LIBRE EXPRESSION CULTURELLE : La Grande Réinitialisation ACT #4
Le virus et le Président act 4 : Enquête sur l’une des plus grandes tromperies de l'Histoire
La rédaction ouvre un espace de LIBRE EXPRESSION pour des auteurs dont leur ouvrage a été censuré. Cet espace de libre expression met en avant des livres, vidéos, illustrations, reportages... et des auteurs dont le contenu nous semble en phase avec l'actualité. Cela peut être des ouvrages culturels d'ordre sociétal, sportif, gastronomique, politique, artistique...
Ce livre est structuré autour de trois chapitres principaux, offrant une vue panoramique du futur paysage. Le premier évalue l'impact de la pandémie sur cinq « macro-catégories » principales : les facteurs économiques, sociétaux, géopolitiques, environnementaux et technologiques. Le deuxième examine les effets au niveau micro, sur des industries et des entreprises spécifiques. ...
Le virus et le Président : La Grande Réinitialisation
COVID-19: La Grande Réinitialisation Broché – 25 septembre 2020
de Klaus Schwab (Auteur), Thierry Malleret (Auteur)
Depuis ses débuts sur la scène internationale, la COVID-19 a radicalement bouleversé la manière de gouverner les pays, de vivre avec les autres et de participer à l’économie mondiale. « COVID-19 : la Grande réinitialisation » est un guide pour tous ceux qui veulent comprendre dans quelle mesure le nouveau coronavirus pourrait être source de perturbations et de souffrances, et quels changements sont nécessaires pour créer un monde plus inclusif, plus résilient et plus durable.Ce livre propose une analyse inquiétante et pourtant pleine d’espoir.
La COVID-19, la plus grande crise de santé publique de ce siècle, a entraîné une catastrophe économique phénoménale et empiré les inégalités déjà présentes.
Mais la force de l’être humain réside dans sa clairvoyance, son ingéniosité et, du moins dans une certaine mesure, sa capacité à prendre son destin en main et planifier un avenir meilleur. Ce livre nous montre par où commencer.Le Professeur Klaus Schwab est le fondateur et président du Forum Économique Mondial. Défenseur de la première heure du « capitalisme des parties prenantes », il est l’auteur de plusieurs ouvrages, y compris « La quatrième révolution industrielle ». Thierry Malleret est le directeur associé de Monthly Barometer, un service d’analyse prédictive succincte. Il a écrit plusieurs ouvrages économiques et articles universitaires et a publié quatre romans.
EXTRAIT DU LIVRE
INTRODUCTION
La crise mondiale déclenchée par la pandémie de coronavirus n'a pas d'équivalent dans l'histoire moderne. Elle plonge notre monde dans son intégralité et chacun de nous individuellement dans les moments les plus difficiles que nous ayons connus depuis des générations. Nul ne pourra ici nous accuser d’hyperbole. C'est notre moment décisif - nous allons devoir faire face à ses retombées pendant des années, et beaucoup de choses changeront à jamais. Elle entraînera des perturbations économiques d'une ampleur monumentale, créera une période dangereuse et instable sur de multiples fronts (politique, social, géopolitique), suscitera de profondes préoccupations environnementales et développera également l’étendue (pernicieuse ou non) de la technologie dans nos vies. Aucune industrie ou entreprise ne sera épargnée par l'impact de ces changements. Des millions d'entreprises risquent de disparaître et de nombreuses industries sont confrontées à un avenir incertain ; seules quelques-unes prospéreront. Sur le plan individuel, pour beaucoup, la vie telle qu'ils l'ont toujours connue vacille à une vitesse alarmante. Mais les crises profondes et existentielles favorisent également l'introspection et peuvent abriter un potentiel de transformation. Les points faibles du monde - notamment les fractures sociales, le manque d'équité, l'absence de coopération, l'échec de la gouvernance et du leadership au niveau mondial - sont plus que jamais à découvert, et la population estime que le temps est venu de se réinventer. Un monde nouveau va émerger, et il nous faut à la fois en imaginer et en dessiner les contours.
