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Photo du rédacteurJoseph Polidori & Alexia Pierre-Pont

SPORT FRANCE CYCLISME : ÉTAPE 15 - CÉRET>ANDORRE-LA-VIEILLE - 191.3 km

SELON CHRISTIAN PRUDHOMME Un départ inédit de Céret, première halte dans les Pyrénées-Orientales depuis 2009 et la victoire de Thomas Voeckler à Perpignan, des passages par Prades, Font-Romeu, le col de Puymorens, le port d'Envalira et Beixalis, dont les pentes sont aussi dures à monter que délicates à descendre : la Principauté couronnera un vrai roi de la montagne.

CLASSEMENT INFO REDACTION : FRANCE SPORT CYCLISME : T2F CLASSEMENT - ÉTAPE 15 EN PLEIN COEUR DES PYRÉNÉES

Average speed on the way up: 20.4km/h Average speed on the downhill: 57.9km/h Max speed: 80.6km/h

- VAINQUEUR ETAPE 15 1. Sepp Kuss


- Le Top 5 de l'étape

1. Sepp Kuss 2. Alejandro Valverde 3. Wout Poels 4. Ion Izagirre 5. Ruben Guerreir Photo : J.Polidori


VILLE DE DEPART CÉRET - 11/07/2021 - ÉTAPE 15 - 191,3 KM - MONTAGNE

Sous-préfecture des Pyrénées orientales - Ville-étape inédite

L’HISTOIRE

La Mecque du cubisme Le destin qui va conduire Céret, petite bourgade des Pyrénées-Orientales, à devenir dans l'histoire de la peinture un phare de l'art moderne se met en marche le jour où quatre jeunes artistes prennent depuis Paris la décision de se rendre dans le Sud de la France, le temps de faire une pause au soleil, en Catalogne. Ces « découvreurs » ont pour nom Déodat de Séverac, Frank Burty Haviland, Manolo Hugué, bientôt rejoints par leur « chef de bande », Pablo Picasso. Viendront plus tard à leur rencontre Gris, Herbin, Kisling, Picabia, Dunoyer de Segonzac, et plus tard encore, Brune, Masson, Loutreuil, Krémègne, Soutine, Chagall, et bien d'autres comme Dubuffet, Dufy, Gargallo, Chapiro, Blatas, Pignon. Peintres et sculpteurs, mais aussi les poètes Max Jacob, André Salmon, Guillaume Apollinaire, Tristan Tzara. Se noueront là des liens indéfectibles avec les artistes et intellectuels locaux, Aristide Maillol, Pierre Camo, Victor Crastre et Ludovic Massé. La notoriété internationale de la petite ville de Céret est ainsi le résultat d'une succession de hasards, de la rencontre de destins individuels qui font à la paisible capitale du Vallespir un destin et lui donnent son surnom : « La Mecque du Cubisme ». La Sardane de la Paix, fontaine de Picasso à Céret © Creative Commons 2.0/Jean-Pierre Dalbéra CÉRET ET LE CYCLISME

Céret est l’une des nouvelles villes étapes de ce Tour de France, mais la ville avait déjà vu passer le Grand Prix du Midi-Libre à deux reprises, en 1970 et en 1988. Cette dernière année, c’est le Britannique Sean Yates qui s’y était imposé. Du point de vue sportif, cette sous-préfecture des Pyrénées-Orientales est surtout connue comme la ville natale du biathlète Martin Fourcade, quintuple champion olympique et treize fois champion du monde. Mais c’est aussi à Céret qu’est décédé en 1998 Maurice Richard, double détenteur du record de l’heure en 1933 et 1936, où il le porta à 45,398 km sur le vélodrome Vigorelli de Milan. Martin Fourcade © Presse Sports/Frédéric Mons À VOIR :

