SKATEBOARD FORZA ITALIA : L'ITALIE OLYMPIQUE TOKYO 2021
Trois Italiens aux Jeux Olympiques : Du skate de rue aux skateparks, les voici projeté vers les cinq anneaux Olympiques.
L'ÉQUIPE ITALIENNE OLYMPIQUE AU GRAND COMPLET POUR TOKYO 2021
Ale Mazzara-Asia Lanzi-Ivan Federico - PDR
"Le nôtre est un art, pas seulement un sport".
La paix a éclaté entre le skateboard et le Foro Italico (quartier à Rome). Après les années de plaintes concernant les mosaïques endommagées par des riders, une nouvelle ère a commencé. Le championnat du monde de "street", l'une des deux spécialités olympiques qui fera ses débuts à Tokyo, l'a baptisé avec un succès retentissant qui a rempli le stade Nicola Pietrangeli.
Avec un public composé de pratiquants, planche sour le bras et à la main, au point de ne plus faire la distinction entre spectateurs et participants. Le spectacle était assuré par des rides magiques.
"Le CIO met en avant trois mots pour les nouveaux sports : urbain, jeune et durable. Pour les deux premiers, urbain et jeune, le skateboard est le meilleur. En travaillant sur le durable, c'est-à-dire sur les installations, nous pouvons avoir un grand avenir", explique avec enthousiasme Sabatino Aracu, le président italien des sports de roller.
En bref, la formule consiste à combiner grande compétition et sport de base. Ce n'est pas un hasard si Vito Cozzoli, président-adjoint de Sport et Santé, qui a organisé l'événement avec la fédération, a annoncé l'ouverture de la piste au public pour tout l'été à partir du 15 juillet.
EFFET TOKYO OU EFFET KISS COOL !
Le fait est que la perspective des débuts olympiques a donné un choc au skate italien. Les Japonais, qui ont balayé Rome avec Yuto Hurigome et Aori Nishimura, ont grandi au point de mettre en difficulté les légendes brésiliennes (la recordwoman en termes de popularité est Leticia Bufoni, l'ex-petite amie de Neymar, mais il y a aussi une jeune fille de treize ans qui bouge comme une vétérante, Rayssa Leal) ou l'américaines (la numéro un mondiale, également en termes de followers, est la Californienne Nyjah Huston).
"J'ai toujours considéré que c'était une grande opportunité d'aller aux Jeux, il suffit de penser à toutes les écoles de skate qui ont vu le jour en Italie ces derniers mois. Mais tout le monde n'est pas de cet avis, certains voient dans les Jeux olympiques le risque de perdre une identité. Mais pour moi, le skateboard restera toujours le skateboard", déclare Asia Lanzi, de Cento, Ferrare, toujours ravie après s'être qualifiée pour Tokyo grâce au test romain, enfant de l'art depuis que son père Gabriele lui a transmis sa passion, qui "à 50 ans n'a toujours pas arrêté".
"Le skateboard n'est pas et ne sera pas seulement un sport. C'est aussi un art, une expression personnelle, une façon de s'habiller, de se comporter, qui devient un style sur le tableau..."
PAS SEULEMENT UN SPORT
Ivan Federico ira aussi au Japon avec Ale Mazzara, mais dans le "Park", la version plus acrobatique du skateboard : "Le skateboard n'est pas et ne sera pas seulement un sport. C'est aussi un art, une expression personnelle, une façon de s'habiller, de se comporter, qui devient un style sur le tableau. Mais il n'y a pas de patineur type, il y a plusieurs façons d'en être un". Federico a fait une chute à l'entraînement, "mais maintenant tout va bien".
Skateboard et sécurité.
L'imminence des Jeux a également produit un (sacro-saint) changement à cet égard. "Lors des qualifications olympiques, et bien sûr aussi à Tokyo, il sera obligatoire de porter un casque et des genouillères. Il y a peu de temps encore, l'utilisation de protections entraînait une pénalité dans le score". Federico a des idées claires pour Tokyo : "L'objectif est le podium, nous irons au Japon pour "rider".
Comments