Au moment où nous écrivons ces lignes (juin 2020), la pandémie continue de s'aggraver à l'échelle mondiale. Beaucoup d'entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. Pour faire court, la réponse est : jamais. La normalité d'avant la crise est « brisée » et rien ne nous y ramènera, car la pandémie de coronavirus marque un point d'inflexion fondamental dans notre trajectoire mondiale. Certains analystes parlent d'une bifurcation majeure, d'autres évoquent une crise profonde aux proportions « bibliques », mais la substance reste la même : le monde tel que nous le connaissions pendant les premiers mois de 2020 n'est plus, dissous dans le contexte de la pandémie. Nous allons faire face à des changements radicaux d'une telle importance que certains experts parlent d’ères « avant coronavirus » et « après coronavirus ». Nous continuerons à être surpris par la rapidité et la nature inattendue de ces changements - car, en se rajoutant les uns aux autres, ils provoqueront des conséquences de deuxième, troisième, quatrième ordre et plus, des effets en cascade et des répercussions imprévues. Ce faisant, ils formeront une « nouvelle normalité » radicalement différente de celle que nous allons progressivement laisser derrière nous. Beaucoup de nos croyances et de nos hypothèses sur ce à quoi le monde pourrait ou devrait ressembler seront ébranlées au passage.
la Grande réinitialisation tente d'identifier et de mettre en lumière les changements à venir, et d'apporter une modeste contribution en décrivant ce à quoi pourrait ressembler leur forme la plus souhaitable et la plus durable.
Cependant, les déclarations générales et radicales (du type « tout va changer ») et les analyses tranchées qui suivent le principe du « tout ou rien », doivent être employées avec beaucoup de précaution. Bien sûr, la réalité sera beaucoup plus nuancée. En soi, la pandémie ne transformera peut-être pas complètement le monde, mais elle accélérera probablement bon nombre des changements déjà en cours avant qu'elle n'éclate, ce qui entraînera à son tour d'autres modifications. Seule certitude, ces changements ne seront pas linéaires et de fortes discontinuités prévaudront. COVID-19 : la Grande réinitialisation tente d'identifier et de mettre en lumière les changements à venir, et d'apporter une modeste contribution en décrivant ce à quoi pourrait ressembler leur forme la plus souhaitable et la plus durable.
Commençons par mettre les choses en perspective : les êtres humains existent depuis environ 200 000 ans, les bactéries les plus anciennes depuis des milliards d'années et les virus depuis au moins 300 millions d'années. Par conséquent, les pandémies ont très probablement toujours existé et ont fait partie intégrante de l'histoire de l'humanité depuis que l’on a commencé à se déplacer ; au cours des 2 000 dernières années, elles ont été la règle et non l'exception. En raison de leur nature intrinsèquement perturbatrice, les épidémies se sont avérées, tout au long de l'histoire, être source de changement durable et souvent radical : elles ont déclenché des émeutes, provoqué des affrontements entre les populations et des défaites militaires, mais aussi inspiré des innovations, redessiné les frontières nationales et souvent ouvert la voie à des révolutions. Les épidémies ont forcé les empires à changer de cap - comme l'Empire byzantin lorsqu'il fut frappé par la peste de Justinien en 541-542 - et certains même à disparaître complètement - lorsque les empereurs aztèques et incas ont succombé à des germes européens avec la plupart de leurs sujets. De plus, des mesures autoritaires pour tenter de les contenir ont toujours fait partie de l'arsenal politique.
Ainsi, les confinements et fermetures imposés à une grande partie du monde pour gérer la COVID-19 n’ont rien de nouveau. Ils ont couramment été utilisés pendant des siècles. Les premières formes de confinement sont apparues avec les quarantaines instituées dans le but de contenir la peste noire qui, entre 1347 et 1351, a tué environ un tiers des Européens. Du mot quaranta (qui signifie « quarante » en italien), l'idée d'enfermer les gens pendant 40 jours est née sans que les autorités ne comprennent vraiment ce qu'elles voulaient contenir, mais ces mesures ont été l'une des premières formes de « santé publique institutionnalisée » ayant contribué à légitimer « l’accumulation du pouvoir » par l'État moderne. La période de 40 jours n'a aucun fondement médical ; elle a été choisie pour des raisons symboliques et religieuses : l'Ancien et le Nouveau Testament font souvent référence au nombre 40 dans le contexte de la purification - en particulier les 40 jours du Carême et les 40 jours de déluge dans la Genèse.
