TECHNOLOGIE : AIRXÔM révèle le 1er masque capable de détruire les virus
AIRXÔM révèle le 1er masque capable de détruire les virus, les bactéries et les composés organiques
Ce procédé est rendu possible par les innovations technologiques intégrées au masque, fruit d'un savoir-faire en R&D 100% français.
La start-up française Airxôm a amené son prototype de masque, qui protège contre la pollution, les bactéries et les virus, dont le SARS-CoV-2. Sa coque en plastique blanc, qui couvre le nez et la bouche, évoque les soldats impériaux de «Star Wars». Connectée à un boîtier à porter à la ceinture, elle contient un «filtre actif» capable de détruire les particules fines et les composés organiques volatils, c’est-à-dire les agents pathogènes ou polluants.
Vincent Gaston a conçu ce masque durable avec l'école d'ingénieurs de Lyon et un fabricant de lingerie sur une idée de son fils, baroudeur, sensible à la pollution des mégapoles et mort de la mucoviscidose. Les meilleurs labos l'ont testé et certifié.
Vincent Gaston présente le masque d’Airxôm qui utilise un «filtre actif» efficace contre les virus dont le Covid-19.REUTERS
La solution actuellement la plus utilisée pour couvrir tous ces problèmes est le masque chirurgical. Généralement adopté depuis le début de la pandémie pour ralentir la propagation du virus, ce masque présente des limites évidentes : il n'est pas réutilisable, n'est pas efficace à 100%, et n'agit que comme une première barrière, incapable d'éliminer les bactéries, les virus ou les composés organiques volatils (COV).
«C’est un outil fantastique pour lutter contre la crise du Covid, parce qu’avec ce masque, vous n’aurez pas besoin de faire une quatrième vaccination, une cinquième et une sixième, en fonction de tous les variants du virus et de tous les nouveaux virus qui vont arriver dans le futur», promet Franck Glaizal, cofondateur de Airxôm.
«Les masques classiques ne sont pas étanches à 100%, l’air passe sur les côtés. Notre masque est complètement étanche, et très confortable», assure de son côté Trong Dai Nguyen, difficile à entendre à travers le masque épais. Cet ingénieur d’Airxôm précise que l’entreprise travaille à améliorer le son pour la prochaine version. Le modèle actuel doit être commercialisé au printemps, «pour environ 300 euros» (l'équivalent de 310 francs).
L'émission de rayons UV sur un catalyseur détruit les virus, les bactéries et les composés organiques volatils. Ce procédé catalytique breveté amplifie l'action des particules d'argent et de cuivre contenues dans les différents supports filtrants.
Ainsi, la destruction des agents pathogènes ou polluants de la taille des microparticules aux nanoparticules est garantie.
L'efficacité du masque AIRXÔM a été vérifiée par un protocole expérimental réalisé par des laboratoires indépendants aux compétences reconnues dans le domaine (VIRNEXT : virus ; CONIDAIR : bactéries ; Laboratoire National de Métrologie et d'Essais : composés organiques volatils).
Par exemple, les tests virucides réalisés par le laboratoire VIRNEXT Research Technology à Lyon ont démontré son efficacité pour :
- le SRAS-CoV-2, destruction à 99,94 %,
- H1N1, destruction à 99,99 %.
- Adénovirus, destruction à 99,94 %.
EXTRAIT DE L'ARTICLE DE L'INSA LYON
L’invention, présentée début janvier au salon des innovations électroniques de Las Vegas, le Consumer Electronics Show, a fait parler d’elle. Alors que la vague du variant Omicron déferle dans le monde entier, le masque « Airxôm » promet une protection « active » contre les risques viraux et infectieux et la pollution atmosphérique. Trong Dai Nguyen, ingénieur INSA diplômé du département génie mécanique et docteur du laboratoire LMFA1 a rejoint la start-up lyonnaise en 2020. Cet expert en mécanique des fluides revient sur les enjeux techniques et les limites d’un tel produit.
Le masque Airxôm a fait une arrivée tonitruante lors du salon CES Las Vegas. En quoi consiste l’appareil ?
C’est un dispositif portable de purification d’air, le premier masque actif du monde, qui permet de protéger les individus contre les particules fines, les composés organiques volatiles, les virus et les bactéries. Concrètement, le masque possède plusieurs niveaux de protection. D’abord, il filtre l’air entrant et sortant puis il décontamine et détruit les particules grâce à la photocatalyse. Il est composé de deux filtres : le premier neutralise les virus et les bactéries et le second détruit les particules résiduelles polluantes en émettant des rayons UVA sur un catalyseur. C’est la raison pour laquelle il est utilisé avec une batterie. Notre produit repose sur l’utilisation de plusieurs brevets techniques et a été pensé avant l’arrivée de la Covid, pour protéger les personnes avec des maladies chroniques respiratoires, des porteurs de greffes ou des personnes fragiles pour qui la question de l’air est très sensible. Nous avons bien sûr par la suite effectué des tests sur le SARS-CoV-2, et Airxôm s’est avéré très efficace. lire la suite de l'article ici
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