Musée d’art moderne Le musée d'art moderne de Céret est le fruit des passages et des séjours des plus grands artistes du XXe siècle dans la ville et ses alentours : Picasso, Braque, Gris, Soutine, Chagall, Herbin, Matisse, Masson, Krémègne puis Miró, Tàpies, Viallat, Toni Grand, Bioulès... Du cubisme à l'école de Paris, du nouveau réalisme à Support-Surface, la collection présente un panorama exhaustif de l’art du siècle passé. Le musée, créé en 1950 par deux protagonistes de cette aventure artistique, Pierre Brune et Frank Burty Haviland, a acquis une dimension internationale. Les expositions temporaires alternent art moderne et art contemporain : elles permettent une meilleure connaissance des passages artistiques dans le sud de la France et la Catalogne, et s’ouvrent aussi sur le plan international. Le musée est actuellement en travaux pour un agrandissement confié à l’architecte Pierre-Louis Faloci, grand prix d’architecture 2018. Il pourrait rouvrir en 2021 en fonction de la situation sanitaire. Musée des instruments de Céret (MùSIC) MúSIC invite à la découverte de collections d’instruments de musique du monde (dont la célèbre collection Herzka Nil, plus importante collection de hautbois anchés) et des contextes culturels et univers musicaux dont ils sont issus. L’espace muséographique se veut un lieu d’échange permanent entre les cultures, une passerelle entre les patrimoines immatériels d’Orient et d’Occident. Le lieu s’ouvre aux publics les plus larges. Profanes et spécialistes sont concernés par les nombreuses propositions déclinées au fil des saisons. Résidences d’artistes, expositions temporaires, concerts, conférences, ateliers de pratique musicale, chorégraphique, ateliers de facture instrumentale tissent des liens permanents entre artistes, facteurs, conférenciers et visiteurs. Féria de Céret Tous les ans à la mi-juillet, la féria de Céret est le rendez-vous festif de la ville et au-delà. C’est un week-end attendu par des milliers de visiteurs et tout le pays catalan, un week-end aux couleurs bleu et blanc, un week-end de fête et des traditions catalanes, où le visiteur peut vibrer au son des sabots des chevaux et des toros pendant les abrivados, passer de bons moments entre amis ou en famille, à l’ombre des bodegas, découvrir l’art taurin avec le tout nouveau marché artisanal, admirer les danses folkloriques et la culture traditionnelle catalane et s’enivrer au son des nombreuses bandas qui sillonneront les ruelles de Céret. Fontaine des Neuf Jets Érigée en 1313 sous le règne du Roi Sanç I de Majorque, cette fontaine originale par ses neuf jets est le symbole d'un territoire marqué par les révoltes : au XVe siècle, le Roi Ferdinand II d'Aragon couronne la fontaine d'un lion emblème de la Castille. Après l'annexion de la Catalogne du nord à la France , on inscrit sous son socle la phrase : « Venite Ceretens, leo factus est gallus » (Venez Cérétans, le lion s'est fait coq) et, pour renforcer l'emprise française sur la population locale, la tête du lion est tournée vers le royaume de France. Le pont du diable Bâti en 1321 sous le règne des rois de Majorque, le pont du diable est un véritable chef-d'œuvre d'architecture médiévale. Construction audacieuse et curieuse, une arche de 45 mètres enjambe la rivière du Tech. La clef de voûte se situe à 22m30 de hauteur. À cet ouvrage majestueux, à la fois solide et gracieux, on prête la légende selon laquelle le diable lui-même l’aurait bâti en une seule nuit. Ermitage Saint-Ferréol Construit pour les besoins de conservation de reliques de ce saint, l’ermitage a été agrandi au fil du temps pour former l'ensemble complet que l'on peut voir de nos jours. C'est tout à la fois un lieu de culte et un lieu d'agrément, les Cérétans viennent régulièrement ici pour profiter du bon air, du calme et de la vue. L'ermitage est constitué d'une chapelle datant du XIIIe siècle qui fut reconstruite au XVIIIe, d'un bâtiment attenant à la chapelle servant d'habitation pour l'ermite et de vastes bâtiments construits plus récemment pour accueillir la foule des pèlerins. Saint Ferréol a vécu au IIIe siècle. Après sa sanctification, ses restes ont été transférés à Moissac jusqu'au XIIIe siècle ou l'imminence de la croisade contre les hérétiques a poussé les moines à les mettre en sécurité dans un autre sanctuaire. Ils choisirent Céret pour la ferveur avec laquelle ce Saint était vénéré dans cette ville. Site de Fontfrède à Céret Sa verdure, sa fontaine fraîche, son balcon ouvert sur toute la plaine du Roussillon jusqu'à la mer méditerranée, son altitude à plus de 1 000 mètres en font un site privilégié quand vient la chaleur de l'été. Mais Fontfrède c'est aussi une ligne de crête frontière. Un sentier emprunté au XIXe siècle par les passeurs et les contrebandiers... La proximité de la Catalogne sud nous est rappelée par la stèle des Évadés de France : nombreux sont ceux qui, durant la Seconde Guerre mondiale franchirent la frontière, guidés par des passeurs, pour aller retrouver les forces libres, ce qui valut la croix de guerre à la ville de Céret. Stèles des Évadés de la Deuxième Guerre Mondiale, Col de Fontfrède à Céret © Creative Commons 3.0/Bertrand GRONDIN Musée d’Art Moderne de Céret © Mairie de Céret Musée des instruments et Théâtre © Creative Commons 4.0/Fabricio Cardenas Danse traditionnelle Catalane © Mairie de Céret Fontaine des Neuf Jets © Creative Commons 3.0/Enfo Pont du Diable et le Canigou © Mairie de Céret Chapelle St Ferréol © Mairie de Céret Stèles des Évadés de la Deuxième Guerre Mondiale, Col de Fontfrède à Céret © Creative Commons 3.0/Bertrand GRONDIN Musée d’Art Moderne de Céret © Mairie de Céret Musée des instruments et Théâtre © Creative Commons 4.0/Fabricio Cardenas Danse traditionnelle Catalane © Mairie de Céret Fontaine des Neuf Jets © Creative Commons 3.0/Enfo Pont du Diable et le Canigou © Mairie de Céret Chapelle St Ferréol © Mairie de Céret Stèles des Évadés de la Deuxième Guerre Mondiale, Col de Fontfrède à Céret © Creative Commons 3.0/Bertrand GRONDIN À MANGER :