La propagation des maladies infectieuses a cette capacité unique d’alimenter la peur, l'anxiété et l'hystérie de masse. Ce faisant, comme nous l'avons vu, elle met également au défi notre cohésion sociale et notre capacité collective à gérer une crise. Les épidémies sont, par nature, source de divisions et de traumatismes. L’ennemi contre lequel nous luttons est invisible ; notre famille, nos amis et nos voisins peuvent tous devenir des sources d'infection ; ces rituels quotidiens que nous chérissons, comme retrouver un ami dans un lieu public, peuvent devenir un vecteur de transmission ; et les autorités qui tentent de nous protéger en appliquant des mesures de confinement sont souvent perçues comme des représentants de l'oppression. Tout au long de l'histoire, le schéma important et récurrent a été de chercher des boucs émissaires et de rejeter la faute sur l'étranger. Dans l'Europe médiévale, les Juifs ont presque toujours fait partie des victimes des pogroms les plus notoires provoqués par la peste. Un exemple tragique illustre ces propos : en 1349, deux ans après que la peste noire ait commencé à se répandre sur le continent, à Strasbourg, le jour de la Saint-Valentin, il a été demandé aux Juifs, accusés de propager la peste en polluant les puits de la ville, de se convertir. Environ 1 000 d'entre eux ont refusé et ont été brûlés vifs. Cette même année, les communautés juives d'autres villes européennes ont été anéanties, ce qui les a obligées à migrer massivement vers la partie orientale de l'Europe (en Pologne et en Russie), modifiant ainsi de façon permanente la démographie du continent. Ce qui est vrai pour l'antisémitisme européen s'applique également à la montée de l'État absolutiste, au retrait progressif de l'Église et à de nombreux autres événements historiques pouvant être attribués dans une large mesure aux pandémies.
Contrairement à certaines épidémies passées, la COVID-19 ne constitue pas une nouvelle menace existentielle. Elle n'entraînera ni famine massive imprévue, ni défaite militaire majeure, ni changement de régime.
Les changements ont été si divers et étendus qu'ils ont conduit à la « fin d'une ère de soumission », mettant un terme à la féodalité et au servage et menant à l'ère des Lumières. Pour faire simple : « La peste noire a peut-être été le début non reconnu de l'homme moderne. » Si des changements sociaux, politiques et économiques aussi profonds ont pu être provoqués par la peste dans le monde médiéval, la pandémie de COVID-19 pourrait-elle marquer le début d'un tournant similaire avec des conséquences durables et dramatiques pour notre monde actuel ? Contrairement à certaines épidémies passées, la COVID-19 ne constitue pas une nouvelle menace existentielle. Elle n'entraînera ni famine massive imprévue, ni défaite militaire majeure, ni changement de régime. Aucune population entière ne sera exterminée ou déplacée en raison de la pandémie. Cela n'en fait pas pour autant une analyse rassurante. En réalité, la pandémie exacerbe considérablement les dangers préexistants auxquels nous n'avons pas réussi à faire face de manière adéquate depuis trop longtemps. Elle accélérera également les tendances inquiétantes qui se sont développées sur une longue période.
