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Photo du rédacteurJoseph Polidori & Alexia Pierre-Pont

TOUR DE FRANCE : ÉTAPE 4 REDON>FOUGÈRES 150,4 km

SELON CHRISTIAN PRUDHOMME - ETAPE 4 Cette traversée de l'Argoat, la belle Bretagne intérieure, tracée entièrement en pays gallo et d'un bout à l'autre de l'Ille-et-Vilaine, laisse encore présager un sprint massif. Sauf si les audacieux parviennent à profiter des moutonnements boisés ou d'un vent qui balaierait les quelques plateaux à découvert pour provoquer une différence décisive.

CLASSEMENT ETAPE 4 :

INFO REDACTION SPORT CYLISME : T2F CLASSEMENT ÉTAPE 4 REDON>FOUGÈRES 150KM EN 3H20 MN


UN SPRINT ACHARNÉ : le peloton s'est engouffré dans le canal d'arrivée pour MARK CAVENDISH avec 31 victoires à son actif.

VAINQUEURS D'ÉTAPE 1 MARK CAVENDISH 2 NACER BOUHANNI 3 JASPER PHILIPSEN

TOP 5 1 MARK CAVENDISH 2 NACER BOUHANNI 3 JASPER PHILIPSEN 4 MICHAEL MATTHEWS 5 PETER SAGAN


CONFIDENCES D'HIER IDE SCHELLING : « DEMAIN, JE VAIS ROULER TRANQUILLE »

« Sur les trois journées d’échappée, c’était de loin le plus facile. Les autres coureurs ont été assez sympas pour me laisser prendre le point de la côte de Cadoudal. Ensuite, je me suis relevé pour pouvoir aider mes coéquipiers dans le peloton. Et puis j’ai assisté à la chute de Peter Sagan à 200 m de l’arrivée sur l’écran géant. C’est incroyable pour moi de se retrouver dans ce maillot. Mais demain je vais rouler tranquille… ce sera ma journée de repos ! »


VILLE DE DEPART REDON - 29/06/2021 - ÉTAPE 4 - 150,4 KM - PLAT

Ville étape pour la 2e fois


PARCOURS



REDON, UNE HISTOIRE

Autour du port…

Redon doit son importance au développement d'une abbaye bénédictine jadis très influente : sa fondation par Conwoïon et six de ses compagnons remonte à 832, au carrefour des deux rivières les plus importantes de Bretagne : la Vilaine et l'Oust. Ces vallées constituaient une position stratégique remarquable. Nominoë, chef breton, s'appuie sur l'Abbaye de Conwoïon pour affermir son pouvoir. C'est à Ballon à quelques kilomètres de Redon, qu'il bat les Francs de Charles le Chauve en 845 et offre son indépendance à la Bretagne, qu'elle conservera jusqu'en 1532.

La ville prospère grâce au développement de son port fluviomaritime. Le faubourg Notre-Dame concentre des abattoirs et tanneries. Au sud, le faubourg Saint-Pierre accueille les activités portuaires : aubergistes, voiliers, gréeurs, négociants… La construction navale se développe.

Au XVIe siècle, le régime de la Commende entraîne progressivement le déclin de l’abbaye et sa perte d’influence au profit d’une riche bourgeoisie qui dirige désormais la cité. À partir du XVIIe siècle, les navires de la Compagnie des Indes remontent à Redon. Des chalands à fond plat prennent le relais des navires à quille entre Redon et Rennes. Au milieu du XIXe siècle, l’ouverture du canal de Nantes à Brest donne à Redon sa nouvelle architecture et en fait le carrefour des voies navigables de l’Ouest, avec l’essor de la Batellerie.

Après la bourgeoisie d’affaires et les bateliers, une nouvelle génération utilise les voies d’eau : plaisanciers et rameurs.