La cerise de Céret Quand on parle de Céret, on évoque immanquablement sa cerise. Et de fait, depuis plus de 150 ans la cerise a trouvé dans cette partie du Vallespir un terroir et un climat de prédilection qui donnent aux gourmands la joie de goûter les premières cerises françaises dès la mi-avril. Dans cette zone de production, la plus méridionale de France, les sols sont légers, filtrants, légèrement de piémont. Le printemps est doux, peu venteux. Il favorise une bonne floraison et une maturité très précoce. Pourtant, cette production traditionnelle a lentement périclité, et, après avoir pesé près de 5 000 tonnes dans les années 70, le potentiel actuel de la cerise de Céret n’est plus que de 1200 tonnes. En 1998, sous l’impulsion de quelques producteurs, le syndicat de promotion de la cerise de Céret est créé, avec pour objectif de relancer la production et d’impulser une nouvelle dynamique commerciale. Aujourd’hui, le syndicat fédère une quinzaine de producteurs et a mis au point une charte de qualité qui définit un itinéraire culturel optimal, mais également un produit fini commercialisé sous la marque Primélice.


BON A SAVOIR Population : 7 820 hab. (Céretans, Céretanes) Spécialités : cerises de Céret, noisettes. Personnalités : Pablo Picasso, Déodat de Séverac, Frank Burty Haviland, Manolo Hugué, Joan Gris, Marc Chagall, Raoul Dufy, Chaïm Soutine, Dubuffet, etc. (peintres), Max Jacob (poète). Martin Fourcade (champion du monde et olympique de biathlon), Maurice Richard (cyclisme). Culture : féria de Céret, fête de la cerise (mai), festival las Quérencias (flamenco), festival Musique en Catalogne (août), salon du livre (septembre). Sport : Céret Sportif (rugby, Fédérale 1), Céret FC, ville natale de Martin Fourcade (biathlon). Ronde cérétane, Rond’Color (course à pied). Économie : tourisme, agriculture (cerise) Sites web et réseaux sociaux : www.mairie-ceret.fr/fr/ceret / www.tourisme-pyreneesorientales.com/ceret / www.vallespir-tourisme.fr/ L’ancien pont du Diable, construit au XIVe siècle à Céret © Getty/barbaraaaa Céret vue générale © Mairie de Céret Château d’Aubiry © Mairie de Céret Pic de Garces © Mairie de Céret L’ancien pont du Diable, construit au XIVe siècle à Céret © Getty/barbaraaaa Céret vue générale © Mairie de Céret Château d’Aubiry © Mairie de Céret Pic de Garces © Mairie de Céret L’ancien pont du Diable, construit au XIVe siècle à Céret © Getty/barbaraaaa


