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Photo du rédacteurJoseph Polidori & Alexia Pierre-Pont

UNE POLITIQUE ANTIDÉMOCRATIQUE : LA BOMBE MACRON EST TOMBÉE !

Et maintenant le 49.3 !


LA BOMBE MACRON EST TOMBÉE !


Depuis des semaines la situation est tendue, l’inflation assomme, décourage, déconnecte les classes sociales les plus populaires, le président de la République Emmanuel Macron a décidé de rompre complètement le dialogue avec le peuple.


Une réforme qui n'aurait pas du sortir des cartons afin de ne pas creuser encore plus l'inégalité.

Une réforme qui finalement n'intéresse que ceux et celles qui l'a mette en place et qui va servir à une minorité de la population et bien entendu, toujours les même.!


Les hommes politiques de gauche ont qualifié la décision du gouvernement de défaite majeure et de signe de faiblesse. Le gouvernement a été accusé d'être brutal et antidémocratique.
 
Les députés de gauche ont crié "Démissionnez ! Démissionnez !", et les membres du parti de gauche radicale France inébranlable ont chanté l'hymne national si fort que Mme Borne n'a tout d'abord pas pu s'exprimer et que la séance a dû être suspendue avant qu'elle n'essaie à nouveau de se faire entendre.


photo DR


Le gouvernement français a eu recours à des pouvoirs constitutionnels spéciaux controversés pour imposer un relèvement de l'âge de la retraite, au milieu de scènes chaotiques au Parlement, au cours desquelles les députés de la gauche radicale ont chanté La Marseillaise à tue-tête pour empêcher le premier ministre, Élisabeth Borne, de s'exprimer.


Le président, Emmanuel Macron, a décidé à la dernière minute d'éviter un vote parlementaire et de faire passer son projet impopulaire de faire passer l'âge de la retraite de 62 à 64 ans.


Quelques minutes avant que les députés de la chambre basse ne votent, M. Macron tenait encore une série de réunions frénétiques avec des personnalités politiques de haut rang, et a soudainement choisi d'utiliser des pouvoirs spéciaux plutôt que de risquer un vote, qu'il semblait prêt à perdre.


M. Macron avait dit à ses ministres que "les risques financiers étaient trop importants" si la loi avait été rejetée par les députés, selon des informations recueillies lors de discussions à l'Élysée.

Il a choisi d'invoquer l'article 49.3 de la Constitution, qui donne au gouvernement le pouvoir de contourner le Parlement.


Les députés de gauche ont crié "Démissionnez ! Démissionnez !", et les membres du parti de gauche radicale France Inébranlable ont chanté l'hymne national si fort que Mme Borne n'a tout d'abord pas pu s'exprimer et que la séance a dû être suspendue avant qu'elle n'essaie à nouveau de se faire entendre.


Mme Borne a déclaré au Parlement que le projet de loi serait adopté parce que le gouvernement ne pouvait pas "jouer l'avenir de nos retraites".


M. Macron avait dit à ses ministres que "les risques financiers étaient trop importants" si la loi avait été rejetée par les députés, selon des informations recueillies lors de discussions à l'Élysée.


Peu après, des centaines de personnes se sont rassemblées pour une manifestation spontanée sur la place de la Concorde, dans le centre de la ville, alors que les syndicats promettaient d'intensifier les grèves et les manifestations de rue qui ont eu lieu depuis janvier. Le dirigeant du syndicat CGT, Philippe Martinez, a déclaré que l'adoption forcée de la loi "témoigne d'un mépris à l'égard du peuple".


Les hommes politiques de gauche ont qualifié la décision du gouvernement de défaite majeure et de signe de faiblesse. Le gouvernement a été accusé d'être brutal et antidémocratique.


Ces dernières semaines, M. Borne avait semblé conscient du tumulte et des protestations que pourrait susciter l'utilisation des pouvoirs spéciaux du "49.3", et il avait semblé hésiter à y recourir.


Les hommes politiques de l'opposition demanderont un vote de défiance à l'égard du gouvernement dans les prochaines 24 heures. L'issue de ce vote dépendra de la volonté des partis d'opposition polarisés de s'unir. Tout vote de défiance nécessiterait le soutien du parti de droite Les Républicains, mais le chef du parti, Éric Ciotti, a déclaré qu'il ne soutiendrait pas un tel vote.


certains travailleurs du secteur public perdront leurs privilèges et le nombre d'années de travail nécessaires pour bénéficier d'une retraite à taux plein augmentera de manière accélérée.

