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Photo du rédacteurPar Joseph Polidori

TOUR DE FRANCE ÉTAPE 6 + PODIUM ÉTAPE 5

TOUR DE FRANCE ÉTAPE 6 + PODIUM ÉTAPE 5


LE FILM DE L'ÉTAPE 5 HINDLEY, PREMIÈRE

TOUR DE FRANCE 2023 | ÉTAPE 5 | PAU > LARUNS (communiqué ASO T2F)


Un nouveau drapeau a été planté à Laruns, où la première bataille des grimpeurs a été remportée par un coureur échappé, l’Australien Jai Hindley

Un nouveau drapeau a été planté à Laruns, où la première bataille des grimpeurs a été remportée par un coureur échappé, l’Australien Jai Hindley, qui succède dans la commune de la vallée d’Ossau aux Slovènes Primoz Roglic en 2018 et Tadej Pogacar en 2020. Le coureur de Bora-Hansgrohe qui réside en Andorre s’impose en voisin dans les Pyrénées après avoir été le plus fort des 36 coureurs de la volumineuse attaque du jour. Après avoir conquis le Giro en 2022, il endosse également le Maillot Jaune du Tour de France, à sa première participation à l’épreuve. Derrière lui, la bonne opération du jour a été réalisée par Jonas Vingegaard, qui a distancé son rival Tadej Pogacar dans la montée eu col de Marie-Blanque et creusé un écart de plus d’une minute. Egalement bénéficiaire de cette première étape de montagne, l’Autrichien Felix Gall a déshabillé Neilson Powless du maillot à pois.


36 coureurs dans le groupe de tête

Après les forfaits de Jacopo Guarnieri (Lotto Dstny) et de Luis Leon Sanchez (Astana), il reste 172 coureurs dans le peloton au départ de Pau. Les candidats à l’échappée sont nombreux pour cette première étape pyrénéenne, dont Pierre Latour qui souhaite lancer le bon mouvement au km 3, mais passe 16 km seul en tête avant de se faire rejoindre (km 19). En revanche, au km 23, Rémi Cavagna se détache, d’abord en compagnie de Burgaudeau puis de Mühlberger. Ils sont rejoints au km 28 par un volumineux groupe de contre qui porte l’effectif à 36 coureurs au total : Benoot, Laporte, Van Aert (Jumbo-Visma), Grossschartner, Soler (UAE), Fraile, Martinez (Ineos Grenadiers), Madouas (Groupama-FDJ), Chaves, Uran (EF Education-EasyPost), Alaphilippe, Asgreen, Cavagna (Soudal-Quick Step), Haig (Bahrain Victorious), Hindley, Buchmann, Konrad (Bora-Hansgrohe), Ciccone, Lopez, Pedersen (Lidl-Trek), Berthet, Gall, Paret Peintre (Ag2r-Citröen), Coquard (Cofidis), Jorgenson, Mühlberger (Movistar), Hamilton (dsm-firmenich), Houle, Neilands (Israel-PremierTech), Juul Jensen (Jayco-AlUla), Delaplace (Arkéa-Samsic), Campenaerts, Van Gils (Lotto-dstny), Tejada (Astana), Traeen (Uno-X) et Burgaudeau (TotalEnergies).


Felix Gall bascule en solo au Soudet

A l’approche du sprint intermédiaire, quatre coureurs se détachent pour se disputer les points en jeu : Coquard rafle la mise devant Pedersen, Van Aert et Campenaerts. C’est sans le coureur de Cofidis que le trio restant s’attaque au col de Soudet. Il devient très vite un duo avec Van Aert et Campenaerts, qui n’ont toutefois qu’une vingtaine de secondes sur le groupe de leurs premiers poursuivants durant l’essentiel de cette première ascension hors-catégorie du Tour. D’ailleurs, ils sont repris à 2,5 km par les résistants de l’attaque du jour, dont Felix Gall qui bascule en tête en solo, avec 25’’ sur Martinez et Ciccone. Le peloton principal pointe alors à 4’10’’.


