SPORT FRANCE CYCLISME : ÉTAPE 11 - SORGUES>MALAUCÈNE - 198.9 km
SELON CHRISTIAN PRUDHOMME Cinq ans après un passage « en coup de vent », le Tour revient pour s'attarder sur le Géant de Provence, devenu parc naturel régional, avec une double ascension (dont celle, quasi inédite, par Sault) et une arrivée à son pied. Manière de saluer l'initiative du Conseil départemental de Vaucluse qui en a réaménagé le sommet au profit des cyclistes.
LE VENTOUX… EN DOUBLE
Il y a toujours une part de mystère lorsqu’on évoque le Mont Ventoux. On prétend que tous les rebondissements y sont envisageables, il s’agit de la montée de défaillances restées dans les mémoires… même Eddy Merckx y a connu l’enfer, lors du Tour de France 1970. Au programme de l’édition 2021, c’est une double ration de Ventoux qui est proposée aux coureurs et en particulier aux prétendants au podium du Tour, qui vont s’évaluer une première fois en montant par le versant le moins rude, en passant par Sault, puis se départageront sur l’ascension la plus redoutable, par Bédoin. Le menu copieux ne signifie pas que le Maillot Jaune s’expose à un risque de déstabilisation, mais Tadej Pogacar devra rester sur ses gardes. La partie peut en revanche prendre des airs de bataille rangée entre les candidats, tous les membres du Top 10 ayant encore des raisons légitimes d’y croire. Pour réaliser une bonne opération, les bons grimpeurs devront aussi savoir descendre : c’est au bout de la plongée sur Malaucène que le travail payera.
CLASSEMENT
INFO REDACTION SPORT CYCLISME : T2F CLASSEMENT ÉTAPE 11
Après sept abandons dans une étape monumentalement robuste, le belge s'impose avec un chrono canon de 5h 17mn 43 sec.
Photo - J.Polidori
VAINQUEUR D'ETAPE
1. Wout Van Aert
Wout van Aert signe une victoire de prestige en solitaire sur l'étape du Mont Ventoux, Tadej Pogacar toujours en jaune
photo - J.Polidori
Wout van Aert n'est pas un coureur comme les autres. Deuxième au terme du sprint massif de Valence la veille derrière Mark Cavendish, le Belge a signé un succès de prestige, mercredi 7 juillet, à l'occasion de la 11e étape du Tour de France 2021, devant le Français Kenny Elissonde et Bauke Mollema. Le coureur de la Jumbo-Visma, plus polyvalent que tout le monde, a lâché Julian Alaphippe et ses compagnons d'échappée dans la deuxième ascension du mythique Mont Ventoux pour empocher sa quatrième victoire en carrière sur la Grande Boucle. De son côté, le maillot jaune Tadej Pogacar, a un peu flanché mais n'a jamais cédé, et conserve une large avance au classement général sur son nouveau dauphin, Rigoberto Uran. Info Tour
Le Top 5 de l'étape
1. Wout Van Aert
2. Kenny Elissonde
3. Bauke Mollema
4. Tadej Pogacar
5. Rigoberto Uran
VILLE DE DEPART SORGUES - 07/07/2021 - ÉTAPE 11 - 198,9 KM - MONTAGNE
Chef-lieu de canton du Vaucluse (84) - Ville étape inédite
SORGUES, UNE HISTOIRE
Picasso et Braque à Sorgues Picasso adore le tramway et c’est ainsi qu’il arrive à Sorgues avec sa nouvelle compagne, Eva Gouel, en juin 1912. La découverte de cette ville verdoyante au sortir d'Avignon et du marché pittoresque les décide. Ils s’installent dans une villa discrète, Les Clochettes, en face de l’hôtel de ville. Georges Braque rejoint Picasso à Sorgues fin juillet, avec sa jeune épouse, Marcelle. Le couple s’installe route d’Entraigues, dans une maison d’inspiration japonaise, la villa Bel Air. L’été 1912 s’annonce prodigieux. Sorgues, ville paisible invite aux joies simples. Picasso et Braque concoctent des recettes de cuisine comme l’ajo blanco, sorte de soupe-dessert provençalisée à base d’ail local, d’amandes et de raisins du cru. Ce mélange a la vertu « de faire rire beaucoup » et de tuer radicalement les mouches. Le cubisme qui en est à sa phase analytique montre ses limites. Braque et Picasso ont conscience que leurs peintures s'éloignent trop du