La crise politique sur les modifications des retraites montre à quel point la position de M. Macron a été gravement affaiblie à l'Assemblée nationale après que son groupe centriste n'a pas obtenu la majorité absolue lors des élections législatives de juin dernier. Sans majorité absolue, il comptait sur le soutien des députés du parti Les Républicains pour soutenir le projet sur les retraites, mais il a ensuite décidé que le nombre de députés n'était pas suffisant.


Le député communiste Fabien Roussel a appelé les manifestants et les syndicalistes à poursuivre la mobilisation.


Certains politiciens du parti centriste Modem, qui est allié au groupe Renaissance de M. Macron au Parlement, ont déclaré que l'adoption forcée du projet de loi était une erreur

Dans le cadre des changements apportés par M. Macron aux retraites, l'âge minimum de départ à la retraite passera de 62 à 64 ans, certains travailleurs du secteur public perdront leurs privilèges et le nombre d'années de travail nécessaires pour bénéficier d'une retraite à taux plein augmentera de manière accélérée.


Certains politiciens du parti centriste Modem, qui est allié au groupe Renaissance de M. Macron au Parlement, ont déclaré que l'adoption forcée du projet de loi était une erreur.


Erwan Balanant, député breton du MoDem, a déclaré qu'il avait quitté l'hémicycle "en état de choc". D'autres députés centristes ont déclaré qu'il s'agissait d'un gaspillage et d'un signe de faiblesse.


"C'est un échec total pour le gouvernement", a déclaré à la presse Marine Le Pen, chef de file de l'extrême droite, ajoutant que M. Borne devrait démissionner.


Les syndicats affirment que la réforme pénalisera les personnes à faibles revenus occupant des emplois manuels et ayant tendance à commencer leur carrière tôt, ce qui les obligera à travailler plus longtemps que les diplômés, qui sont moins touchés par les changements.

Les sondages montrent que deux tiers des Français s'opposent à la modification des retraites.


Les travailleurs des transports, de l'énergie, les dockers, les enseignants et les travailleurs du secteur public, y compris le personnel des musées, ont organisé des grèves ces dernières semaines. La grève des éboueurs, qui se poursuit, a entraîné l'accumulation de plus de 7 000 tonnes de déchets dans la moitié de Paris.


Les syndicats affirment que la réforme pénalisera les personnes à faibles revenus occupant des emplois manuels et ayant tendance à commencer leur carrière tôt, ce qui les obligera à travailler plus longtemps que les diplômés, qui sont moins touchés par les changements.


Le gouvernement a fait valoir que le relèvement de l'âge de la retraite, la suppression des privilèges accordés à certains travailleurs du secteur public et le durcissement des critères d'attribution d'une pension complète étaient nécessaires pour éviter l'accumulation de déficits importants.


Ce changement permettrait à la France de s'aligner sur ses voisins européens, dont la plupart ont relevé l'âge de la retraite à 65 ans ou plus.

 

Selon le député Raphaël Glucksmann

Député européen, essayiste, humaniste : « Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve » (Hölderlin)


Encore plus le pays pour une réforme injuste sans le moindre caractère d’urgence.


Quand on en arrive au sein du gouvernement à mentir et à adopter des stratégies pathétiques pour discréditer les grévistes, les éboueurs et un mouvement largement majoritaire dans l’opinion, il faudrait questionner sa propre manière d’exercer le pouvoir.


Quand on en arrive à déclencher le 49.3, c’est qu’on a pas de majorité ni dans le pays ni à l’Assemblée.


Et quand on est à ce point en minorité, on retire sa réforme injuste.


On sacrifie son orgueil sur l’autel de l’unité de la nation et du calme civil.


Simplement.


Toute cette séquence est affligeante d’irresponsabilité dans un moment de l’Histoire qui exigeait de souder la cité face aux menaces qui pèsent sur elle.


Soutien à celles et ceux qui vont poursuivre la mobilisation.


Le combat pour la justice continue !

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