Hindley à l’attaque dans Marie-Blanque

Un groupe d’attaque se reforme dans la descente avec 18 coureurs. Parmi eux, Neilands attaque en solitaire à 53 km de l’arrivée, puis se lance dans l’ascension au col d’Ichère avec Van Aert et Alaphilippe en contre derrière lui. Ils parviennent à rejoindre le coureur d’Israel Premier Tech au sommet, mais leurs efforts sont anéantis en rentrant dans la montée au col de Marie-Blanque, puisqu’il y a alors une quinzaine de candidats encore en lice pour l’étape. A 4 km du sommet Jai Hindley se détache en compagnie de Felix Gall, qu’il parvient à distancer dans les deux derniers kilomètres d’ascension. Derrière lui, les Jumbo-Visma donnent un coup d’accélérateur qui fait exploser le groupe des favoris. La manœuvre est destinée à préparer l’attaque de Jonas Vingegaard, qui parvient à décramponner son grand rival Tadej Pogacar à 1 km du col de Marie Blanque.


Plus d’une minute entre Vingegaard et Pogacar

Dans la plongée sur Laruns, le coureur australien de Bora-Hansgrohe se concentre sur son avantage, qu’il fait monter à 45’’ sur Felix Gall à 10 km de l’arrivée. Juste derrière, Vingegaard fait lui aussi la différence et distance à ce stade Pogacar d’une minute. Sur la ligne d’arrivée, son avance est à la fois suffisante pour remporter sa première étape et s’emparer du Maillot Jaune du Tour de France. Dans le duel entre Vingegaard et Pogacar, le Danois gagne sur la ligne 1’04’’.


PODIUM ÉTAPE 5


 

PROFIL DE LA COURSE ETAPE 6

VILLE DE DEPART :TARBES

 

TARBES ET LE CYCLISME


En 2019, Tarbes fut la rampe de lancement d’une des plus belles victoires de la carrière de Thibaut Pinot, sacré au Tourmalet, et sur orbite pour une place sur le podium du Tour de France jusqu’à ce qu’une blessure le force à l’abandon sur la route de Tignes. Ce fut le dernier des trois succès du Français, qui peine depuis à retrouver le niveau exceptionnel qui était le sien ce jour-là. En 1951, c’est sur la route de Tarbes que Wim Van Est, vêtu du Maillot Jaune, avait plongé dans un ravin après avoir franchi le col d’Aubisque. La chute lui fit perdre la tête du général, mais lui laissa la vie sauve. « Quel Dieu veillait sur Wim Van Est ? », s’étonna alors L’Équipe. Le lendemain, entre Tarbes et Luchon, Hugo Koblet s’emparait du commandement pour ne plus le lâcher. Wim Van Est restera dans l’histoire comme le premier Néerlandais à avoir porté le Maillot Jaune, mais aussi le maillot rose du Giro. Le « survivant de l’Aubisque », qui remporta par la suite deux étapes de la Grande Boucle, nous a quittés en 2003, à l’âge de 80 ans. Deux ans avant sa mort, un monument fut érigé dans l’Aubisque en mémoire de sa chute. Son sponsor de l’époque, les montres Pontiac, ne manqua d’ailleurs pas l’occasion d’utiliser l’incident à son avantage avec ce slogan : « J'ai fait une chute de soixante-dix mètres, mon cœur s'est arrêté de battre, mais ma Pontiac marchait toujours... ». Le miraculé de l’Aubisque était un personnage haut en couleurs, qui avait pratiqué dans sa jeunesse la contrebande de cigarettes à vélo et avait passé plusieurs mois en prison. Le cyclisme avait été sa rédemption.