 

ANDORRE-LA-VIEILLE 11/07/2021 - ÉTAPE 15 - 191,3 KM - MONTAGNE

Capitale de la Principauté d’Andorre Ville étape pour la 5e fois ANDORRE-LA-VIEILLE, UNE HISTOIRE

La fête de Sant Joan La capitale de la Principauté a une tradition commerciale très connue mais aussi une richesse culturelle incontournable. Les Falles, la fête du feu du solstice d’été, sont une tradition célébrée dans plusieurs régions des Pyrénées. Depuis décembre 2015, ces fêtes sont inscrites au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité de l’Unesco. À l’origine, la falla était un grand tronc de buis autour duquel on enfilait des écorces de bouleau et que les jeunes de chaque région, les fallaires, allumaient et agitaient autour du feu de joie. Ils pouvaient également faire descendre ces flambeaux allumés du haut des montagnes voisines jusqu'au centre du village, où était installé le feu de joie. Une fois allumé, on agitait les falles et on les faisait tourbillonner de façon vertigineuse jusqu’à ce qu’elles forment de grands cercles de feu d’une plasticité et d’une beauté quasi hypnotique. En 1987, un groupe de jeunes d’Andorre-la-Vieille a fait revivre cette tradition ancestrale délaissée au milieu du siècle dernier. Aujourd’hui, on peut assister à l’embrasement des falles lors de la veillée de la Saint-Jean, le 23 juin, à Andorra la Vella. Fête du feu du solstice d’été © Getty/Albert Garrido Casoliva ANDORRE-LA VIEILLE ET LE CYCLISME

Une bonne partie du peloton va se retrouver à la maison à l’issue de cette étape et pour la journée de repos en Andorre. Julian Alaphilippe, Egan Bernal, Dan Martin, les frères Yates et de nombreux autres se sont installés dans la Principauté, qui remplace peu à peu Monaco dans le cœur des coureurs professionnels, aussi bien pour son statut fiscal que pour la proximité immédiate des sommets. C’est aussi à Andorre-la-Vieille, où il résidait, qu’est décédé en 2019 Nicolas Portal, le directeur sportif de l’équipe Inéos. Par sa position privilégiée, la Principauté et sa capitale ont accueilli de très nombreuses épreuves cyclistes, comme le Tour de Catalogne, la Semaine catalane, mais aussi deux des trois Grand Tours, le Tour de France et la Vuelta, en raison de leur situation frontalière. En 1964, c’est Julio Jimenez, futur triple roi de la montagne de l’épreuve, qui inaugurait le palmarès andorran de la Grande Boucle. Depuis, Andorre-la-Vieille a surtout servi de rampe de lancement pour des étapes conclues en plaine, la dernière fois en 2009, où Luis Leon Sanchez s’était imposé à Saint-Girons. La visite la plus récente du Tour dans la principauté a eu lieu en 2016, où Tom Dumoulin l’avait emporté à Arcalis avant une journée de repos dans la capitale. La Vuelta a également rendu visite régulièrement à la capitale andorrane entre 1965 et 2015, où Mikel Landa s’y était imposé devant Fabio Aru. Tom Dumoulin © Presse Sports/Stéphane Mantey À VOIR :

