"Où va la France ?" LE PRESIDENT EN CAMPAGNE
Dernière mise à jour : 16 déc. 2021
NOUS SOMMES UN PAYS DE TOUS LES POSSIBLES !
Entretient réalisé le 12 décembre 2021 : Le président Emmanuel Macron défend son programme sous un voile de pré campagne présidentielle.
Entretient réalisé le 12 décembre 2021 : Le président Emmanuel Macron défend son programme sous un voile de pré campagne présidentielle.
Il se fait lui même le commercial de sa future campagne politique aux frais de TF1.
Durant son interview, le président se félicite de son mandat. Pour lui, "la France va dans le bon sens". Tout est bien, tout a été fait pour que le peuple puisse reprendre du pouvoir d'achat.
photo - J.Polidori
Sa politique intérieure est l'une d'après lui, des meilleures. Ensuite, il lit une lettre d'une classe de CM1/CM2 en hommage à Joséphine Baker en énumérant des prénoms d'ethnies différentes. En citant les Maires, il prépare les signatures, tout en parlant de la justice et de la police. Il ratisse large pour séduire un électorat potentiel qui s'est éloigné depuis le début de son mandat. 22h53, TF1 dévoile au président un micro trottoir orienté et non objectif. Et il s'en félicite.
- Noël sans panique ? "Entre Noël et le jour de l'An, nous auront beaucoup de cas de Covid à l'hôpital. Tout sera mis en place pour que les Français puissent accéder à leur dose de rappel, c'est une question d'organisation collective. On est reparti pour beaucoup vacciner. Il faut le faire car il est établie qu'après 5 mois, vous n'êtes plus suffisamment bien protégés. [...] J'appelle tous nos compatriotes à se faire vacciner. Pour les enfants entre 5 et 11 ans, je pense que c'est souhaitable, mais c'est le choix des parents".
- "Où va la France ?" lance la journaliste de TF1
"Je pense que c'est utile. Il est bon de voir où notre pays se trouve, pour ne pas perdre le fil", "Ca n'a pas été facile pour nous tous, notre pays a traversé des moments de succès économiques, il sont encore là, mais aussi des moments très difficiles".
- "Vacciner, vacciner, vacciner"
"On va continuer à avancer avec, au fond, les trois piliers de notre action : vacciner, vacciner, vacciner. Il y a une fatigue. Ces variants peuvent résister un peu mieux, il faudra un vaccin qui s'adapte aux nouvelles formes, il est vraisemblable que l'on aille pour cela avec ce virus. [...] Nous ne sommes pas dans une société de contrôle, mais dans une société de responsabilité, nous n'avons jamais perdu le débat démocratique sur ses sujets, nous n'allons pas vivre pour l'éternité avec ce virus. Il va disparaître ou redevenir saisonnier [...] Il faut nous préserver, nous protéger de manière proportionnée". - La vaccination des enfants
"Les autorités sanitaires ont expliqué que le vaccin était bon pour protéger les enfants. On voit un virus qui tourne beaucoup parmi les enfants, il circule, même s'il fait souvent des formes asymptomatiques. Donc je pense que c’est souhaitable. Après, c’est le choix des parents, il n’y aura pas d’obligation. Nous n’avons aujourd’hui pas émis d’obligation et je pense qu’il faut informer les parents"
- La santé
Le président détourne la question. Il ne répond pas vraiment à celle posée par la Journaliste
Audrey Crespo-Mara.
"Il faut réapprendre à être souverain"
"Ce qu'il s'est passé en mars 2020, c'était comme une situation de guerre. Les masques devenaient rares, nous en avions tous besoin. Et là nous avons une sujet, celui de la dépendance. [...] On va pas se renfermer, mais il faut réapprendre à être souverain, à produire par nous-mêmes". Déclare le président de la république Emmanuel Macron.
Cette France qui travaille et gagne peu, cette France qui se sent invisible, il faut l'entendre.
