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Photo du rédacteurJoseph Polidori & Alexia Pierre-Pont

SPORT FRANCE CYCLISME : ÉTAPE 20 CONTRE LA MONTRE- LIBOURNE>SAINT-EMILION - 30.8 km

SELON CHRISTIAN PRUDHOMME L'écrin de prestigieux vignobles magnifiera la performance athlétique, inévitable rappel des images du chrono Bordeaux-Pauillac quand Fabian Cancellara, en 2010, avait devancé de 17 secondes Tony Martin. Et le suspense devrait être au rendez- vous, les contre-la-montre de fin de Tour ayant vocation à décider de l'attribution définitive du Maillot Jaune.

Ultime avant dernière étape du T2F pour être glorifier demain sur les Champs Élysées. Ce contre-la-montre aura une vitale décision sur le classement final pour ceux qui veulent grapiller des points, mais sans venir inquiéter pour autant les porteurs des maillots à moins d'un grand miracle ! Saint-Emilion est une cité médiévale entourée de vignes, de renommée internationale et visitée par de nombreux touristes chaque année (environ 1 500 000).

FRANCE SPORT CYCLISME : T2F CLASSEMENT - ÉTAPE 20 Libourne>Saint-Emilion- 30km - Temps : 35'53" Tadej Pogac

L'avant-dernière étape du Tour de France, entre Libourne (Gironde) et Saint-Émilion, le meilleur espoir du tour savoure sa future victoire demain sur les Champs Élysées pour sa dernière ligne droite. (Photo : J.Polidori)






CLASSEMENT

FRANCE SPORT CYCLISME : T2F CLASSEMENT - ÉTAPE 20 Libourne>Saint-Emilion- 30km - Temps : 35'53" - La victoire de van Aert en contre-la-montre entre Libourne et Saint-Emilion












PROFIL DE L'ÉTAPE


VILLE DEPART LIBOURNE - 17/07/2021 - ÉTAPE 20 - 30,8 KM - C.L.M INDIVIDUEL

Sous-préfecture de la Gironde (33) - Ville-étape pour la 4e fois LIBOURNE, UNE HISTOIRE

Une bastide portuaire de 750 ans La confluence naturelle de l’Isle et de la Dordogne a conduit en 1270 à la fondation de cette bastide par le soldat anglais Roger de Leyburn, qui lui donna son nom. Par cette position géographique, elle a naturellement eu un rôle commercial de premier plan en regardant à la fois vers l’estuaire et vers l’arrière-pays. Le commerce florissant qu’elle a su développer au fil des siècles, principalement autour du sel, du bois et du vin en a fait l’une des bastides les plus prospères d’Aquitaine. Cernée de ses remparts et de ses tours, Libourne imposait alors sa suprématie tout en restant la première filleule de Bordeaux. Comme toutes les bastides, Libourne est construite sur le modèle du camp romain avec une place centrale entourée d’arcades, deux grands axes perpendiculaires et une multitude de rues secondaires formant un damier géant. Pendant longtemps, cette cité prospère a entretenu un lien privilégié avec l’Angleterre. En témoignent encore les pavés du perré de la Tour du Grand port, constitué de petits blocs de pierres. Ces derniers servaient à lester les navires en provenance d’Angleterre, navires qui repartaient de Libourne chargés de barriques de vin. Aujourd’hui, les paquebots de croisière ont remplacé les navires de la flotte anglaise.

Le mascaret Le mascaret du Libournais est surfé par des riders venus du monde entier car la vague de la Dordogne est unique. Au gré de sa rapide progression sur l’eau arrivant de l’océan, ce phénomène naturel spectaculaire enfle, se dérobe, se déchaîne, s’écume, réapparait, déferle dans le lit de la Dordogne et remonte dans les terres jusqu’à Libourne et au-delà, à plus de 100 km de l’océan. En France, le mascaret libournais, c’est le numéro 1. D’ailleurs certaines célébrités comme Guillaume Canet et Marion Cotillard ont pris l’habitude de venir surfer cette vague d’exception chaque année.