À VOIR

Le haras national de Tarbes Création : 1806 Histoire : L’amitié entre l’homme et le cheval dans les Pyrénées remonte à plus de 20 000 ans, comme en attestent les chevaux peints de la grotte de Niaux (Ariège), qui rappellent à s’y méprendre les chevaux de Merens, la race la plus connue de la région. C’est cependant aux hussards, qui transformèrent Tarbes en ville de garnison, que le haras national, créé par décret impérial, doit son existence. Il servit pendant de longues années à fournir des montures pour les cavaliers les plus émérites de l’armée. Installé dans un parc de neuf hectares, le haras fut l’un des rares à recevoir la visite de l’Empereur, deux ans après sa création. Il constitue aujourd’hui un ensemble harmonieux et remarquable de style Empire, qui n’oublie pas le terroir local avec ses charpentes en bois, ses boxes en chêne massifs et ses sols en galets de l’Adour. Destination actuelle : depuis la restauration conduite en 1995, la Maison du Cheval abrite un musée consacré à la vie et à l’image du cheval dans la région. En plus des activités traditionnelles, le Haras de Tarbes, qui accueille chaque année le festival Equestria, propose des animations sur le thème des races du sud et des techniques du cheval. Le plus beau patrimoine du haras est cependant bien vivant, avec des races régionales, comme le cheval de Mérens ou l’âne des Pyrénées, mais surtout la race anglo-arabe que le haras a largement contribué à développer depuis un siècle. En 2016, le haras a été racheté par la ville, qui a entamé une nouvelle rénovation. Classement : Monument Historique depuis 1975.


Le jardin Massey et son musée Création : XIXe siècle. Caractéristiques : ce parc de 11 hectares est une oasis de verdure en plein cœur de la ville. Placide Massey, ancien directeur des parcs de Versailles, du Trianon, Sèvres et Saint-Cloud, en fit don en 1853 à la ville. On y trouve un cloître du XIVe siècle provenant de l'Abbaye de St Sever de Rustan, une serre et le Musée Massey, consacré aux Beaux-Arts et aux hussards. Classement : Monument Historique depuis 1890, puis 1995. Jardin remarquable.


La maison natale du Maréchal Foch Construction : XVIIIe siècle. Histoire : Au cœur de la ville de Tarbes, se trouve la maison natale du Maréchal Foch. Cette belle demeure de style bigourdan, située au cœur de la cité dans le quartier historique rassemble des souvenirs du Maréchal et de sa famille. Dès la fin de la guerre 1914-1918, une plaque rappelle que le « Généralissime » des armées alliées y est né. Cette maison est devenue un musée en 1951. Caractéristiques : Cette maison possède un intérêt architectural particulier : galerie extérieure à balustres, lambrequins et fenêtres à encadrement de marbre. A l’intérieur, on découvre un bel escalier en bois sculpté imitant les ferronneries du XVIIe siècle. C’est dans ce cadre intimiste que Ferdinand Foch passa les douze premières années de sa vie. Des portraits évoquent l’homme de guerre, Maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne. Une salle est consacrée à la reconnaissance des pays alliés. Classement : Monument Historique depuis 1938. Maison des Illustres.


Cathédrale Notre-Dame de la Sède Construction : XIIe et XIVe siècles. Style : roman et gothique. Histoire et caractéristiques : telle une forteresse sur la place historique du pouvoir, celui des évêques et des préfets, la cathédrale Notre-Dame de la Sède abrite bon nombre de trésors religieux... L'édifice est rude d'aspect, mais attachant dès que l'on franchit sa porte. Au départ de style roman, il fut construit au XIIe siècle sur un site gallo-romain puis cimetière mérovingien. Il s'est transformé au cours des temps. Du Moyen-Âge, il a gardé son nom d'origine latine, la Sède pour « siège de l'évêque » et les deux absides du chœur. Le XIVe lui a apporté sa nef gothique et le XVIIIe, parmi les joyaux du lieu, le grand baldaquin baroque en marbre au-dessus de l'autel majeur... Classement : Monument Historique depuis 1906.