À VOIR

L’abbaye Saint-Sauveur de Redon

Fondée en 832 par Conwoïon, elle connaît son apogée à la fin du XIe siècle et au cours du XIIe siècle; elle régente 27 prieurés et douze paroisses dans toute la Bretagne. On y vient en pèlerinage. Elle comporte une tour du XIIe siècle considérée comme le plus beau monument roman de Bretagne. La tour gothique du XIVe siècle est aujourd'hui séparée de l'église suite à un incendie qui détruisit une partie de la nef en 1780. Le cloître est construit au XVIIe siècle sur les vestiges de l'ancien cloître alors que Richelieu est abbé commanditaire du monastère. Aujourd’hui l’abbaye intègre un lycée privé catholique. Des fresques médiévales ont été mises au jour lors de restauration en 1950 et les vitraux contemporains sont de Gruber.


Les remparts

Au 14e siècle, est entreprise la construction de l'enceinte fortifiée de la ville, sous l'égide de l'Abbé Jean de Tréal. Elle comporte 3 portes, 3 poternes et 13 tours. De ces remparts, on peut encore voir le flanc nord du transept de l'église, la chapelle des Ducs, les remparts au-dessus du quai St Jacques sont encore en élévation. Les travaux réalisés au centre-ville ont mis à jour d'autres vestiges des remparts, notamment la porte Notre Dame et les traces de l’emplacement du pont levis en face de l'hôtel de Ville


Couvent des Calvairiennes

Fondé en 1629 par les Dames prieures et religieuses bénédictines du dit Calvaire de Redon, ce couvent comprend quatre corps de bâtiment fermant un cloître adossé au nord à la chapelle. La galerie du cloître communique directement avec le chœur des moniales et la chapelle. De nombreux travaux ont été entrepris au XIXe siècle, à partir de 1820, date à laquelle la Congrégation de la Retraite occupa le couvent, transformé au moment de la Révolution en caserne, en dépôt de prisonniers espagnols puis en habitation familiale.


Quartier du port

Outre son ancienne abbaye, Redon a développé tout un quartier du port qui forme un île dans la ville. D’abord il y eut les quais de la Vilaine. À vol de martin-pêcheur, l’océan est à 42 km de Redon. Pendant des siècles les bateaux marins ont remonté la Vilaine avec le courant de marée montante ! On accoste au pied des maisons d’armateurs, tout près des greniers à sel, de la tour Richelieu, du château du Mail. Puis il y eut le canal de Nantes à Brest et le creusement du bassin à flot au XIXe siècle. Il est accessible aux bateaux fluviaux comme aux voiliers marins.


Château du Mail et hôtel de Richelieu

Situés dans le quartier du port de Redon, qui a connu au XVIIe siècle son apogée, le château du Mail et l'hôtel de Richelieu font partie de ces belles demeures édifiées par les négociants, les armateurs, les riches propriétaires des alentours, les magistrats et les commissaires de guerre. Le château du Mail est devenu un foyer de jeunes travailleurs. Près de lui se trouve l'hôtel de Richelieu, flanqué d'une grosse tourelle d'angle, carrée et en encorbellement, et percée de fenêtres à piédroits sculptés.

Façade sud du corps principal du manoir du Mail de Redon © Creative Commons 3.0/Edouard Hue Abbatiale Saint Sauveur © Office de Tourisme Pays de Redon Remparts de Redon © Creative Commons 4.0/Fab5669 Intérieur du monastere des calvairiennes. © Katerina Le port de Redon © Emmanuel Berthier Façade sud du corps principal du manoir du Mail de Redon © Creative Commons 3.0/Edouard Hue Abbatiale Saint Sauveur © Office de Tourisme Pays de Redon Remparts de Redon © Creative Commons 4.0/Fab5669 Intérieur du monastere des calvairiennes. © Katerina Le port de Redon © Emmanuel Berthier Façade sud du corps principal du manoir du Mail de Redon © Creative Commons 3.0/Edouard Hue REDON ET LE CYCLISME

Pour le premier passage du Tour de France à Redon, cité inscrite au riche patrimoine cycliste régional, c’est l’Américain Tyler Farrar qui s’était imposé au sprint. Depuis plus d’un demi-siècle, une course classée en Élite Nationale, prisée des espoirs bretons, s’y déroule au printemps. Redon-Redon a fêté en 2011 ses 52 ans, au cours desquels ses vainqueurs ont garni par la suite les rangs professionnels. S’y sont révélés dans le passé des coureurs aussi variés que Thierry Marie (2e en 1984), Alexandre Vinokourov (meileur grimpeur 1997), Pavel Tonkov, ou plus près de nous, Simon Gerrans, vainqueur de l’édition 2004.