LIBOURNE ET LE CYCLISME Déjà visitée à trois reprises par le Tour de France, Libourne effectuera un retour aux sources avec le contre-la-montre en direction de Saint-Émilion de l’avant-dernière étape de cette édition. En 1957, pour le premier passage de la Grande Boucle dans la ville, c’est également dans un contre-la-montre de 66 km jusqu’à Bordeaux (qui passait déjà par Saint-Émilion), que Jacques Anquetil avait surclassé ses adversaires et assuré sa première victoire dans le Tour de France. Un autre contre-la-montre, par équipes celui-là, fut remporté par la formation Panasonic en 1992. Libourne est par ailleurs la ville natale de Mickaël Delage, qui a participé à six Tours de France, essentiellement sous les couleurs de la Française des Jeux, et de Quentin Pacher, l’un des coureurs les plus combatifs de l’édition 2020.

À VOIR Musée des Beaux-Arts Bénéficiant de l'appellation Musée de France, le musée des Beaux-Arts de Libourne présente aux visiteurs un panorama d’œuvres des écoles européennes du XIVe au XXe siècle. Le musée dispose de deux lieux d'expositions : le 2ème étage de la mairie pour ses collections permanentes et la chapelle du Carmel pour les collections temporaires. Bien qu’ayant subi des transformations, le musée a conservé son esprit d’origine et notamment le magnifique vitrail décoratif portant l’emblème de la ville.

Les quais de la Confluence Entièrement réaménagé le port de Libourne Saint-Émilion, avec ses quais et pontons d’où descendent de nombreux croisiéristes, offre une vue imprenable sur « La Confluence » des rivières de la Dordogne et de l’Isle. Espace de vie et de partage, où chacun peut réaliser ses envies (sport, détente, promenade, gastronomie), il se dégage de ce lieu une atmosphère de bord de mer, dépaysante et festive. Château de Sales - AOC Pomerol Peut-être construit par le premier propriétaire connu, Jean de Sauvanelle, maire de Libourne dans la première moitié du XVIIe siècle, le plan du château adopte encore celui d'une forteresse, entièrement clos et organisé autour d'une cour intérieure. Les jardins dessinés sur les plans de 1770-1772 ont fait place à des pelouses, tandis que la pièce d'eau a été réalisée entre 1770 et 1780. Situé sur l’appellation Pomerol, le château de Sales possède le plus important vignoble de l’AOC avec 47,6 hectares de vigne, sur les 90 hectares du domaine. Les limites de la propriété sont les mêmes qu’en 1578 à trois hectares près, perdus pendant la révolution.

La Tour du Grand Port La Tour du Grand Port est l'une des tours de défense d'une ancienne porte ouverte dans le mur d'enceinte de la ville. Ces remparts, flanqués de tours, étaient percés de huit portes dont les quatre principales s'ouvraient aux extrémités des deux grands axes de la ville. La porte du Grand Port, dont la construction remonte au XIVe siècle, portait le nom de Porte Richard en l'honneur d'un fils du Prince Noir né à Bordeaux en 1366.

Fest’Arts Le Festival des arts de la rue de Libourne (Fest’Arts) célèbrera sa 30e édition en 2021. D’abord intitulé Rue en Fête (en 1990), Fest’Arts est né en 1993 pour donner aux fêtes traditionnelles une autre dynamique. Avec les Arts de la Rue, la volonté était de créer un événement festif et convivial où le spectacle vivant serait accessible à tous, dans une bastide qui offrait un espace apte à accueillir les multiples facettes des arts de la rue. L’organisation est confiée depuis 2005 à un service municipal dédié, également chargé gestion du théâtre le Liburnia.

Caserne Lamarque Les casernes de Libourne ont joué un rôle précurseur dans l'essor du style néo-classique qui se développa dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle. Cet ensemble est constitué de trois bâtiments rectangulaires, construits de 1766 à 1820 autour d'une cour précédée de deux pavillons carrés entourés d'une grille. Bien que certains intérieurs aient été remaniés, de nombreux éléments dignes d'intérêt ont été préservés, notamment l'escalier monumental du pavillon des officiers ainsi que la charpente du manège.