À MANGER

Le haricot tarbais Le haricot blanc tarbais trouve son origine parmi les premiers produits importés des pays d'Amérique du Sud au XVIe siècle dans les cales de Christophe Colomb. L’histoire raconte que Catherine de Médicis, future épouse d'Henri III, débarquant à Marseille en 1553, sortit de sa corbeille de mariage un sac de Fagioli, que l'on appellera plus tard haricots. Il est implanté dans la plaine de Tarbes au début du XVIIIe siècle, en même temps que le maïs, par Monseigneur de Poudenx, évêque de Tarbes. En cette période où la famine est fréquente, ces nouvelles denrées miracles trouvent en Bigorre un climat et un sol idéal. Ce haricot sec étant une plante grimpante, il est très vite associé au maïs dont les hampes lui servent de tuteur. C'est ainsi que les deux plantes se répandent très rapidement dans la plaine de Tarbes. En 1881, la culture couvre 18 500 ha et produit environ 3 000 tonnes. La consommation quadruple et le haricot connaît son apogée. Il constitue une réserve pour l'alimentation quotidienne, le commerce et l'armée (Tarbes étant une ville de garnison). Dans les années 1950, l'introduction des maïs hybrides à haut rendement sonne le glas de la culture qui assurait la prospérité de la Bigorre jusque-là. Le haricot tarbais demeure cependant un élément important de l'alimentation paysanne et sa semence est conservée jalousement dans les familles. En 1986, la chambre d’agriculture de Tarbes et des agriculteurs locaux décident de relancer la production et enregistrent une variété au catalogue officiel des variétés en 1998. Une coopérative est créée en 1988. Une tenue exceptionnelle à la cuisson confère au haricot tarbais une qualité appréciée des restaurateurs, souvent étoilés, qui le plébiscitent.

 

TARBES 06/07/2023 - ÉTAPE 6 - 145 KM - MONTAGNE

Ville étape pour la 15e fois Préfecture des Hautes-Pyrénées Population : 42 500 hab. (Tarbais), et 127 000 hab. pour les 86 communes de la Communauté d’Agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées Personnalités : Théophile Gautier (poète), Isidore Ducasse dit le Comte de Lautréamont (poète), Maréchal Ferdinand Foch (né à Tarbes en 1851), Paolo Coelho (écrivain, citoyen d’honneur de Tarbes), Yvette Horner (accordéoniste), David Fray (pianiste), Lionel Beauxis (rugby), Mathieu Crépel (snowboard), Bastien Montès (champion du monde de ski de vitesse) Gaël, Damien et Anne-Lise Touya (médaillés mondiaux et olympiques, escrime) Spécialités : foie gras, garbure, haricots tarbais, gâteau à la broche Sport : 16 750 licenciés dans 147 associations. Clubs : Tarbes Gespe Bigorre (TGB, basket en ligue féminine), Stado TPR (rugby à XV), Amicale tarbaise d’escrime, Parachutisme Tarbes Bigorre (Déborah Ferrand, médaille d’or aux championnats du monde et Sylvain Ferroni, médaillé de bronze aux championnats du monde), Pilotari Club tarbais (Pierre-Adrien Casteran et Benoit Chatelier, champions du monde Paleta cuir), Badminton Athlétic tarbais (David Toupé champion du monde Parabadminton). Evénements : Tournoi international de Tennis « Les petits As » (janvier), championnats de France de Tir (février, en 2018 et 2020), tournoi international d’échecs (mars), championnats de France de sauvetage sportif 2018 (minimes, cadets, juniors et seniors), Tournoi international de pelote basque (mai), Critérium des Fêtes de Tarbes (cyclisme, juin). Juillet 2019 : championnats de France jeunes de natation (juillet 2019), la Tarb’elles (octobre, course féminine), Semi-marathon de Lourdes-Tarbes (novembre), Sabre d’Or (escrime, novembre). Club Cycliste : Tarbes Cycliste Compétition Économie : Alstom Transport, Daher (aéronautique), Tarmac (démantèlement d’avions). Réhabilitation de l’ancien site de Giat Industries en quartier de vie (loisirs, santé, industries…). Ville de garnison : 35e régiment d’artillerie parachutiste et 1er régiment de hussards parachutistes (plus de 2 000 militaires). 2e ville universitaire de Midi-Pyrénées (6 000 étudiants) Festivals : Pic d’Or (mai, rencontres artistiques de chanteurs francophones), Tarba en Canta (chants traditionnels, juin), Fêtes de Tarbes (juin), Equestria (juillet), Festival européen de la création équestre (juillet, 25e édition), Tarbes en Tango (août, 22e édition), Terro’Art (art et gastronomie, septembre), fête des fleurs (octobre) Labels : ville active et sportive/ ville internet 5 @ / ville fleurie 4 fleurs / ApiCité (3 abeilles) / Qualité Tourisme / Tourisme handicap / Jardin Massey classé jardin remarquable. Sites web / réseaux sociaux : www.tarbes.fr / www.tarbes-tourisme.fr / www.pyrenees-trip.com / www.laregion.fr / www.tourisme-occitanie.com / www.facebook/mairiedetarbes / www.facebook.com/tarbestourismeanimations / www.facebook.com/hautespyrenees / www.twitter.com/mairietarbes / www.instagram.com/mairie_de_tarbes / www.instagram.com/hautespyrenees / https://www.youtube.com/user/TourismeTarbes / https://www.youtube.com/user/Tourisme65

