME OLYMPIQUE UN CONCEPT

Le concept du relais de la flamme olympique de Tokyo 2020 à travers le Japon sera « l’espoir éclaire notre chemin », unifiant les Japonais atour des messages d'acceptation, de motivation et de soutien mutuel. Voyageant à travers toute la nation hôte, la flamme olympique est parfois associée à un message de paix et d’espoir. Elle est ainsi devenue l’un des symboles les plus puissants du mouvement olympique. En 2020, la flamme olympique symbolisera non seulement l’avènement d’une nouvelle ère qui répandra l’espoir pour éclairer notre chemin, mais également le partage de la joie et de la passion des Japonais envers le mouvement olympique au fur et à mesure que les Jeux approchent. À son arrivée au Japon, la flamme olympique sera d’abord exposée dans divers lieux de la région du Tohoku pour appuyer le message d’espoir dans ces zones touchées par le tremblement de terre et le tsunami de 2011.

Un parcours qui permettra à tout le peuple japonais de voir le relais mais sans spectateurs ou presque

• Le relais de la flamme olympique de Tokyo 2020, qui traversera toutes les 47 préfectures du Japon, commencera son voyage le 25 mars 2021 du « J-Village National Training Center », dans la préfecture de Fukushima. La flamme olympique servira de symbole pour les Jeux Olympiques et traversera le Japon en longueur et en largeur pendant 121 jours.

• 
  

• Le relais de la flamme olympique couvrira 98 % de la population japonaise Les points de passage du relais de la flamme seront accessibles en une heure de route ou de train pour environ 98 % des Japonais. L’itinéraire a été conçu pour que le plus de Japonais possible soient en mesure de suivre le relais, supporter le porteur de la flamme et créer une ambiance digne d’un festival.

Un relais de la flamme conçu pour mettre en valeur les charmantes destinations japonaises

Le relais de la flamme traversera des zones classées au patrimoine mondial de l’Unesco, des lieux célèbres, des vestiges historiques et les sites préférés des populations locales. Tous ces lieux se prêtent à la promotion locale et internationale du Japon, tant le charme de chaque destination est mis en valeur pendant le périple de 121 jours du relais de la flamme.

En ces premiers jours de printemps, le Grand départ du relais de la flamme olympique à Fukushima, ce jeudi 25 mars, a résoné comme un symbole . La flamme olympique a démarré son long périple à travers le Japon, 121 jours avant d’allumer le chaudron du Stade olympique lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Tokyo 2020, le 23 juillet 2021.

L’arrivée du printemps apporte la promesse d’un nouveau départ. Après les difficultés de l’hiver, au sens propre comme au figuré, le Grand départ du relais de la flamme olympique jeudi 25 mars se plaçait sous le signe de la floraison. Un an plus tard que la date initiale du départ du relais, reprogrammé en raison de la pandémie de COVID-19, un message chaleureux d’ouverture a été envoyé au monde.

Lorsque nous avons débuté le relais et allumé la torche, cela m'a fait pleurer. J'étais si heureuse.Hashimoto Seiko, présidente de Tokyo 2020

Narah : Japon, la présidente du comité olympique Seiko Hashimoto (a gauche) regarde l'actrice Satomi Ishihara et la paralympienne Aki Taguchi allumer la flamme olympique avant sont départ.

La cérémonie a sonné le début du relais de la flamme olympique, qui se terminera lors de la cérémonie d’ouverture, le 23 juillet 2021, des prochains Jeux Olympiques. L’ampleur de l’événement était plus réduite que prévue, mais il a répondu à l’appel avec une touche subtile. L’esprit de partage était bien réel en ce matin rayonnant de Fukushima, donnant le ton pour les 121 prochains jours durant lesquels la torche, allumée grâce aux rayons du soleil au sein du temple d’Héra en Grèce, va parcourir son chemin vers le chaudron du Stade olympique. Elle sonnera le début des Jeux Olympiques de Tokyo 2020.