Le centre aquatique « La Calinésie » La spécificité de ces 5 000m² dédiés à l’eau est de conjuguer loisirs, sport et bien-être en intérieur et en extérieur. Côté loisirs, son toboggan de 75 m fait rêver les aventuriers. Un espace de baignade de 500 m² avec sa rivière à courant et son aire de jeux permet à toute la famille de se dépenser. Pour une parenthèse de bien-être, direction l’espace balnéo, largement équipé (hammam, jacuzzi, sauna…). Avec son bassin sportif de 25m² et ses gradins, la Calinésie est en mesure d’accueillir de grandes compétitions nationales en petit bain. Infos sur www.lacalinésie.fr

Train touristique de Guîtres Vestige de la grande époque des chemins de fer, c’est une occasion de redécouvrir les joies des transports ferroviaires à la mode d’antan. Dans les voitures construites en 1900, on voyage assis sur des banquettes en bois pour traverser la forêt verdoyante du nord Gironde. Le voyage dans le temps commence dès l’entrée dans la gare construite en 1875 où un véritable ticket en carton est poinçonné !


BON A SAVOIR

Population : 25 060 hab. (Libournais, Libournaises), et 95 000 hab. dans la Communauté d’agglomération du Libournais (la Cali, 45 communes). Spécialités : vin (3 appellations de renom sur la commune Saint-Émilion, Pomerol, Lalande de Pomerol…), lamproie à la Bordelaise (poisson de rivière), bouchon du Vigneron (biscuit, spécialité libournaise). Personnalités : Noël Mamère (homme politique), Gilbert Mitterrand (maire de 1989 à 2011, fils de François Mitterrand), le doyen Jean Carbonnier (grand professeur de droit français), Pierre Lewden (saut en hauteur), Pierre Gaspard-Huit (réalisateur), William Leymergie (animateur télé), Mickaël Delage (cyclisme). Sport : Handball Club de Libourne. Championnats de France d'Aviron (plusieurs éditions depuis 2013). CNL aviron & club de tir sportif (classés par les 10 meilleurs français). Lac des Dagueys : centre de préparation aviron & canoë-kayak JO Paris 2024, futur spot de surf (implantation en 2022 d’une vague artificielle et écologique labellisée Paris 2024). Skate-park avec son bowl réputé de 2,6m de profondeur. Culture : Fest’arts (Festival International des Arts de la Rue), Festival des littératures policières. Économie : Arena (équipementier), Botalo (bottes), Ceva Santé animale (labo vétérinaire), Fayat (BTP), aérodrome de Libourne - Artigues-de-Lussac. Labels : « Ville à Vélo du Toir de France » 2 vélos / Label Man And Biosphere / UNESCO (rivière Dordogne et ses affluents) / Label Vignobles et Découvertes / ville labellisée « Terre de Jeux » / Ville du secrétariat du Père Noël Sites web et réseaux sociaux : www.libourne.fr / www.lacali.fr / www.tourisme-libournais.com / www.gironde.fr / www.gironde-tourisme.fr / fr-fr.facebook.com/ville.de.libourne / fr-fr.facebook.com/lacali.agglomeration / www.facebook.com/Departement.Gironde / @ville.de.libourne / @lacali_agglo / twitter.com/gironde / www.instagram.com/departementgironde Pont de pierre sur la Dordogne, Libourne © Getty Images

 

VILLE D'ARRIVEE SAINT-EMILION - 17/07/2021 - ÉTAPE 20 - 30,8 KM - C.L.M INDIVIDUEL

Commune de la Gironde (33) - Ville étape pour la 3e fois SAINT-EMILION AUJOURD’HUI

La vigne, patrimoine mondial Saint-Emilion est une cité médiévale entourée de vignes, de renommée internationale et visitée par de nombreux touristes chaque année (environ 1 500 000). Fer de lance de son territoire, la commune propose également un grand nombre de services dans divers domaines nécessaires à la vie locale. Avec Saint-Emilion, l'United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization a inscrit pour la première fois un paysage viticole au patrimoine mondial. Bonheur et fierté dans toute la juridiction. Saint-Emilion, son vignoble et son paysage sont inscrits au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO depuis 1999. Seule une poignée de sites remarquables méritent cette distinction.