Comme l'ont souligné de nombreux chefs d'État et de gouvernement en pleine pandémie, nous sommes en guerre, mais avec un ennemi invisible, et bien sûr de manière métaphorique
Pour commencer à élaborer une réponse valable, nous avons besoin d'un cadre conceptuel (ou d'une simple carte mentale) pour nous aider à réfléchir à ce qui nous attend et à y donner un sens. Les perspectives offertes par l'histoire peuvent être particulièrement utiles. C'est pourquoi nous recherchons si souvent un « ancrage mental » rassurant capable de servir de référence lorsque nous sommes contraints de nous poser des questions difficiles sur ce qui va changer et dans quelle mesure. Pour ce faire, nous recherchons des précédents, avec des questions telles que : la pandémie est-elle comparable à la grippe espagnole de 1918 (dont on estime qu'elle a tué plus de 50 millions de personnes dans le monde en trois vagues successives) ? Pourrait-elle ressembler à la Grande Dépression qui a commencé en 1929 ? Y a-t-il une quelconque ressemblance avec le choc psychologique infligé par le 11 septembre ? Y a-t-il des similitudes avec ce qui s'est passé avec le SRAS en 2003 et la grippe H1N1 en 2009 (même à une échelle différente) ? Serait-ce comparable à la grande crise financière de 2008, mais en bien pire ? La réponse correcte, bien que fâcheuse, à toutes ces questions est : non ! Aucun de ces évènements ne correspond à la portée et au schéma de la souffrance humaine et de la destruction économique causées par la pandémie actuelle. Les retombées économiques, en particulier, ne ressemblent à aucune crise de l'histoire moderne. Comme l'ont souligné de nombreux chefs d'État et de gouvernement en pleine pandémie, nous sommes en guerre, mais avec un ennemi invisible, et bien sûr de manière métaphorique : « Si ce que nous vivons peut effectivement avoir le nom de guerre, ce n'est certainement pas une guerre typique. Après tout, l'ennemi d'aujourd'hui est commun à toute l'humanité. »
En outre, l'économie d'aujourd'hui ne ressemble en rien à celles des siècles passés qui reposaient sur le travail manuel et les terres agricoles ou l'industrie lourde.
Cela étant dit, la Seconde Guerre mondiale pourrait tout de même être l'un des points d'ancrage mentaux les plus pertinents dans l'effort d'analyse de ce qui va suivre. La Seconde Guerre mondiale a représenté la quintessence de la guerre de transformation, déclenchant non seulement des changements fondamentaux dans l'ordre mondial et l'économie mondiale, mais entraînant également des changements radicaux dans les attitudes et les croyances sociales qui ont finalement ouvert la voie à des politiques et des dispositions de contrat social radicalement nouvelles (comme l'entrée des femmes sur le marché du travail avant qu’elles n’obtiennent le droit de vote). Il existe évidemment des différences fondamentales entre une pandémie et une guerre (que nous examinerons plus en détail dans les pages suivantes), mais l'ampleur de leur pouvoir de transformation est comparable. Toutes deux ont le potentiel d'être une crise de transformation atteignant des proportions qui auraient été inimaginables auparavant. Cependant, nous devons nous méfier des analogies superficielles. Même dans le pire des scénarios, la COVID-19 tuera beaucoup moins de personnes que les grandes pestes, y compris les pestes noires, ou que la Seconde Guerre mondiale. En outre, l'économie d'aujourd'hui ne ressemble en rien à celles des siècles passés qui reposaient sur le travail manuel et les terres agricoles ou l'industrie lourde. Toutefois, dans le monde hautement interconnecté et interdépendant d'aujourd'hui, l'impact de la pandémie ira bien au-delà des statistiques (déjà stupéfiantes) concernant « simplement » les décès, le chômage et les faillites.
COVID-19 : la Grande réinitialisation a été écrit et publié au milieu d'une crise dont les conséquences se feront sentir pendant de nombreuses années. Il n'est pas étonnant que nous nous sentions tous un peu désorientés - un sentiment bien compréhensible lorsqu'un choc extrême s’abat, apportant avec lui l’inquiétante certitude que ses répercussions seront à la fois inattendues et inhabituelles. Cette étrangeté est bien saisie par Albert Camus dans son roman de 1947, La Peste : « Mais tous ces changements dans un sens, étaient si extraordinaires et s’étaient accomplis si rapidement, qu'il n'était pas facile de les considérer comme normaux et durables. » Maintenant que l'impensable est à notre porte, que se passera-t-il ensuite, au lendemain de la pandémie, puis dans un avenir proche ?