La « doyenne » des classiques bretonnes, qui se tient souvent le même jour que Paris-Roubaix, n’a pas pu se tenir en 2020 en raison du covid-19. Elle succède au défunt Grand Prix de Redon, dont le premier vainqueur en 1937 fut Jean-Marie Goasmat et qui consacra Louison Bobet et Rik Van Steenbergen.

L’éphémère Critérium de Redon vit en 1980 la victoire d’un certain Bernard Hinault, dont on croit savoir qu’il aurait conseillé à la ville de se porter candidate à une étape du Tour lors du passage du Tour de l’Avenir à Allaire.

Parmi les coureurs liés à Redon, on peut citer Jacques Renaud, qui disputa sept saisons professionnelles - notamment chez Mercier - et participa quatre fois au Tour de France entre 1950 et 1953. Passionné de vélo jusqu’à son décès en janvier 2020, à l’âge de 96 ans, Jacques Renaud, bien que né à Paris, était le président d’honneur du Redon Olympic Club, le principal club cycliste de la ville. Charles Danielou, équipier de Louison Bobet dans l’équipe Stella Dunlop dans les années 50 et solide spécialiste des courses d’un jour, est pour sa part né à Redon.


GOURMANDISE

Le marron de Redon

Le marron « de Redon » englobe plusieurs variétés de châtaignes et de marrons sélectionnés d’après leur calibre et leur bonne qualité gustative. La zone de production se concentre dans un rayon d’une trentaine de kilomètres autour de Redon. Ces marrons se muent en garniture délicate pour une volaille ou nombre de spécialités élaborées par des chefs cuisiniers (terrine de volaille aux marrons) ou des artisans pâtissiers (sablé fourré à la crème de marron). A la maison, on les consomme en potage, ou simplement bouillis et arrosés de lait ribot. Mais les connaisseurs les préfèrent grillés, avec un morceau de beurre et une bolée de cidre !

Depuis les années 1980, la châtaigne bretonne connaît un regain d’intérêt, sous l’impulsion d’une Confrérie du Marron de Redon. La foire Teillouse, remise au goût du jour, se conclut par une manifestation culturelle, la Bogue d’or (chant, musique, conte). Le dernier week-end d’octobre, Redon attire donc tout ce que la région compte de producteurs, venus vendre leur récolte, mais aussi les artisans des métiers de bouche qui proposent leurs créations autour du marron.


BON A SVOIR Sous-préfecture d’Ille-et-Vilaine (35) Population : 9 000 hab. (Redonnais, Redonnaises) Personnalités : Nominoé (1er Roi de Bretagne), Arthur Bernède, Hervé Bazin (écrivains), Alain Madelin (homme politique), Chevalier et Laspales (humoristes) Spécialités : la châtaigne, reine de la gastronomie redonnaise. Sport : 3700 licenciés sportifs dans les différents clubs de la ville (athlétisme, football, rugby, etc.). Economie : cosmétique, électronique, équipementiers automobiles, centre hospitalier (800 agents). Culture : Les Musicales, Confluences d’été (rencontres artistiques), Foire Teillouse (octobre, fête de la châtaigne), Festival de la Bogue d’or (octobre, chanson) Devise : Petite ville, grand renom Labels : « Ville historique », « Ville Active et Sportive » Sites internet : www.redon.fr / www.tourisme-pays-redon.com / www.ille-et-vilaine.fr / www.bretagne35.com / www.tourismebretagne.com / www.redon-agglomeration.bzh/


 

VILLE D'ARRIVÉE FOUGÈRES - 29/06/2021 - ÉTAPE 4 - 150,4 KM - PLAT

Ville-étape pour la 5e fois


FOUGÈRES, UNE HISTOIRE

La plus grande forteresse médiévale d’Europe

Aux confins de la Basse Normandie, de la Bretagne et des Pays de Loire, Fougères offre le visage multiple d’une ville-nature, au riche patrimoine historique. Idéalement située à 30 mn de Rennes et du Mont-Saint-Michel, la cité médiévale permet à ses visiteurs de traverser les siècles en une journée, tant les monuments qui la composent sont aujourd’hui encore les témoins de plus de mille ans d’histoire.