Casa de la Vall La Casa de la Vall est l’un des monuments les plus caractéristiques de la Principauté. Construite en 1580, elle abrita le siège du Conseil général d’Andorre. Aujourd’hui située au cœur du centre historique de la capitale, elle illustre parfaitement la beauté des constructions traditionnelles d’Andorre-la-Vieille. Les diverses modifications qui y ont été apportées au cours du temps, surtout pendant la deuxième moitié du siècle dernier, n’ont fait que rehausser la beauté intérieure et extérieure d’un des bâtiments les plus représentatifs d’Andorre. L’architecture de la Casa de la Vall est mixte, puisqu’elle incorpore des éléments défensifs sur un bâtiment destiné aux usages civils : le faîte de la façade, le mâchicoulis sur le portail, ainsi que la tour adossée, avec des mâchicoulis et des meurtrières dans la partie supérieure. Le portail est en pierre de taille, avec un arc en plein cintre ; à sa droite on peut observer les anciennes armoiries d'Andorre, et dessus l’écusson en pierre polychrome de 1763 et sur la clef de l'arc les armoiries de la famille Busquets et la date de construction. Chapelle de Sant Andreu Située sur la rue Sant Andreu, la chapelle du même nom possède un plan rectangulaire ; l’abside est semi-circulaire et le clocher-mur d’une seule baie. Bien qu’il soit difficile de la dater, étant donné les modifications subies, quelques éléments permettent de l’inclure originairement à l’époque romane : l’orientation est-ouest, la porte en arc en plein cintre située sur le mur sud, l’appareil du mur de l’abside et d’une partie de la nef. Un autre élément qui confirme son appartenance au roman est la lipsanothèque procédant de cette chapelle, conservée au Musée épiscopal de Vic, datée du XIIe siècle. Circuit culturel de la capitale de l’Andorre Cette promenade dans le centre historique de la capitale andorrane entraîne à la découverte de son histoire, de ses traditions, de son art (peintures, sculptures), de sa culture et plonge le visiteur dans le passé prestigieux d’Andorre-la-Vieille pour un voyage saisissant et mémorable. Les circuits nocturnes organisés pendant l’été valent assurément le détour : ils prennent la forme de représentations théâtralisées. Le guide n’est autre que Don Francisco de Zamora, un juge de l’Audience royale de Barcelone de la fin du XVIIIe siècle… Église de Santa Coloma C’est l’un des joyaux de l’art roman andorran et l’un des plus anciens temples de la Principauté. La nef de style préroman et son clocher circulaire, caractéristique du XIIe siècle, forment un ensemble d’une perfection rare. Actuellement, la technologie permet de voir l'emplacement d'origine des peintures, à travers le mapping vidéo du musée Espai Columba. L’église apparaît déjà sur l'acte de consécration de la cathédrale d'Urgell. Le temple préroman a subi différentes modifications au cours du temps, entre lesquelles on peut remarquer la construction du clocher de style lombard et la réforme de la porte d'entrée au XIIe siècle, ainsi que l'édification d'un porche devant le mur sud et l’installation d'un retable baroque à des époques postérieures. Espai Columba Inauguré le 21 mars 2019, le musée accueille les peintures et permet d’établir un dialogue avec l’église de Santa Coloma, située à une centaine de mètres du musée. Les peintures romanes de Santa Coloma, un ensemble pictural du XIIe siècle qui constitue l’exemple le plus représentatif de l’art roman andorran, ont été rendues par l’Allemagne en 2007. Ces peintures dévoilent une représentation d’un pantocrator, placé originellement dans l’abside centrale de l’église de Santa Coloma, un collège apostolique composé de six disciples, deux frises et une annonciation. Chemin du Roc del Solà Avec le Rec de l’Obac, le chemin du Rec del Solà constitue un itinéraire de premier choix pour une randonnée réussie en Andorre. Facile d’accès et ne présentant aucune difficulté physique (aucun dénivelé positif ou négatif, ou presque), il peut être suivi par tous les membres de la famille. Situé dans la paroisse d’Escaldes-Engordany, ce trajet offre une vue en hauteur qui permet aux randonneurs d’admirer Andorre-la-Vieille dans son ensemble, ainsi que le somptueux panorama des montagnes environnantes. Musée Jorge Lorenzo Ouvert à proximité de l’avenue Meritxelle à Andorre-La Vieille, le musée abrite de nombreuses attractions dont des simulateurs MotoGP et de Formule 1. Il renferme surtout une incroyable collection de pièces, combinaisons et casques, rares ayant appartenu à des pilotes de moto et de grand prix, le tout rassemblé et collectionné par Jorge Lorenzo lui-même. On découvre des pièces rares portées par des pilotes tels que : Valentino Rossi, Marc Márquez, Casey Stoner, Barry Sheene, Alex Criville, Kenny Roberts, Freddie Spencer, Eddie Lawson, Wayne Rainey, Kevin Schwantz et Mick Doohan. Sont exposés également de très nombreuses combinaisons, casque et effets personnels de pilotes de course de F1 tels que Fernando Alonso, Sebastian Vettel, Lewis Hamilton, Jim Clark, Gilles Villeneuve, Emerson Fittipaldi, Niki Lauda, ​​Alain Prost, Ayrton Senna, Michael Schumacher et Phil Hilll, tout sur plus de 400m2. Chemin du Roc del Solà © Getty/Alex Guevara Casa de la Vall © Getty/dymon L'église Saint-Esteve © Comú d'Andorra La Vella Église de Santa Coloma © Getty/KarSol Espai Columba © Comú d'Andorra La Vella Chemin du Roc del Solà © Getty/Alex Guevara Casa de la Vall © Getty/dymon L'église Saint-Esteve © Comú d'Andorra La Vella Église de Santa Coloma © Getty/KarSol Espai Columba © Comú d'Andorra La Vella Chemin du Roc del Solà © Getty/Alex Guevara À MANGER :