SAINT-ÉMILION ET LE CYCLISME Comme c’est souvent le cas des fleurons du vignoble français, pour la grande joie des suiveurs, Saint-Émilion n’a figuré sur la carte du Tour de France que pour des contre-la-montre. En 1978, Bernard Hinault s’était imposé dans un chrono qui s’achevait à Sainte-Foy-la-Grande. Le futur quintuple vainqueur du Tour avait toutes les raisons de savourer ce millésime puisqu’il s’agissait là de sa toute première victoire d’étape dans la Grande Boucle : 27 autres suivront, dont 19 dans des contre-la-montre. En 1996, Jan Ullrich avait fait sensation en s’offrant le dernier effort solitaire de l’épreuve devant Miguel Indurain, Abraham Olano et son leader et futur vainqueur, Bjarne Riis. Il devient alors le premier Allemand sur le podium du Tour depuis Kurt Stoepel en 1932 et Hinault lui prédit un brillant avenir… Vu le calibre des deux hommes, le vainqueur de l’ultime CLM de cette édition devrait être du même ordre.

À VOIR :

Le vignoble de Saint-Émilion Décembre 1999 reste une date historique pour Saint-Émilion. C’est à cette date que le vignoble et les huit villages de la Juridiction de Saint-Émilion ont été inscrits au Patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO, au titre de « paysage culturel ». Une première mondiale. Pour l’UNESCO, Saint-Émilion est « un exemple remarquable d’un paysage viticole historique qui a survécu intact ». Une vigilance toute particulière est apportée à ce paysage culturel exceptionnel pour qu’il puisse être préservé. Cette inscription représente environ 5 000 hectares de vignes réparties sur les huit communes de la Juridiction de Saint-Émilion : Saint-Émilion, Saint-Laurent des Combes, Saint-Christophe des Bardes, Saint Pey-d’Armens, Saint-Etienne de Lisse, Saint Sulpice de Faleyrens, Saint-Hippolyte et Vignonet.

L’église monolithe L’église monolithe est un édifice religieux souterrain creusé au début du XIIe siècle dans des proportions impressionnantes (38 m de long pour 12 m de haut). Au cœur de la cité, elle rappelle l’activité religieuse de la ville au Moyen-âge et intrigue par sa conception hors du commun. Si elle se révèle aux yeux du visiteur par la position d’un clocher haut de 68 mètres, elle se dérobe ensuite derrière l’élégance de trois ouvertures en façade et d’un portail gothique souvent clos. Son nom (du grec signifiant « une seule pierre ») qualifie un édifice creusé à l’intérieur du plateau calcaire et dont la structure actuelle forme encore un seul bloc. Le but de sa réalisation tient sans doute au développement de la cité autour d’une activité de pèlerinage sur le tombeau de saint Émilion. Sculptée au XIIe siècle, peinte au XIVe, dévastée au XVIe, malmenée au XVIIIe pendant la Révolution et restaurée au XXe, elle est encore aujourd’hui consacrée et accueille régulièrement des cérémonies religieuses, parfois des concerts, mais aussi des cérémonies d’intronisation de la confrérie des vins de Saint-Emilion-La Jurade.

La Tour du Roy C’est le seul donjon roman encore intact en Gironde. Situé à l’intérieur des remparts de la cité, il s’élève à une hauteur de 32 m. Cette tour quadrangulaire est divisée en trois niveaux. Les murs extérieurs ainsi que les angles du bâtiment sont parcourus de contreforts plats qui viennent renforcer l’édifice. Certains spécialistes disent que ce n'est ni grâce au roi de France Louis VIII en 1224, ni grâce au roi d'Angleterre Henri III Plantagenêt en 1237 que cette tour a été réalisée, mais plutôt grâce à la Jurade. En effet, la tour vise à symboliser le nouveau pouvoir de la commune en empruntant à l'architecture seigneuriale l'édifice le plus caractéristique : le donjon quadrangulaire à contreforts. La Jurade utilise d’ailleurs toujours cette tour aujourd’hui. Bien que dissoute sous la Révolution française, elle fut recréée comme confrérie viticole en 1948. Son objectif ? Assurer la promotion des vins de Saint-Emilion dans le monde. La collégiale