La préfecture de Fukushima était l’endroit idéal pour débuter le périple de quatre mois de la flamme olympique vers Tokyo. La région a été dévastée par le tremblement de terre de mars 2011. Les conséquences du tsunami et de la catastrophe nucléaire qui ont suivi sont encore là. Cependant, la ville est devenue un symbole de la difficulté et de la résilience. De la tragédie et du triomphe. « J'ai l'impression que tout est enfin en marche », déclarait avec enthousiasme la présidente du comité d’organisation de Tokyo 2020 HASHIMOTO Seiko. « Ces Jeux ont été reportés et ils coïncident désormais avec le dixième anniversaire du tremblement de terre. Je ne pourrais être plus heureuse que si nous arrivons au bout de ces 121 jours. Lorsque nous avons débuté le relais et allumé la torche, cela m'a fait pleurer. J'étais si heureuse. »

Chansons d’espoir et de gloire

L’hymne japonais, au ton solennel et mélancolique, a été joué au début de la journée. L’hymne olympique a suivi, ambitieux comme jamais.

Les sonorités de la conque, l’instrument le plus naturel de la mer, jouées par des artistes locaux, ont résonné au-delà des vagues. Le bruit sourd des tambours de Taiko a ensuite retenti. Puis les écoliers ont chanté sous les drapeaux agités du dôme du J-Village.

Avant que la torche soit allumée, un groupe d’enfants de Fukushima, concentrés sur leur tâche, a interprété une chanson lourde de sens nommée Hana Wa Saku (Les fleurs fleuriront), sous le toit translucide du centre d’entraînement qui laissait pénétrer la lumière du matin.

C’est ce même J-Village qui a servi de base au gouvernement japonais qui tentait de maîtriser la fusion du réacteur de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi après la catastrophe du 11 mars 2011. Il n’a été réutilisé comme centre d’entraînement de football qu’en 2019, et représente aujourd’hui un symbole de la reconstruction après les sombres jours qui ont suivi le tremblement de terre, coûtant la vie a des milliers de personnes au Japon.

Le J-Village était également le lieu où l’équipe de football féminin du Japon de 2011, connue sous le nom de Nadeshiko en référence aux fleurs roses de la montagne, symbole national de beauté et de force, s’est entraînée avant de réaliser l’un des plus grands exploits d’une équipe japonaise en compétition internationale.

Nadeshiko, dignes premiers porteurs

Iwashimizu et 14 membres de la Nadeshiko, les plus grandes héroïnes de l’histoire récente du sport japonais, sont apparues sur le devant de la scène, vêtues d’uniformes blancs et d’écharpes rouges. Elles étaient prêtes à inspirer le monde après avoir triomphé en finale face aux États-Unis (aux t.a.b), doubles championnes du monde, alors qu’elles ont terminé le match à 10.

Iwashimizu, qui a également remporté la médaille d’argent à Londres 2012, a pris la flamme avant ses partenaires et leur coach SASAKI Norio, dans un rythme calme, en phase avec ces premières lueurs de printemps. Elle a ensuite été suivie par les autres joueuses disposées en formation géométrique sur le terrain du J-Village avant d’arpenter les rues des environs du centre d’entraînement. Le tout dans des éclats de rire. Loin d'être triste, l'événement marquait le début d’une période pleine de joie.

« C’est dommage que les joueuses de l’étranger et Sawa [capitaine de l’équipe championne du monde et joueuse de l’année 2011] n’aient pas pu être présentes mais j’ai couru pour elles également », a déclaré le coach Norio Sasaki. « Le J-Village est sacré pour la Nadeshiko, et avoir choisi ce lieu comme point de départ du relais me rend très heureux. Je suis convaincu que ces Jeux vont inspirer, aider et animer le Japon. Je réalise que le pays tout entier fait face à une grande pression mais nous voulons apporter notre part d’aide. »

La flamme a ensuite été transmise au gardien de but de 16 ans OOWADA Asato, un lycéen de Fukushima qui a affiché un sourire éclatant lorsqu’il a reçu la flamme.

Puis c’était au tour des autres porteurs de la flamme japonais, choisis parmi les quelques 500 000 candidats. La flamme est passée de mains en mains, lentement, pour poursuivre sa route vers le chaudron du Stade olympique.

Dans les prochains jours, près de 10 000 porteurs se passeront la flamme olympique lors de ce relais qui a pour thème « Hope Lights our Way », reflétant la période difficile que traverse le monde entier. Le relais arrivera à Tochigi dès dimanche, puis à Gunma le 30 mars. Il traversera 47 préfectures et 859 municipalités et apportera l’espoir d’une nouvelle vie à la lueur de cette ancienne flamme, particulièrement résistante à l’épreuve du temps.