modèle, tendent vers l'abstraction et cela leur déplaît. Pour renouer avec le réel, ils introduisent directement dans la peinture des éléments réels ou descriptifs. C’est la naissance du cubisme synthétique. C’est à Sorgues que sera créé le premier papier collé de l’histoire de l’art. Braque trouve à Avignon un rouleau de papier mural imitant le bois de chêne. Il le découpe et le place dans sa toile, créant de nouveaux espaces, entre l’illusion provoquée par les ombres et les tracés au fusain et la réalité introduite par le papier collé. Picasso peint sur l'un des murs de la villa « Les Clochettes » l'œuvre « Ma jolie ». Après le départ de l’artiste, le marchand d'art Daniel Henri Kahnweiler fera emporter la surface du mur où était peint ce tableau ovale. Séduit par la campagne sorguaise, avec ses cyprès et ses nombreux cours d’eau, Georges Braque revint chaque été de 1913 à 1916. C’est là qu’il se réfugia pour oublier la guerre, sa blessure, sa trépanation et son inquiétude à l’idée de reprendre ses pinceaux. Modigliani, Picasso and André Salmon devant le Café de la Rotonde à Paris en 1916 © Amedeo Modigliani SORGUES ET LE CYCLISME
Si Sorgues accueille le Tour de France pour la première fois, la jolie petite ville du Vaucluse a déjà reçu la visite de Paris-Nice et du Critérium du Dauphiné. Dans cette dernière épreuve, Janez Brajkovic y avait remporté une étape en 2010 avant de s’adjuger le général et de révéler les qualités du cyclisme slovène. Sorgues fut aussi le point de départ de l’avant-dernière étape de Paris-Nice 2020, remportée en solitaire à Apt par Tiesj Benoot, qui s’adjugeait dans la foulée le maillot vert de l’épreuve. Dans les années 1980, Sorgues avait également figuré au programme du défunt Tour du Vaucluse. C’est à Sorgues que s’est installé au cours de sa carrière le Dignois Jean Milesi, qui a pris part à sept Tours de France entre 1960 et 1966. Un autre participant au Tour de France, l’Italien naturalisé Français Antoine Abate (1961), a résidé à Sorgues. Tiesj Benoot vainqueur de l'étape 6 Sorgues/Apt de Paris Nice 2020 © Presse Sports/Yuzuru Sunada À VOIR
Hôtel de ville Vers 1820-1830, Sorgues s’industrialise. Comme tant d’autres cités à l’époque, le centre ville a été déplacé plus près des activités marchandes liées à la gare. Le P.L.M. (Paris-Lyon-Méditerranée), qui passe par Sorgues, permet d’acheminer les fruits et légumes de l’île de l’Oiselet et des environs, vers les grandes villes françaises. Pour en faciliter la circulation dans la ville, la municipalité met en œuvre de grands travaux afin de dégager des avenues et des places. La place Dis Iero, bordée de maisons bourgeoises en pierres de taille, accueille ainsi le nouvel hôtel de ville, inauguré en 1859. Le palais papal Précédant Avignon de 16 années, le palais de Pont-de-Sorgues, de style gothique, est édifié de 1317 à 1324. Le pape Jean XXII choisit un emplacement au bord de la rivière de la Sorgue, dans un endroit frais mais aussi stratégique pour surveiller les routes du Nord. Pour la construction des hautes tours, 479 arbres sont acheminés de Savoie par radeaux au fil du Rhône. Les artistes les plus habiles décorent richement le palais de peinture des couleurs les plus fines et d’or. Les papes viennent dans ce palais accompagnés de leurs cours, cardinaux, familles, gardes et domestiques. Les guerres de religion portent un coup fatal à l’édifice, presque entièrement brûlé en 1562. Début XVIIe, Louis XIV, le cardinal de Mazarin et d’Artagnan, commandant des mousquetaires du Roi sont parmi les derniers à dormir dans les ruines du château avant d’aller assiéger Orange. Le visiteur attentif peut encore apercevoir, en plus du mur d’enceinte réutilisé en mur de maison, une amorce de l’une des portes. Le pont de Sorgues Au XIe siècle, le comte de Toulouse érige un château fort, dont le pont muni d’une