L’église la plus imposante qui se détache en ville haute, est la collégiale. Cela n’a rien d’un hasard. La communauté religieuse installée dans ces murs entre le XIIe et le XVIIIe siècle était un collège de chanoines suivant la règle de saint Augustin. L’ampleur du site est donc à l’image de l’importance de cette communauté et de sa volonté de marquer sa prépondérance. Le transept et le chœur de la collégiale ont été transformés entre les XIIIe et XVe siècles, laissant alors le style gothique faire son entrée dans l’église. L’actuel Office de Tourisme occupe les locaux de l’ancien réfectoire de la communauté.

Le cloître des Cordeliers L’arrivée des Cordeliers, ou Franciscains, à Saint-Emilion remonte à la même époque que celle des Dominicains au début du XIIIe siècle. Ce n’est qu’à la fin du XIVe siècle que les Cordeliers reçurent l’autorisation de bâtir leur nouveau couvent intra muros. L’ensemble était composé d’une église, d’un cloître, d’un jardin, d’un chai, d’un cuvier, d’une cave, d’une cour ainsi qu’un corps de logis. La Révolution française expulsa les derniers religieux présents et le couvent fut vendu comme bien national en 1791. En 2005, il a été classé monument historique. L’entrée de cet ancien monastère, conduit au cloître dont les ruines imposantes sont des plus remarquables : colonnes, chapiteaux, bases et socles sont monolithes.

Remparts et porte Brunet

Les remparts de Saint-Emilion auraient été commandités par l’Angleterre au XIIe siècle dans le but de protéger le prospère village. Ce mur de fortification peut être aussi considéré comme un mur d’apparat, de prestige dont le but premier aurait été de montrer la puissance du village plus que de le protéger. Toujours est-il qu’il devait être nécessaire de payer une taxe pour entrer dans le village intra-muros, représentant une nouvelle source de richesse. Les habitants commencèrent par creuser eux-mêmes tout autour du village des fossés profonds. Avec les pierres extraites, ils édifièrent un mur d’enceinte englobant plus de 18 hectares et courant sur environ 1,5 km autour du village. Cette muraille était flanquée de six portes et de petites tours défensives, un chemin de ronde liait ces portes entre elles. Ces portes, à l’exception de la porte Brunet, ainsi qu’une majorité de l’ancienne fortification furent détruites au cours des guerres de religions au XVIe puis encore au XIXe siècle.

Palais du cardinal Le cardinal en question était Gaillard de la Mothe, devenu cardinal de Sainte Luce, premier doyen du chapitre des chanoines augustins. Les ruines de la façade encore présente aujourd’hui font penser que ce magnifique palais a été construit dès le XIIe siècle. En effet, des éléments artistiques romans sont bien présents : arc en plein cintre pour les ouvertures dont les voussures présentent des décors géométriques et végétaux ; les baies géminées et leurs décorations soignées similaires à d’autres monuments de la cité médiévale datant du début XIIe siècle.


BON A SAVOIR Population : 1 913 hab. (Saint-Emilionnais, Saint-Emilionnaises) Spécialités : vins, macaron de Saint-Émilion (depuis le XVIIe siècle). Personnalités : Émilion de Combes (saint patron des marchands et négociants en vins), Philippe Etchebest (ancien chef de l’Hostellerie de Plaisance), Eric Rabésandratana (football), Pierre Meyrat (ancien pilote automobile). Sport : Jeunesse Sportive de la Juridiction de Saint-Émilion/Puisseguin. Culture : festival Philosophia (mai), festival de jazz (juillet), festival Vino Voce, salon des artisans (septembre), Montgolfiades (octobre). Économie : viticulture, tourisme. Labels : les 8 communes qui constituent « la Juridiction » sont inscrits depuis 1999 au patrimoine mondial de l’humanité par l'UNESCO . Sites web : saint-emilion.org / www.grand-saint-emilionnais.fr / vins-saint-emilion.com/le-conseil-des-vins-de-saint-emilion / www.saint-emilion-tourisme.com / www.gironde.fr Vignobles, Saint-Émilion © Getty Images

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