Trinxat andorran C’est sans nul doute l’un des plats phares de la cuisine des Pyrénées. En Andorre, ainsi que dans l’Alt Urgell et en Cerdagne, il est très populaire et occupe une place de choix sur les cartes des grands restaurants. Héritière de la tradition gastronomique populaire, sa recette est un bel exemple de la cuisine de restes et de proximité, toujours avec des produits de qualité (choux verts, pommes de terre, ail, lard…). La base ne varie pas beaucoup, pour ne pas dire pas du tout, parmi les différentes recettes des contrées où l’on trouve ce plat typique. Une touche locale ou l’interprétation du chef aux fourneaux peut parfois dériver sur une légère variante. Le trinxat est la preuve qu’un plat facile à préparer, avec des ingrédients simples, peut être une référence gastronomique de qualité. En bon plat hivernal de montagne, il apporte par ailleurs les calories nécessaires pour lutter contre le froid. En Andorre, « lo trinxat » est notamment présent sur les cartes des bordes qui proposent souvent la cuisine traditionnelle du pays.


BON A SAVOIR

Population : 19 400 hab. (Andorrans, Andorranes) Spécialités : escudella (pot au feu), trinxat (choux, pomme de terre et lards), viandes de montagne, truite de rivière à l’andorrane, produits de charcuterie, fromages, vins et bières artisanales. Personnalités : Albert Salvado (écrivain), Albert Llovera (pilote rallyes), Vicky Jimenez (tennis) , Mònica Dòria (kayak). Sport : plus de 80 clubs et associations sportives sur l’ensemble du pays. Coupe du Monde de Trial Indoor. Résidence de très nombreux champions cyclistes, dont Julian Alaphilippe, Dan Martin, Simon Yates. Candidature olympique en 2010. Culture : Festa Major (août), Falles de Sant Joan, Temporada de Música i Dansa (festival de la musique et la danse), Foire multisectorielle d’Andorra la Vella, Poblet de Nadal (Village de Noel) Économie : tourisme, banque, commerce Sites web et réseaux sociaux : www.turismeandorralavella.com/fr / www.visitandorra.com Andorre l'hiver © Marc Colomines Nadal Vue générale sur Andorre la Vieille © Comú d'Andorra La Vella Andorre la Vieille © Comú d'Andorra La Vella Andorre la Vieille © Comú d'Andorra la Vella Andorre l'hiver © Marc Colomines Nadal Vue générale sur Andorre la Vieille © Comú d'Andorra La Vella Andorre la Vieille © Comú d'Andorra La Vella Andorre la Vieille © Comú d'Andorra la Vella Andorre l'hiver © Marc Colomines Nadal

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