La technologie des sports adaptés alimente les Jeux

Date：2022-03-13 04:45:34 Source：China Daily

Mike Schultz participe à l'épreuve masculine de slalom incliné SB-LL1, vendredi à Zhangjiakou. AFP

Mike Schultz participe au slalom incliné SB-LL1 masculin, vendredi à Zhangjiakou. AFP

Les Jeux paralympiques d'hiver se sont développés au fil des ans pour inclure davantage de sports et de types de handicap.

Mike Schultz competes in the men's banked slalom SB-LL1 on Friday in Zhangjiakou. AFP

Plus de sports signifient plus de types d'équipements construits de toutes pièces pour s'adapter aux capacités des athlètes.

"Sans outils adaptés, nous ne serions pas en mesure de performer comme nous le faisons", a déclaré Mike Schultz, triple paralympique en snowboard. "Dans certains cas, cet outil ou cet appareil adaptatif est la différence de performance d'un athlète à l'autre."

Selon les directives du Comité international paralympique (CIP), les équipements sportifs adaptés doivent être sûrs à l'usage, réglementés par les règles du sport et ne peuvent pas améliorer artificiellement la performance d'un athlète.

Ils doivent également être disponibles dans le commerce pour tout athlète, plutôt que d'être des outils sur mesure conçus pour un petit nombre de personnes. Les athlètes enregistrent leur équipement pour approbation auprès du CIP plusieurs mois avant la compétition.

Des athlètes adaptés comme Schultz et Amy Purdy, triple médaillée paralympique en snowboard, finissent même par concevoir et fabriquer leurs propres prothèses afin de pouvoir participer aux compétitions.

"J'ai fini par personnaliser mes pieds et ma planche, en rétrécissant la planche et en me procurant des pieds plus grands", a déclaré Purdy, qui a subi une double amputation sous le genou à 19 ans après avoir développé une septicémie due à une méningite.

Les Jeux paralympiques d'hiver sont à la fois une plateforme pour les prouesses athlétiques et un testament pour l'ingénierie et la conception adaptatives innovantes.

"En tant qu'athlètes paralympiques, nous sommes d'abord des athlètes", a déclaré M. Schultz. "Nous travaillons tout aussi dur, voire plus, que les athlètes valides.

"La différence est que nous devons utiliser des outils pour combler le fossé entre ce qui est physiquement possible et ce qui ne l'est pas en raison de notre handicap." M. Schultz