 

VILLE D'ARRIVÉE : CAUTERETS-CAMBASQUE

CAUTERETS-CAMBASQUE ET LE CYCLISME

Si le Tour de France s’est déjà rendu à quatre reprises à Cauterets entre 1953 et 2015, il n’a fait étape qu’à une reprise au plateau du Cambasque, en 1989. C’est alors un jeune coureur espagnol très prometteur, Miguel Indurain, qui s’y impose. Il termine 17e de l’épreuve cette année-là. Il s’agit de la première victoire d’étape du Navarrais sur le Tour : onze autres suivront et cinq Maillots Jaunes à Paris. Un autre Espagnol avait inauguré le palmarès dans la station pyrénéenne, connue pour son fameux Pont d’Espagne : Jesus Lorono avait également remporté le classement de la montagne en cette année 1953. Quatre ans plus tard, il s’imposait dans la Vuelta. En 1995, Richard Virenque avait levé les bras près des Crêtes du Lys, mais sa victoire avait été éclipsée par le décès, dans la 15e étape de cette édition, de l’Italien Fabio Casartelli, tombé dans la descente du col de Portet d’Aspet. En 2015, c’est Rafal Majka qui l’avait emporté à Cauterets-Vallée de Saint-Savin. Cauterets a également figuré sur le parcours de la Vuelta 2003.


À VOIR

Le Pont d’Espagne Situé à 7km de Cauterets dans le Parc National des Pyrénées, le Pont d’Espagne, Grand Site Midi-Pyrénées, et sa nature préservée forment un terrain de jeu idéal pour les randonnées. L’une des balades les plus prisées conduit au lac de Gaube (par le GR10 ou via un télésiège) ou vers le célèbre Vignemale, plus haut sommet des Pyrénées françaises. Sur les traces du Comte Henry Russell, on peut y admirer une nature préservée, des cascades puissantes et, avec un peu de chance et de patience, des marmottes et des isards. Le Pont d’Espagne est également le point de départ de nombreuses remontées mécaniques en saison de ski.


Vallée du Marcadau Au cœur du Parc National, la vallée du Marcadau est l’un des joyaux des Pyrénées avec ses lacs, sa forêt de sapins, ses crêtes et sommets granitiques. Le mot Marcadau signifie « place de marché » en gascon. En effet le col, situé sur la frontière franco-espagnole, constituait un lieu d'échange entre les habitants des deux régions. Pour une balade facile de quelques heures en haute montagne ou pour une randonnée itinérante, on atteint le refuge Wallon Marcadau (1 865m) depuis le Pont d'Espagne en deux heures et demie (moins de 45 minutes par le télésiège de Gaube). De là partent des randonnées vers le lac du Pourtet, la Grande Fache, le versant espagnol par le port du Marcadau ou le massif du Vignemale.


Gare ferroviaire de Cauterets Inauguration : 1901 Style : Belle Époque Caractéristiques : il s’agit d’une construction originale que certains apparentent aux chalets de montagne alors que d’autres veulent y voir un décor de western. La ligne ferroviaire Pierrefitte-Cauterets ayant été abandonnée en 1949, elle a été transformée en voie verte de 30 km. La gare est aujourd’hui un lieu de spectacles et d’autres manifestations et est toujours une gare routière. Le bâtiment de la gare de Cauterets a été réalisé en bois par la maison Carde à Bordeaux, l'édifice ayant ensuite été démonté et envoyé en pièces détachées à Cauterets, puis est remonté par l'entrepreneur Médévielle. Il a été dressé le 21 mai 1898 et ouvert le 22 juin 1898. Réalisé en pichpin, le bâtiment est tout en longueur. Il comporte un corps central, avec un étage, encadré dans le même axe de deux prolongements symétriques disposant chacun d'un pavillon avec porte à l'extrémité. Une marquise, qui protège le quai latéral, est disposée sur toute sa longueur. Classement : Monument Historique depuis 1981 (façade et toitures).