vigie, de parapets et de meurtrières surveille les abords et assure la défense de ce passage. Le contrôle de cet important axe de communication nord-sud est ainsi assuré tout en générant de lucratifs revenus car, pour franchir le pont, un péage est instauré, le droit de barre, destiné aux voyageurs et aux marchands non sorguais. Sorgues se trouve sur une très ancienne voie de communication (la via agrippa), à égale distance d’Avignon, Orange et Carpentras. Très fréquentée par les marchands souhaitant rejoindre la vallée du Rhône, elle est aussi empruntée par les nombreux pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle. Pont des Arméniers Surgissant de la végétation lorsque l’on arrive sur l’île de l’Oiselay, le pont des Arméniers fait partie intégrante du patrimoine de la ville. Mis en service en 1922 à l’initiative des îliens, de type haubané-suspendu, cet ouvrage remarquable est inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques. Fermé en 1975 pour des raisons de sécurité, il va à nouveau reprendre du service pour les seuls piétons et les cyclistes. Sa restauration, qui devrait s’achever à l’horizon 2022, va lui permettre d’intégrer l’itinéraire de la via Rhôna qui va du lac Léman à la Méditerranée en suivant le Rhône. Cabanes sur l’eau Situé dans un environnement d’exception, l’éco-domaine Coucoo Grands Cépages est un lieu paisible qui permet à chacun de vivre un moment de déconnexion et de plaisir en pleine nature dans des cabanes d’exception. Sur les eaux turquoises du Lac de la Lionne, 15 luxueuses cabanes en bois flottantes, sur pilotis ou végétalisées, forment un village enchanteur. Cette destination touristique grandeur nature reste unique dans la Région. Elle intègre les principes du tourisme durable avec des cabanes 100% éco-responsables. Jardin du château de Brantes Niché au coeur du domaine de Brantes, le jardin de Brantes est un jardin d’inspiration toscane classé « Jardin Remarquable ». Construit en 1700, le château de Brantes fut agrandi en 1815 et restauré à partir de 1955 par les propriétaires actuels. Ouvert à la visite, son jardin s’articule autour d’un axe central de trois bassins miroirs où circule l’eau de la Sorgue. Parterres de gazon, alignements de buis et de cyprès, corbeilles de lauriers-tins ont trouvé leur place aux côtés de lagestroemia centenaires et de l’un des plus gros magnolia grandiflora d’Europe (6 m de circonférence). Les tableaux de Philippe Sauvan La Ville de Sorgues possède, exposé dans le chϱeur de l’église de la Transfiguration, le plus grand ensemble de toiles réunies à ce jour de l’artiste peintre Philippe Sauvan (1697-1792). Ces tableaux représentent un remarquable intérêt patrimonial. Six des huit œuvres recensées de Philippe Sauvan ont été classées en septembre 2013 à l’inventaire des monuments historiques. A l’initiative de la municipalité, elles viennent toutes d’être restaurées. Jardin du Château de Brantes © Ville de Sorgues Hôtel de Ville © Ville de Sorgues Palais des papes de Sorgues, avec le pont sur l'Ouvèze © Album Laincel, Musée Calvet, Avignon Pont des Arméniers, Ile de l'Oiselay © Ville de Sorgues Cabanes sur l'eau © Ville de Sorgues Jardin du Château de Brantes © Ville de Sorgues Hôtel de Ville © Ville de Sorgues Palais des papes de Sorgues, avec le pont sur l'Ouvèze © Album Laincel, Musée Calvet, Avignon Pont des Arméniers, Ile de l'Oiselay © Ville de Sorgues Cabanes sur l'eau © Ville de Sorgues Jardin du Château de Brantes © Ville de Sorgues À MANGER :
Fougasse aux grattelons En 2018, un pâtissier de Sorgues, homonyme d’un célèbre coureur français, Jacky Durand, a réalisé la plus grande fougasse aux grattelons du monde (12 m de long sur 5 m de large). La fougasse est traditionnellement en Provence la pâte cuite que l’on place dans le four pour s’assurer de sa température avant de faire le pain.