C’est le cas en premier lieu pour son château, la plus grande forteresse médiévale d’Europe, impressionnant vaisseau perché sur la roche. L’histoire mouvementée entre le royaume de France et le duché de Bretagne y est racontée dans un parcours visuel et sonore. Pour présenter plus en détails l’histoire de la ville, depuis le Moyen-Âge jusqu’à la Révolution Industrielle, un Centre d’Interprétation de l’Architecture et des Patrimoines sera bientôt construit à proximité.

Ville d’Art et d’Histoire et membre du réseau des « 100 plus beaux détours de France », Fougères abrite aussi le beffroi le plus ancien de Bretagne, des hôtels particuliers aux façades ouvragées, de riches édifices religieux, des bâtiments industriels témoins d’une période économique fastueuse.

« Ville nature », Fougères abrite de nombreux parcs et jardins, que ce soit des espaces très horticoles et travaillés en matière de fleurissement ou des espaces naturels sauvages, favorables à la biodiversité, dont certains labellisés « Zone refuge LPO ». Le site naturel du rocher coupé, face au château, est un espace naturel exceptionnel, aménagé autour d’un plan d’eau et à quelques pas du centre-ville; un sentier pédestre permet d’accéder en surplomb à l’une des plus belles vues sur le château.


FOUGÈRES ET LE CYCLISME

L’arrivée d’un contre-la-montre par équipes de 73 kilomètres a été jugée à Fougères lors du Tour 1985. Bernard Hinault et son équipe de La Vie Claire y avaient fait une impressionnante démonstration de force. Plus près de nous, la ville et son imposant château fort ont accueilli en 2013 le départ d’une étape qui emmenait le peloton vers Tours et, en 2015, une arrivée qui vit la seule victoire, cette année-là, de Mark Cavendish.

Nous sommes aussi dans la ville d’Albert Bouvet, qui nous a quittés en 2017. Vainqueur de Paris-Tous en 1956, deux fois vice-champion du monde de poursuite, le « bouledogue de Fougères » était devenu journaliste, organisateur hors-pair et dénicheur de pavés pour occuper le poste de directeur technique du Tour de France. Son fils Philippe fut et reste l’un des plus fidèles et respectés analystes de la Grande Boucle.

En 2018, c’est le Néerlandais Dylan Groenewegen qui s’était imposé au sprint à Fougères devant Fernando Gaviria et Peter Sagan.


À VOIR

Château de Fougères

A l’abri des hautes collines et sur une masse rocheuse, entourée de marécages, s’élève au XIe siècle une première motte féodale en bois. Détruite au XIIème siècle, la fortification sera immédiatement reconstruite en pierre, pour bénéficier des douves en eau. Ses défenses, améliorées pendant 400 ans, en font un véritable livre d’histoire d’architecture militaire. C’est la plus grande forteresse d’Europe aussi bien préservée : plus de 90 000 personnes découvrent chaque année son parcours scénographique ludique et pédagogique conçu en 2009.


Beffroi

Le beffroi de Fougères est visible dès l’entrée de la ville en venant de Rennes. Edifié en 1397 en surplomb du quartier médiéval, il est le symbole de la puissance des bourgeois et des commerçants. II a d’ailleurs été construit sur le modèle flamand observé lors des voyages commerciaux de l’époque. Abritant les cloches de la ville, l’édifice marque aussi la maîtrise du temps. Classé monument historique en 1922, il rythme depuis plus de 600 ans la vie des Fougerais. Il subsiste encore aujourd'hui seulement deux beffrois en Bretagne : un à Dinan et celui de Fougères, le plus ancien.


Le quartier industriel

Le quartier de Bonabry, né de la Révolution Industrielle, reste un quartier atypique de Fougères. Témoin d’une période florissante liée à la fabrication de chaussures, il a connu un essor considérable au XIXe siècle. Grandes usines, ateliers, église, cafés et commerces s’y développent. Aujourd’hui, le promeneur trouvera encore de nombreuses traces de ce passé : pont de chemin de fer, façades d’anciennes usines ornées de mosaïques d’Odorico, maisons de patrons… sans oublier l’église de Bonabry, achevée seulement après la Seconde Guerre mondiale. Ses vitraux modernes aux couleurs fortes et ses décors peu communs dans un édifice religieux lui confèrent une originalité évidente.

