Les Ethiopiens Guye Adola et Gotytom Gebreslase triomphent au Marathon de Berlin

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Il avait environ 25 000 coureurs sur la ligne de départ du 47e marathon de Berlin. L'Ethiopien Guye Adola remporte la victoire. Le Kenyan Bekele, considéré jusqu'alors comme le grand favori, franchit la ligne d'arrivée en troisième position. Gotytom Gebreslase remporte la course féminine.

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Guye Adola a remporté le 47e marathon de Berlin. L'Ethiopien a battu Gilbert Yegon du Kenya dans les derniers kilomètres. Le grand favori Kenenisa Bekele a terminé troisième. Personne n'a été en mesure de menacer le record mondial de 2:01:39 dimanche. La femme la plus rapide était l'Ethiopienne Gotytom Gebreslase, qui a couronné sa première à Berlin par une victoire.

Un marathon malgré la pandémie

Le dernier week-end de septembre 2021, les athlètes ont défilé dans la capitale allemande sous un brillant soleil d'automne. C'était la première fois que le marathon de Berlin se déroulait dans des conditions de pandémie après une interruption de deux ans.

Dimanche, à 9 h 15, le maire de Berlin, Michael Müller, toujours au pouvoir, a appuyé sur la gâchette de son pistolet de départ. Le coup de feu a été le signal sonore de la première vague de marathoniens pour les 42 kilomètres à travers le centre ville de Berlin.

Mais ce coup de feu a également été un signal pour le monde du sport : les grands événements sportifs peuvent être planifiés et sont réalisables. Le marathon était flanqué d'un concept d'hygiène élaboré qui a nécessité une grande planification de la part des athlètes participants et du public. Toutefois, selon les organisateurs, "le plus grand événement sportif de ce type depuis le début de la pandémie a été organisé avec succès."

Bekele a pris le départ en tant que favori.

24 796 coureurs de 117 pays ont été enregistrés par les organisateurs. Cela signifie que beaucoup moins de coureurs se sont présentés sur la ligne de départ que lors des courses précédentes (2019 : 47 000 coureurs). En revanche, le peloton de coureurs était riche en athlètes de haut niveau - ce qui s'explique peut-être aussi par le fait que les grandes scènes du sport mondial se sont faites plus rares depuis le début de la pandémie. Berlin offrait la possibilité de se faire une place dans le sport mondial.

Dans la course féminine, l'attention était principalement portée sur l'Ethiopienne Hiwot Gebrekidan, qui avait déjà réalisé un meilleur temps mondial à Milan (2:19:35 h). Purity Rionoripo du Kenya était considérée comme la plus grande concurrente.

Chez les hommes, les spectateurs sur le bord du parcours et devant les écrans à la maison avaient surtout les yeux rivés sur l'Éthiopien Kenenisa Bekele, qui a déjà remporté deux fois le marathon de Berlin et qui, en 2019, a manqué le record du monde d'Eliud Kipchoge (2:01:39) d'un rien : deux secondes. Il était déjà clair avant la course que Bekele, à 39 ans, n'aurait plus beaucoup d'occasions sur la scène mondiale de défier le meilleur temps mondial.

Surprise dans la course des hommes

Après 50 minutes, il est devenu évident que la tâche serait difficile pour Bekele. Le groupe de tête autour de l'éthiopien Guye Adola, Philemon Kacheran (Kenya) et les meneurs d'allure s'éloigne mètre par mètre du favori. Fallait-il qu'il rende hommage à sa maladie du C-19 de l'année dernière ? Mais Bekele a réussi à rejoindre le groupe de tête au kilomètre 25.

Cependant, au fur et à mesure que la course avançait, il devenait de plus en plus évident qu'aucun record du monde ne serait battu dimanche. Néanmoins, il y avait une course à gagner. Après 30 kilomètres, une triade s'est développée à l'avant entre les deux Adola, Bekele et le Kenyan Gilbert Yegon. Dans les derniers kilomètres, l'expérimenté Adola a réussi à se détacher et à franchir la ligne d'arrivée en première position. Yegon était deuxième et Bekele troisième.

La femme la plus rapide est Gebreslase

Six coureurs avec des meilleurs temps inférieurs à 2:25 heures ont pris le départ dimanche sur la route du 17 juin. Parmi eux se trouvait, Hiwot Gebrekidan, d'Ethiopie. Elle a cependant été distancée par sa compatriote Gotytom Gebreslase. Et avec elle, c'est devenu évident : le record féminin du parcours de Berlin, établi par la Kényane Gladys Cherono en 2018 avec un temps de 02:18:11, est en jeu.

Finalement, Gebreslase n'a pas pu maintenir le rythme élevé, mais a tout de même terminée première avec une avance confortable.

Deux Belges remportent le marathon des patineurs

Dès le samedi après-midi, les patineurs ont concouru sur la distance complète du marathon. La course a été remportée par les patineurs en ligne belges Bart Swings et Sandrine Tas.

Swings, 30 ans, a célébré son septième succès dans la capitale, mais a manqué de peu son record du parcours 2015, d'une seconde, en 56:50 minutes. Sandrine Tas s'est imposée pour la troisième fois sur le parcours du marathon de Berlin. Sandrine Tas a franchie la ligne d'arrivée après 1:13,40 heures.

Mesures d'hygiène pour le public

Les quelque 100 000 spectateurs présents sur le parcours de la course ont été invités à porter un masque médical et à garder une distance de 1,5 mètre. Tous ceux qui voulaient encourager les athlètes aux "points d'encouragement" désignés le long du parcours devaient, en plus de l'obligation de porter un masque, se conformer à la règle 3G, c'est-à-dire qu'ils devaient être vaccinés ou guéris ou présenter un test Corona négatif actuel - au mieux numériquement dans l'application Corona warning, l'application Luca ou l'application CovPass. Une documentation sur la présence était également requise, ce qui se fait via l'application Luca.

Les images télévisées ont montré que tous les spectateurs le long du parcours n'ont pas pris au sérieux leur obligation de porter un masque, mais les distances ont été largement respectées.