Au minimum, comme nous le dirons, la pandémie accélérera les changements systémiques déjà apparents avant la crise
Il est bien sûr beaucoup trop tôt pour prédire avec une précision raisonnable les implications de la COVID-19 en termes de changements considérables, mais l'objectif de ce livre est d'offrir quelques lignes directrices cohérentes et théoriquement fiables sur la suite éventuelle des événements, et de le faire de la manière la plus complète possible. Notre but est d'aider nos lecteurs à saisir le caractère multidimensionnel des changements à venir. Au minimum, comme nous le dirons, la pandémie accélérera les changements systémiques déjà apparents avant la crise : le retrait partiel de la mondialisation, la séparation croissante entre les États-Unis et la Chine, l'accélération de l'automatisation, les préoccupations relatives à la surveillance accrue, l'attrait croissant des politiques en matière de bien-être, la montée du nationalisme et la crainte de l'immigration qui en découle, la montée de la puissance technologique, la nécessité pour les entreprises d'avoir une présence en ligne encore plus forte, parmi beaucoup d'autres. Mais elle peut aller au-delà d'une simple accélération en modifiant des choses qui semblaient auparavant immuables. Elle pourrait ainsi provoquer des changements qui auraient semblé inconcevables avant que la pandémie ne frappe, tels que de nouvelles formes de politique monétaire comme l'« helicopter money » (déjà acquis), le réexamen/réétalonnage de certaines de nos priorités sociales et une recherche accrue du bien commun comme objectif politique, la notion d'équité acquérant un pouvoir politique, des mesures radicales en matière de bien-être et de fiscalité, et des réalignements géopolitiques drastiques.
Vous l’avez compris, nous devrions profiter de cette occasion sans précédent pour réimaginer notre monde, afin de le rendre meilleur et plus résilient
L’idée principale est la suivante : les possibilités de changement et le nouvel ordre qui en résulte sont désormais illimités et n’ont d’autre frein que notre imagination, pour le meilleur ou pour le pire. Les sociétés pourraient être sur le point de devenir plus égalitaires ou plus autoritaires, ou orientées vers plus de solidarité ou plus d'individualisme, favorisant les intérêts de quelques-uns ou du plus grand nombre ; les économies, lorsqu'elles se rétabliront, pourraient prendre le chemin d'une plus grande inclusion et d’une meilleure adéquation à nos biens communs mondiaux, ou bien elles pourraient recommencer à fonctionner comme avant. Vous l’avez compris, nous devrions profiter de cette occasion sans précédent pour réimaginer notre monde, afin de le rendre meilleur et plus résilient lorsqu'il réapparaîtra de l'autre côté de cette crise.
Nous sommes conscients que tenter de couvrir la portée et l'ampleur de toutes les questions abordées dans ce livre est une tâche énorme, qui pourrait même ne pas être possible. Le sujet et toutes les incertitudes qui s'y rattachent sont gargantuesques et auraient pu remplir les pages d'une publication cinq fois plus grande que celle-ci. Mais notre objectif était d'écrire un livre relativement concis et simple pour aider le lecteur à comprendre ce qui va se passer dans une multitude de domaines. Pour interrompre au minimum le flux du texte, les informations de référence apparaissent à la fin du livre et les attributions directes ont été simplifiées. Publié en pleine crise et alors que de nouvelles vagues d'infection sont attendues, il évoluera en permanence pour tenir compte de la nature changeante du sujet. Les prochaines éditions seront mises à jour en fonction des nouvelles découvertes, des dernières recherches, des mesures politiques révisées et des réactions des lecteurs.
Ce volume est un hybride entre une version succincte d'un ouvrage académique et un essai. Il comprend de la théorie et des exemples pratiques, mais il est principalement explicatif, fournissant de nombreuses conjectures et idées sur ce à quoi le monde post-pandémique pourrait, et peut-être devrait, ressembler. Il n'offre ni simple généralisation ni recommandation pour un monde qui évolue vers une nouvelle normalité, mais nous pensons qu'il sera utile.
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