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Sonia Bisch, fondatrice du collectif « Stop aux violences obstétricales et gynécologiques »


Sonia Bisch dénonce les violences gynécologiques

"Les femmes, c’est comme les juments" : c’est la comparaison faite lors du dernier Congrès national des gynécologues. Sonia Bisch, porte-parole du collectif Tou.te.s contre les violences obstétricales et gynécologiques, revient sur cette déviance.




 

quand l'accouchement masqué traumatise les femmes

 

De nombreuses maternités obligent les femmes sur le point d’accoucher à porter un masque pour éviter la propagation du nouveau coronavirus. Une situation traumatisante dénoncée par le collectif Stop aux violences obstétricales et gynécologiques. Les soignants, eux, défendent la nécessité de se protéger.


Quand le plus beau jour de sa vie vire au cauchemar. C’est l’histoire de cette maman originaire de la région bordelaise qui a accouché durant le confinement : "Je pousse avec le masque : impossible ! Je baisse mon masque : la sage-femme me le remet automatiquement." Elle poursuit : "Je respirais très mal et la prise d’air était très compliquée. J’ai donc eu 'les cuillères' pour aider à sortir mon bébé.



Sonia Bisch

Elles sont un millier de femmes à dénoncer les difficultés de porter un masque pendant l’accouchement. Le collectif Stop aux violences obstétricales et gynécologiques relaie leur témoignage sur Twitter avec le hashtag #StopAccouchementMasqué : "Elles suffoquent, vomissent, paniquent et arrachent le masque... Quand ce masque ne tombe pas tout seul, il empêche une bonne prise d’air et une poussée suffisante", décrit à France 24 la fondatrice et porte-parole, Sonia Bisch.

Le port du masque est de plus en plus fréquent en salle de travail : selon les données du collectif, 80 % des futures mamans accouchent actuellement avec un masque, contre 46 % durant le confinement. La règle est à la discrétion de chaque service de maternité.


Fièvre, dépression ou stress post-traumatique

Dans un rapport publié en juillet sur "la grossesse, l’accouchement et le post-partum pendant l'épidémie de Covid-19", le collectif a établi une corrélation entre les femmes portant le masque le jour de l’accouchement et une hausse des complications, telles que la fièvre, l’usage du forceps ou encore la déchirure du périnée.

"On constate également davantage de dépressions post-partum et de troubles dus au stress post-traumatique", poursuit Sonia Bisch, qui reçoit notamment des messages de femmes en détresse, pleurant "dès qu’elles doivent mettre un masque".

Le collectif y voit une forme de violence obstétricale. "Ce dispositif est un non-sens d’autant que l’accouchement est comparable à un effort sportif intense tel qu’un marathon", assure la porte-parole. "Pourquoi les coureurs du dimanche en sont exemptés et pas les femmes sur le point d’accoucher ?" Sur ce point, l’Organisation mondiale de la santé recommande de ne pas porter le masque pendant la pratique du sport pour "éviter de réduire sa capacité respiratoire". suite de l'article


 

un Compte rendu a bien été établi, mais visiblement cela n'a pas donné grand chose comme réponse à ses médecins peut scrupuleux.

Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes

Table ronde relative à la périnatalité dans la période d’état d’urgence sanitaire, réunissant :

- Mme Anne Evrard, coprésidente du Collectif interassociatif autour de la naissance (CIANE) ;

- Et Mme Sonia Bisch, fondatrice et porte-parole du collectif Tout.e.s contre les violences obstétricales et gynécologiques..


 

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