Thermes de Cauterets Les Thermes de César ou les thermes de Pauze, aux façades 1900, sont autant de témoins d’un XIXe siècle correspondant à l’âge d’or du thermalisme. Parmi les visiteurs fameux, George Sand s’y rendit en 1825, Chateaubriand en 1829 et Victor Hugo en 1843. Les membres de la famille Bonaparte ont également été des visiteurs assidus. L’écrivain et poète allemand Heinrich Heine a séjourné en cure à Cauterets durant l’été 1841 ; ce séjour pyrénéen lui inspire son épopée humoristique en vers ‘’Atta Troll’’. Mais les mondains ne sont pas les seuls à fréquenter Cauterets : Bernadette Soubirous, atteinte d’asthme, y est allée à plusieurs reprises en 1858 et 1859.


Maison du Parc national Situé en face de la pittoresque gare de Cauterets, ce musée a pour thèmes l’isard, l’eau et les chiroptères.


Boulevard Latapie-Flurin Il présente plusieurs immeubles remarquables de la fin du XIXe siècle, l'hôtel d'Angleterre, l'hôtel Continental et le Casino Club. L’immeuble Continental Résidence est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1984 pour sa façade principale.


À MANGER

Les berlingots de Cauterets L’histoire du berlingot à Cauterets est étroitement liée aux thermes dont l’eau soufrée est employée pour soigner la gorge. Au début du XIXe siècle, il est utilisé selon les préconisations de certains médecins pour atténuer le goût soufré de l’eau, le sucre optimisant les bienfaits de la cure. Toutes les stations thermales des Pyrénées ont alors leur fabrique de berlingots. Au début du XXe siècle, Cauterets est la plus grosse ville thermale de France. Aux curistes s’ajoutent les milliers de pèlerins de Lourdes qui montent visiter la ville et le Pont d’Espagne. Une dizaine de fabriques de berlingots sont alors créées, il en reste désormais quatre. Les odeurs de sucre et le pittoresque de l’activité font l’ambiance de toute la ville et attirent les foules aujourd’hui encore. Un mélange eau, sucre et sirop de glucose, parfumé et cuit à 150°, est versé sur une table de marbre. On refroidit ce mélange jusqu’à l’obtention d’un sucre d’une certaine consistance. Cette pâte est travaillée pour obtenir plusieurs nuances de couleurs ou de rayures. Puis, mise en cordon, elle passe dans une « berlingotière » pour obtenir la forme définitive du berlingot. Et maintenant, place à la dégustation…

 

CAUTERETS-CAMBASQUE 06/07/2023 - ÉTAPE 6 - 145 KM - MONTAGNE

Ville étape pour la 5e fois Commune des Hautes-Pyrénées Population : 870 hab. Personnalités : Victor Hugo, George Sand, Heinrich Heine, Bernadette Soubirous, impératrice Eugénie, Sarah Bernhardt, Alfred Tennyson, Giuseppe Verdi (curistes célèbres). Henry Russell (pyrénéiste). Sim (comédien, né à Cauterets). Spécialités : berlingots, foie gras, garbure, haricots tarbais, gâteau à la broche, porc noir de Bigorre. Sport : CH Cauterets (hockey sur glace). Ski alpin, sports d’hiver, alpinisme. Évènements : Cinq arrivées du Tour de France, une arrivée de la Vuelta. Trail des Balcons (juillet), Trail du Cabaliros (septembre). Économie : tourisme (station de sports d’hiver). Thermalisme. Agriculture (foin, élevage). Festivals : Festival pyrénéen de l’image nature (octobre). Festival Latino Roc (juillet). Labels : Qualité tourisme. Terre d’alpinisme. Sites web / réseaux sociaux : cauterets.com, www.ville-cauterets.fr


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