- "Toutes les paroles ne se valent pas", dit Macron Le chef de l'Etat frôle timidement le sujet de la crise des gilets jaunes. "Je condamne avec force ceux qui instrumentalise les violences. La violence est là dans notre société, il y a de la rancœur. Toutes les paroles ne se valent pas, nous avons créé un système où l'on pense que chacun a une parole qui vaut celle des autres. Ce n'est pas le cas. La parole d'un député élu par le peuple n'a pas la même valeur que celle d'un manifestant lorsqu'il s'exprime sur le sort de la nation ; la parole d'un scientifique ne vaut pas celle de celui qui ne sait pas sur des sujets d'expertise. Chaque dignité de chaque individu est égale oui, mais tout ne se vaut pas". "La crise des gilets a dit beaucoup des peurs profondes dans notre pays. Cette France qui travaille et gagne peu, cette France qui se sent invisible, il faut l'entendre. On ne peu pas faire comme si ça n'existait pas. La révolution est possible, mais il faut la faire avec cette France là. Ce sont des gens qui nous ont dit : Vous ne nous voyez pas".
- Été 2018 : Emmanuel Macron et Benalla : "En 2018, ce n'est pas Alexandre Benalla qui a été attaqué, c'est moi, l'opposition parlait d'une affaire d'Etat, ça a été une affaire d'été. Qu'en est-il ressorti ? Alexandra Benalla n'as pas été protégé au delà de ce qu'il devait, il a été établi qu'il n'y avait pas de système parallèle à l'Elysée, voilà. Comme dirait l'un de mes prédécesseurs, ça a fait pschitt, hein"
Emmanuel Macron, au sujet de la photo prise avec un jeune délinquant, faisant un doigt d'honneur à ses côtés
- "Des moments de relâchements" "Je n'avais pas à exposer l'image de la fonction, il y a dans les quelques moments de relâchement, quelque chose qui peut choquer", dit Emmanuel Macron, au sujet de la photo prise avec un jeune délinquant, faisant un doigt d'honneur à ses côtés".
Je reste avec autant de volonté de bousculer le système, mais j'ai appris une chose, c'est qu'on ne fait pas faire bougé les choses en blessant les gens.
- Mea culpa : "J'ai blessé des gens" Interrogé sur ses petites phrases polémiques, notamment sur les propos tenus à un jeune homme pour qu'il trouve du travail, il dit qu'il n'aurait plus la même attitude. "Certainement pas, je ne dirais pas la même chose. Il y a des mots qui peuvent blesser. C'est inacceptable, j'ai appris. [...] J'ai cette formule qui, si on la prend comme ça, est terrible, blessante. Je reste avec autant de volonté de bousculer le système, mais j'ai appris une chose, c'est qu'on ne fait pas faire bougé les choses en blessant les gens. A certains moments, j'ai blessé les gens, je ne m'étais pas rendu comme à cet instant. [...] Moi je crois beaucoup en la capacité d'avoir un idéal pour notre pays, et à la ténacité pour y arriver".
En 2018, sur l'hôpital, je ne mesure pas assez le niveau de l'urgence.
- "Oui, j'ai appris", dit Emmanuel Macron "On a le droit de ne pas être la caricature dans laquelle on veut vous enfermer. Mes valeurs ne sont pas celles d'un "président des riches". Je suis pour un pays fort mais pour un pays juste. Mais oui, j'ai appris, je suis plus sensible sur certaines choses sans doute. En 2018, sur l'hôpital, je ne mesure pas assez le niveau de l'urgence. [...] Il faut trancher, nos conseils de défense permettre d'instruire la décision, et puis il y a contrôle démocratique, les deux chambres ont corrigé la copie du gouvernement. Mais oui on s'est aperçu que c'est parfois trop long, il faut changer certaines choses. Nous sommes devenus un pays où la place de la norme a pris trop de place, il nous faut simplifier".