BON A SAVOIR
Population : 18 700 (Sorguais, Sorguaises), 48 500 dans la Communauté de communes Les Sorgues du Comtat (5 communes) Spécialités : soupe au pistou, aïoli, tapenade, Châteauneuf du Pape (aire géographique de l’appellation) Personnalités : Pablo Picasso et Georges Braque (peinture), Jean Milesi, Antoine Abate (cyclisme). Sport : Sorgues Basket Club (Nationale 2 féminine), RC Sorguais (rugby Fédérale 2). Evènement : Cycathlon (vélo et course à pied). Club Cycliste : Union Cycliste Sorguaise Culture : Festifourires (humour, mai). Economie : EURENCO (EURopean ENergetics COrporation) : poudres, objets combustibles et explosifs (l’ancienne poudrerie nationale). Vignobles, cultures fruitières et maraîchères. / Labels : Ville fleurie 3 fleurs / Pavillon Orange (protection des populations). Sites web : www.sorgues.fr / www.porteduventoux.com / www.sorgues-du-comtat.com / www.vaucluse.fr / www.provenceguide.com Centre Administratif © Ville de Sorgues Pont de l'Ouvèze, centre ville © Ville de Sorgues Parc Municipal Gentilly © Ville de Sorgues Double Roues, Canal de la Sorgue © Ville de Sorgues Centre Administratif © Ville de Sorgues Pont de l'Ouvèze, centre ville © Ville de Sorgues Parc Municipal Gentilly © Ville de Sorgues Double Roues, Canal de la Sorgue © Ville de Sorgues Centre Administratif © Ville de Sorgues
VILLE D'ARRIVEE MALAUCÈNE - 07/07/2021 - ÉTAPE 11 - 198,9 KM - MONTAGNE
Commune du Vaucluse (84) - Ville étape inédite MALAUCÈNE, UNE HISTOIRE
Au pied du Ventoux La chapelle du Groseau, nichée dans un écrin paysager remarquable au pied du Mont Ventoux, demeure le cœur d'un lieu humanisé depuis deux millénaires... La source du Groseau, qui ruisselle à proximité de la chapelle, a été utilisée et canalisée par les Romains pour alimenter en eau et parfaire l'urbanité de Vaison-la-Romaine (Vasio) au premier siècle de notre ère grâce à un aqueduc long de dix kilomètres. Construite entre 1150 et 1200, la chapelle Notre-Dame du Groseau est l’unique vestige d’un ancien monastère bénédictin fondé au VIIème siècle et aujourd’hui totalement disparu. Le Pape Clément V, premier pape d'Avignon, en a fait son séjour de prédilection à la belle saison au début du XIVème siècle. Passage obligé pour accéder au Ventoux, c’est dans le cadre de la revitalisation de la source du Groseau que s’inscrit la réhabilitation de la Chapelle (fermée pour péril depuis 2018) pour permettre la réouverture du lieu, sa valorisation par des expositions et concerts. (Appel au mécénat populaire avec la fondation du Patrimoine et mission Bern en cours). Amoureux de la nature et du patrimoine découvriront la première édition d’un festival d’orgue (orgue classé au sein de l’église Saint Michel) la semaine du 12 au 17 juillet 2021 avec des animations, concerts, visite d’un facteur d’orgue... et de petits concerts d’orgue chaque mercredi pendant la saison estivale. Chapelle ND du Groseau à Malaucène © Creative Commons 4.0/Marianne Casamance MALAUCÈNE ET LE CYCLISME
Si Malaucène n’a jamais accueilli la Grande Boucle, sa proximité du Ventoux fait que la localité est parfaitement connue des coureurs, puisque l’ascension du Géant de Provence se fait depuis cette ville ou depuis Bédoin, où débute la montée mythique, ou encore depuis Sault (le parcours le plus facile). C’est ainsi par Malaucène que le Ventoux avait été grimpé pour la première fois sur le Tour de France en 1951 au cours de l’étape Montpellier-Avignon, remportée par Louison Bobet. Lucien Lazarides était passé en tête au sommet et avait empoché 40 secondes de bonification. Cette ascension côté Nord, considérée comme moins ardue que celle partant de Bédoin (l’ascension Sud), n’a été empruntée à nouveau par le Tour qu’en 1972, où Bernard Thévenet l’avait emporté. Dans cette édition 2020, le Ventoux sera gravi à deux reprises, d’abord via Sault et ensuite via Bédoin avant la redescente sur Malaucène. Les trois parcours seront ainsi empruntés, en montée ou en descente. Ancien pistard originaire du Gâtinais, Gabriel Viratelle avait pris part au Tour de France 1934 et s’était installé dans le Vaucluse : il y est décédé, à Malaucène, en 1971. Bernard Thévenet vainqueur de l'étape 11 Grande Motte/Mont Ventoux du Tour de France 1972 © Presse Sports À VOIR :
