PORTRAIT : MARIANNE FATTON
LES PLAISIRS SIMPLES ET SPORTIFS DE MARIANNE FATTON
La troisième étape de la coupe du monde de ski et d'alpinisme qui a fait étape à Flaine nous amène à tirer le portrait de cette fabuleuse sportive pleine de vie !
Marianne Fatton en bronze La Vaudruzienne s'est à nouveau illustrée en Coupe du monde de ski-alpinisme. Elle a pris la troisième place de l'épreuve individuelle disputée à Flaine, en Haute-Savoie lors du week-end du 5/6 février 2021.
La course individuelle constitue la discipline la plus complète du ski-alpinisme.
Marianne Fatton coté performance : Sur le podium. L’athlète de Dombresson a pris la troisième place de la course individuelle disputée vendredi à Flaine, en Haute-Savoie, lors de la troisième manche de la Coupe du monde de ski-alpinisme. Marianne Fatton a concédé 5 minutes 29 à la gagnante, la Française Axelle Gachet-Mollaret. La course individuelle constitue la discipline la plus complète du ski-alpinisme. Elle dure entre 1h30 et 2 heures : elle comprend montée à skis, portage et aussi descente.
Une épreuve de sprint est encore agendée samedi dans la station française. En décembre dernier en Italie, Marianne Fatton avait remporté, dans cette discipline, la première manche de la Coupe du monde. /mne
BIO :
Marianne est membre de l'équipe suisse de skimo et a remporté la Coupe du monde 2020.
Date de naissance : 16.12.1995
Montagne d'origine : Chasseral en Suisse
Station de ski préférée : Arolla
Qu'est-ce qui vous a amené à faire du ski ?
Mes parents lorsqu'ils s'entraînaient pour la Patrouille des Glaciers.
Qu'est-ce que vous aimez le plus dans le ski ?
Les descentes ! Ou atteindre un beau sommet.
Votre plus beau souvenir sur les skis ?
La victoire sur le petit PDG avec Florence Buchs et Déborah Chiarello. Nous avons établi un nouveau record sans nous y attendre. C'était super cool de partager ça avec deux supers amies.
Votre plus grande fierté ?
Avoir gagné le classement général de la Coupe du monde 2020
Un objectif ou un rêve que vous voulez réaliser dans le futur ?
Améliorer ma technique d'alpinisme pour pouvoir aller partout où je veux.
Quelles sont les personnes qui vous inspirent ?
Christina Favre-Moretti, Mireilla Miro, Laetitia Roux, Kilian Jornet, Emelie Forsberg... Beaucoup de gens !
Qu'est-ce que vous aimez faire quand vous ne skiez pas ?
Faire des photos, des dessins avec Illustrator ou lire des livres sur la santé.
Cette Neuchâteloise de 20 ans est l’un des grands espoirs suisses du ski-alpinisme. Entre héritage familial et envie, elle a des arguments à faire valoir.
Elle aime mettre ses tartines au micro-ondes pour que le miel soit coulant, se baigner dans les petits lacs de montagne à l’eau glacée et ressentir cette sensation de brûlure une fois qu’elle en ressort, et aussi retrouver son lit après avoir dû le quitter durant quelques nuits. Mais ce que Marianne Fatton apprécie par-dessus tout, c’est d’atteindre les sommets pour pouvoir admirer la vue aux alentours. Comme Amélie Poulain, cette toute jeune habitante de Dombresson (NE), âgée de 20 ans, aime les plaisirs simples et semble promise à un fabuleux destin… sportif.
Le palmarès de Marianne ne cesse en effet de s’étoffer. L’an dernier, elle a remporté le sprint de l’épreuve juniors des championnats du monde de ski-alpinisme à Verbier. « J’ai créé la surprise en gagnant cette course. Cela a été ma première médaille au niveau international, j’étais sur une autre planète. » Ce bon résultat en a appelé d’autres cette saison, désormais dans la catégorie « espoir » au niveau international et « élite » à l’échelle nationale. Marianne a ainsi, notamment, conquis le titre suisse en sprint, en janvier, dans les Grisons.
Un « changement qui me convient bien », affirme l’intéressée, avant d’ajouter avec un indéfectible sourire : « Il faut que j’améliore mon endurance, car j’ai les cuisses qui chauffent vite en descente. Habitant à Neuchâtel, je souffre aussi facilement du mal de l’altitude. Mais cela m’offre une marge de progression et une grande motivation à l’entraînement (entre 6 et 13 h par semaine suivant la période, ndlr) ».
Une histoire de famille Les antécédents familiaux parlent en sa faveur : la mère de Marianne, d’origine tchèque, a concouru sous les couleurs de cette nation dans des compétitions majeures de ski de fond – notamment lors des Jeux Olympiques d’Alberville, en 1992. Quant à son père, il a été champion d’Europe juniors de courses pédestres CIME. (...)
source : 30° Degrés Magazine : Frédéric Rein | Photo: Gérard Berthoud - Société Life Magazine - RTN.ch - pomoca
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