- Covid, Emmanuel Macron veut jouer le coté de la bienveillance "Beaucoup de nos compatriotes sont fatigués. Mais je pense que chaque centimètre que nous arrivons à conquérir est utile. Nous maîtrisons aujourd’hui mieux la situation qu’il y a un an. Le virus revient avec l’hiver, c’est normal, plus fort. Nous allons résister, mais il faut continuer de nous vacciner, de nous protéger ! Nous sommes vulnérables et on parle du vivant. Et voilà, nous retrouvons l’humilité qui va avec notre condition. Et donc, oui, l’humanité ne pensait pas à l’hiver 2020, presque s’arrêter, se calfeutrer parce qu’il y avait un virus"
"Le lait est sorti de la casserole", dit Emmanuel Macron pour expliquer la crise des gilets jaunes
"On a pris des décisions qui ont été mal vécues par certains de nos concitoyens. Les 80 km/h était une bonne mesure, mais peut-être appliquée de manière trop aléatoire", "cette mesure, cumulée avec le prix de l'essence qui montait... Le lait est sorti de la casserole"
- Emmanuel Macron défend son programme scolaire
"On a réinvesti dans nos maternelles. Partout dans les quartiers les plus pauvres de nos territoire, on a dédoublé les classes. On a mis en place des tests, on a réformé le baccalauréat, on a investi dans les universités. On a mis plus d'argent, il faudra en mettre davantage. Mais il faut reconnaître davantage la fonction des enseignants".
il faut produire plus, pour avoir un pays qui crée plus de richesse pour payer notre modèle sociale. Et cela nous permettra de financer la réforme de l'autonomie.
- Les retraites : "Il faudra travailler plus longtemps"
"Aujourd'hui il est clair qu'il nous faut travailler plus longtemps. Nous tous, nous devons y être préparer. Ce ne veut pas dire la même réalité pour tout un chacun, on doit adapter ce temps de vie au travail vis à vis des métiers les plus difficiles ; et puis il nous faut sortir des régimes spéciaux, qui ont créé des inégalités. Mais on cœur de la réforme, il y a cette idée : il faut produire plus, pour avoir un pays qui crée plus de richesse pour payer notre modèle sociale. Et cela nous permettra de financer la réforme de l'autonomie".
- "On ne transforme pas un pays en 5 ans"
Selon lui, "on ne transforme pas le pays en 5 ans", jugeant de sa responsabilité l'importance de "voir sur 10 ans".
Que Valérie Pécresse soit prévenue, elle qui souhaite supprimer 150 000 postes de fonctionnaires
- Emmanuel Macron : "Il faut du sérieux sur les fonctionnaires"
Que Valérie Pécresse soit prévenue, elle qui souhaite supprimer 150 000 postes de fonctionnaires : "Le cœur des économies ne sont pas à faire sur les postes des fonctionnaires. Où sont-ils ? Dans l'enseignement, dans l'armée, dans la police, dans la magistrature... On en a besoin", dit-il, ajoutant que des postes peuvent être non renouvelés "si l'on cible bien où, dans quelle administration". Reduction des fonctionnaires, moderniser avec moins de services
La parole s'est libérée, mais il y a aussi un changement profond qui doit l'accompagner pour que le système fonctionne pour que les victimes aient le courage de parler"
- Les violences faites aux femmes
"Ce sujet, c'est une réalité depuis longtemps, nous l'avons pris à bras le corps dès le début du quinquennat. On a mis en place un numéro d'appel, des systèmes d'alerte dans les supermarchés, les pharmacies... La parole s'est libérée, mais il y a aussi un changement profond qui doit l'accompagner pour que le système fonctionne pour que les victimes aient le courage de parler".
On a augmenté de 100 euros le niveau du smic
- "J'ai pas d'obsession à l'égard de l'argent", dit-il défendant ses réformes
"On ne réussit pas à construire une force économique si nous n'avons pas des gens qui investissent et qui créent des entreprises. J'ai pas d'obsession à l'égard de l'argent. Je veux simplement que l'on retrouve la fierté des réussites. Les choses ont été faites, par ailleurs, pour les classes moyennes. On a augmenté de 100 euros le niveau du smic. Nous avons augmenté de 100 euros par mois l'allocation handicapés, le minimum vieillesse pareil. Nous avons augmenté la retraite agricole, pour les plus modestes nous avons eu une action résolue"
- Emmanuel Macron s'exprime sur Nicolas Hulot
"Les ministres ont les mêmes devoirs mais aussi les mêmes droits que les autres, la présomption d'innocence en fait partie. En 2008, nous sommes allés le voir avec le Premier ministre, nous nous sommes confrontés à un homme qui a nié, avec vigueur, assurant sur toutes les accusations, que cela n'avait jamais existé. Voilà, il est resté ministre".