Chapelle du Groseau En 1853, le site est classé monument historique, ce qui permet un rafraîchissement extérieur complet de l'édifice aux frais de l'Etat. Le tourisme prend alors le dessus. La source du Groseau et la chapelle deviennent les deux points forts du tourisme local, avant même l'ouverture de la route du Mont-Ventoux en 1934 qui désenclave le site. Le calvaire Abandonné puis démonté pierre par pierre au XVIIIe, le château a cédé la place à trois croix. Un chemin caladé ponctué de 13 oratoires mène au sommet, appelé aujourd'hui le Calvaire. Bien que Malaucène ne soit pas un village perché, il a sa colline, au cœur du centre ancien. Entre 2007 et 2009, dans les niches créées à cet usage au XIXe, l'artiste plasticien Luc Ta-Van-Thinh a réalisé un Chemin de Croix contemporain et original en céramique. Eglise Saint-Michel Edifice de caractère, l'église saint Michel a été classée monument historique en 1982. C'est à la fin du XIIIe siècle que débuta sa construction dont on attribue l'origine au pape Clément V. Le Grand Schisme d'Occident puis les guerres de religion laissent la Provence dans un climat politique et religieux instable. Cette période d'incertitude a des conséquences sur Malaucène qui fortifie son église. En 1560, on mure la grande porte et on construit une porte située en façade Nord. L'église est finalement agrandie au début du XVIIIe. On poursuit la nef par une cinquième travée et on construit le chœur avec déambulatoire. A la fin du XVIIIème siècle, les deux versants de toiture donnent sa forme définitive à l'église. Cet édifice construit conserve le principe des églises à nef unique, en berceau brisé, fréquentes en Provence. Le Toulourenc Classé site Natura 2000, le Toulourenc, petite rivière alimentée par le Mont Ventoux prend sa source au pied du Château d'Aulan près de Montbrun-les-Bains et serpente sur une trentaine de kilomètres avant de se jeter dans l'Ouvèze. Sinuant selon les combes descendant de la montagne, elle a creusé dans la roche de son lit, en amont et en aval du hameau de Veaux des profondes gorges atteignant parfois 100 mètres. La gorge aval appelée Estrechon (à cause de son étroitesse) ne dépasse pas par endroits 1,50 mètre de largeur et a une longueur de 3 kilomètres, de Notre Dame des Anges à Veaux. Rivière du Toulourenc Malaucène © Ville de Malaucène Chapelle du Groseau © Ville de Malaucène Église Saint Michel Malaucène © Ville de Malaucène Rivière du Toulourenc Malaucène © Ville de Malaucène Chapelle du Groseau © Ville de Malaucène Église Saint Michel Malaucène © Ville de Malaucène Rivière du Toulourenc Malaucène © Ville de Malaucène À MANGER :
Cerises du Ventoux Avec près de 4 000 hectares plantés, et une récolte annuelle de 15 000 à 20 000 tonnes, le Vaucluse reste le premier producteur français de cerises. Les pays du Ventoux sont devenus le terroir préféré de la cerise de table, avec 1144 hectares soit 56% des surfaces plantées en Vaucluse. Le temps des cerises commence dès la mi-mai et, grâce à la diversité des variétés, se prolonge jusqu’à mi-juillet. Les lots de fruits fraîchement cueillis sont expédiés dans le réseau de distribution et disponibles sur la table du consommateur le lendemain de la cueillette. Créée par un groupement de producteurs, la Cerise des Monts de Venasque, juteuse, charnue et craquante, est la première marque de cerise haut de gamme en France. Cultivée dans 21 communes du Comtat Venaissin et du Mont Ventoux par 110 producteurs, elle se distingue par les soins apportés aux vergers, les techniques de taille et la sélection des fruits. 2 000 tonnes de ce diamant rouge, d’un calibre minimum de 24 mm, sont commercialisées chaque année.
BON A SAVOIR Population : 2 895 hab. (Malaucéniens, Malaucéniennes) Spécialités : vins du Ventoux, cerises du Ventoux, fruits. Jus de grenade bio, truffes noires du Ventoux… Personnalités : pape Clément VII, François Pétrarque, Michel Galabru, Bertrand Minet, Myriam Boyer (comédiens), Marie Cardinal (romancière). Sport : ascensions du Ventoux, ski au Mont Serein, randonnées. Evénements : La Sporta, ALS Tour, Ventoux Trial Classic. Culture : festival d’Avignon extra-muros (spectacles dans l’église), Art et Peinture à Malaucène, Festival « artiste au village », Festival d’Orgue, Ventoux Rétro Véhicule. Économie : tourisme, agriculture (fruits), papeteries de Malaucène, marché. Élevage de lamas. Labels : Pays d’art et d’histoire / Patrimoine en Vaucluse pour la Chapelle du Groseau / Dispositif « petite ville de demain ». Sites web et réseaux sociaux : www.malaucene.fr / www.ventouxprovence.fr / vaucluseprovence-attractivite.com / www.vaison-ventoux-tourisme.com / www.lacove.fr / www.vaucluse.fr / www.maregionsud.fr Pavillon Rose © Ville de Malaucène Lac des Palivettes Malaucène © Ville de Malaucène Panorama de la ville de français avec le clocher © Getty/A-Basler Mairie Malaucène © Ville de Malaucène Pavillon Rose © Ville de Malaucène Lac des Palivettes Malaucène © Ville de Malaucène Panorama de la ville de français avec le clocher © Getty/A-Basler Mairie Malaucène © Ville de Malaucène Pavillon Rose © Ville de Malaucène
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