Quartier médiéval (maison de Savigny)

Il est possible de revivre les riches heures de la cité moyenâgeuse, le long des douves et du Nançon, à la découverte des anciens lavoirs. Par exemple en contre-bas des roues du moulin du château, entièrement rénovées et à nouveau en fonctionnement mais aussi sur la place du Marchix, bordée de jolies maisons à pans de bois. Dans ce quartier de la ville-basse, la Maison de Savigny est la plus ancienne de la ville. Restaurée dans les années 90, elle accueille les ateliers du patrimoine, des expositions l’été ou des animations culturelles.


Musée Emmanuel de La Villéon

Entièrement rénové en 2012, le musée Emmanuel de La Villéon se niche dans l’une des plus anciennes maisons à pans de bois existantes à Fougères, rue Nationale. Sur trois niveaux, la nouvelle scénographie résolument contemporaine permet de présenter une trentaine d’œuvres de ce peintre impressionniste méconnu du grand public.


Théâtre Victor Hugo

Inspiré du théâtre d’Angers, celui de Fougères est conçu par l’architecte Jean-Marie Laloy. Le rideau se lève sur la scène pour la première fois en 1886. En 2001, après une restauration à l'identique qui lui redonne tout son caractère et son éclat, il ouvre à nouveau ses portes. Son décor de la fin du XIXe siècle, tout de rouge et d’or, illumine une nouvelle programmation contemporaine.


BON A SAVOIR Sous-préfecture d’Ille-et-Vilaine (35) Population : 20 500 hab. (Fougerais, Fougeraises)Spécialités : chaussures, verrerie, la galette-saucisse, la ramaougerie de pommé (à base de pommes cuites) Personnalités : Juliette Drouet (muse de Victor Hugo), Honoré de Balzac (écrivain), Fabien Lemoine (footballeur), Albert Bouvet (cycliste), Général Lariboisière (général napoléonien), Emmanuel de la Villéon (peintre impressionniste), Jean Guéhenno (écrivain), Georges Franju (cinéaste), Fabien Lemoine (footballeur à St Etienne), Abbé Bridel (abbé démocrate), Marquis Armand Tuffin de la Rouërie (compagnon de La Fayette, initiateur de la conjuration bretonne), Nicolas Peyrac (chanteur), les frères Georges et Joseph Groussard (cyclisme). Sport : Environ 65 associations sportives (12 000 licenciés). Pays de Fougères Basket (N3), Badminton Club du pays de Fougères, Subaquatique Club Fougères (fosse de plongée profonde de 50 mètres), Twirling Club (niveau international). Evénements : 100km de marche nordique (mai), Tour de Bretagne cycliste (mai), Tournoi International de Basket féminin U20 (juin), cyclosportive La Georges Groussard Festivals : Fougères musicales (juin, 8e édition), Fête médiévale (juin), Place aux Arts (art contemporain, juin-septembre), Salon du Pastel en Bretagne (biannuel mi-août, début septembre), salon du livre jeunesse (novembre) Économie : Tourisme, château de Fougères. Electronique (Safran, + de 500 salariés), optique, lunetterie, chaussures, maroquinerie, prêt-à-porter de luxe, alimentaire (Mixbuffet, Les Ateliers du Chocolat, Monbana, Puratos), peinture industrielle, transports (groupe Gelin, groupe Groussard), recherche et innovation (BioAgroPolis). Slogan : « T’as pas vu Fougères t’as rien vu » Labels : ville d’art et d’histoire, ville fleurie**** / « 100 plus beaux détours » / cités d’Art de Bretagne / ville active et sportive / Terre de Jeux 2024 Sites web : www.fougeres.fr / www.ot-fougeres.fr/accueil / www.ille-et-vilaine.fr / www.bretagne35.com / www.rennes-portes-bretagne.com/ / https://www.tourismebretagne.com/

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