- Une pique à Eric Zemmour sur la laïcité
"Certains jouent sur les peurs et les exaltent. [...] La laïcité, ce n'est pas l'effacement des religions, c'est le respect de chacun, que chaque citoyen peut croire, mais qu'il ne peut pas invoquer sa religion pour refuser les règles de la République. Des millions le font, tranquillement. [...] Il ne font jamais opposer les uns contre les autres". Le chef de l'Etat lit un texte, une lettre adressée par des enfants sur Joséphine Baker. "C'est un texte rêvé, des enfants qui déclarent leur amour pour la République. [...]Aimer ce commun qui est le notre, c'est de reconnaitre que nous avons d'abord des devoirs et ensuite des devoirs", dit-il.
- "Le grand remplacement n'est pas là"
"Nous avons pas suffisamment fait le travail d'intégration et nous avons poussé les gans dans certains quartiers, qui cumulaient tous les problèmes. Et depuis quelques années l'immigration augmentent, c'est une réalité. Pourquoi ? Parce qu'il y a des crises dans certains pays étrangers et que les réseaux de trafiquants sont mieux organisés. [...] On a besoin d'aider l'Afrique à réussir sa transition écologique, en même temps qu'il faut réformer les règles d'entrée à nos frontières extérieures avec une réforme de l'espace Schengen".
- Sur la réforme de la justice
"Le Premier ministre a augmenté de 30% le budget de la Justice, il faut lui rendre hommage pour cela. [...] On ne peu pas dire à nos concitoyens "Vous avez un sentiment d'insécurité, l'insécurité elle est là, c'est un problème pour des millions de nos concitoyens, il faut le régler".
- Sur la crise des sous-marins : "C'est une forfaiture"
"Joe Biden a lui-même reconnu en conférence de presse que les Etats-Unis d'Amérique s'était comporté de manière inélégante. [...] Le contrat australien, c'est une forfaiture. les Australiens se sont mal comportés : leurs dirigeants, ce gouvernement, pas leur peuple".
nous sommes le pays de tous les possibles.
- "J'ai appris à mieux aimer les Français"
"J'ai appris à mieux les aimer. J'ai beaucoup parlé avec Hubert Germain, qui me disait que la France avait besoin de bienveillance. [...] Parfois j'ai été dur, impétueux. J'ai appris à vivre les peines et du coup à aimer mieux, avec plus d'indulgence. On a traversé cette période de crise ensemble. [...] Au fond, de manière inédite dans notre histoire - je suis arrivé dans la vie politique en 2014, c'est inédit - je suis arrivé dans leur vie sans leur être familier. Parfois donc, les décisions que vous prenez sont mal interprétées. Aujourd'hui j'aime les Français follement, nous sommes un peuple qui dans un moment comme celui-ci, fait confiance à un jeune homme de 39 ans, un peuple qui veut avancer, nous sommes le pays de tous les possibles".
- Sur sa candidature en 2022 : "Ai-je des ambitions pour notre pays au-delà d'avril prochain ? D'évidence"
"Ai-je des ambitions pour notre pays au-delà d'avril prochain ? D'évidence. Mais je me dois actuellement prendre des décisions, je dois encore assumer la responsabilité qui est la mienne, et que je doive consolider mes convictions. Je pense qu'après ce qu'on a traversé, l'on doit se poser des questions sincères à soi-même. [...] Je ne suis pas accroché au pouvoir, je ne peux juste pas répondre à cette question actuellement".. Ma seule obsession c'est d'être à la hauteur de cet honneur".
FIN de l'Entretient du 16 décembre 2021 réalisé le 12 décembre 2021 : source l'internaute & SLM
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