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  • Photo du rédacteurJoseph Polidori & Alexia Pierre-Pont

ÉTAPE 1 - NICE MOYEN PAYS>NICE

Nice est la Ville étape pour la 37e fois, et c'est sous un format atypique de 156 km,

propice à une grande fête populaire : trois boucles dans l’arrière-pays niçois dont une à emprunter à deux reprises permettront aux spectateurs de voir évoluer le peloton tout au long de la journée avant d’assister, en principe, au premier acte de la grande bataille du sprint. Ce devrait être à l’issue d’un déboulé final qui s’achèvera sur la Promenade des Anglais.


NICE ET LE CYCLISME

En 2013, pour la 100e édition du Tour de France, Nice avait renoué avec la Grande Boucle, trente-deux ans après avoir organisé le Grand Départ de 1981. De retour de Corse, l’équipe Orica Greenedge avait enlevé le contre la montre par équipes pour confier le Maillot Jaune à Simon Gerrans, déjà vainqueur d’étape à Calvi. La formation australienne allait garder les commandes pendant quatre jours, Gerrans passant le relais à son co-équipier Daryl Impey, premier Africain paré de jaune.

En 1981, Bernard Hinault avait échangé d’entrée sa tenue arc-en-ciel contre le Maillot Jaune en remportant le prologue. Lors des deux demi-étapes suivantes, on avait assisté à la victoire de Freddy Maertens puis à celle de la formation Ti-Raleigh dans un contre-la-montre par équipes, Gerrie Kneteman héritant alors du Maillot Jaune. « Nice la très fidèle », la devise latine de la ville, est d’ailleurs largement respectée avec, depuis 1906, trente-six apparitions comme ville-étape du Tour de France. Hormis ses rendez-vous avec la Grande Boucle, la préfecture des Alpes-Maritimes reçoit chaque printemps l’élite du cyclisme pour le final de Paris-Nice. Lors des soixante-dix-sept éditions de la Course au soleil, douze vainqueurs du Tour de France s’y sont imposés. Six d’entre eux ont réalisé le doublé la même année, dont Egan Bernal l’an dernier.


PROFIL DE LA COURSE

Nice, c’est aussi la ville d’un des plus fameux chantres du vélo, l’écrivain Louis Nucéra, auteur d’un célèbre « Roi René » et de « Mes Rayons de soleil » où il raconte comment, en 1985, à l’âge de 57 ans, il avait refait à vélo le parcours du Tour 1949. On ne compte plus par ailleurs les coureurs natifs de Nice. Citons parmi les plus célèbres : Lucien Teisseire, vainqueur de trois étapes entre 1947 et 1954, Pierre Molineris, vainqueur d’une étape en 1952 ou Charly Bérard, équipier fidèle de Bernard Hinault, qui disputa sept Tours de France.


L’HISTOIRE


Garibaldi, Héros Niçois

Nice a donné le jour à l’un des personnages les plus légendaires, les plus romantiques, mais aussi les plus historiquement décisifs du XIXe siècle : Giuseppe Garibaldi. Son aura à son époque fut telle que certains voient en lui le Che Guevara du siècle précédent. Abraham Lincoln envisagea même de lui confier ses armées pendant la Guerre de Sécession tandis qu’en Angleterre, des ladies achetaient l’eau de son bain en véritables groupies d’une star planétaire. Ce fils de pêcheur niçois, peu porté sur les études, a connu une vie hors du commun depuis sa naissance en 1807. Engagé comme mousse dès son adolescence, il parcourt la Méditerranée et est initié lors d’une traversée par des adeptes du saint-simonisme, secte politique qui prône le progrès scientifique et l’amitié entre les peuples. Ses idées libérales, républicaines et surtout anticléricales viennent de là. Passant de la marine à l’activisme, il se lie à Mazzini, créateur du mouvement Jeune Italie et ardent partisan d’une unification italienne.

Garibaldi devient l’un des chantres de cet idéal, lui qui est né français, à une époque où Nice est passée brièvement de la tutelle savoyarde à celle de la France. L’exil le conduit en Amérique latine, où il soutient les mouvements d’indépendance du Brésil et de l’Uruguay. À son retour à Nice, il joue un rôle clef dans la lutte pour l’unification de l’Italie et les combats de la péninsule contre l’Autriche ou la France. Insoumis, indépendant, meneur d’hommes mais piètre stratège, il multiplie les coups d’éclat, mais ne s’entend guère avec les autres héros de l’indépendance italienne comme Mazzini, qui lui reproche de pactiser avec la royauté, ou Cavour, à qui il reproche d’avoir cédé à la France en 1860 cette ville de Nice à laquelle il reste viscéralement attaché. Garibaldi n’est pas pour autant anti-français, loin s’en faut. Il apporte un soutien appuyé à ces hommes qui, en 1870, proclament la République française et Léon Gambetta lui offre le commandement du front de l’Est. Il est alors élu député, mais son élection est invalidée par les ennemis de la République sous le prétexte que celui qui est né Français contre son gré… est Italien ! Lassé de ces combines, cet idéaliste se retire alors dans l’îlot de Caprera, et y décède en 1882. Il avait écrit : « Je suis Niçois, donc je ne suis ni Français, ni Italien ». Garibaldi rêvait alors d’une Union européenne dont Nice serait la capitale.


À VOIR


La Promenade des Anglais Cette célèbre promenade maritime, toujours élégamment fleurie qui épouse la courbe harmonieuse de la Baie des Anges, n’était à l’origine qu’un sentier large de deux mètres. C’est un Anglais, le Révérend Lewis Way, qui l’avait fait construire à ses frais en 1820. Il fut aussitôt baptisé par la population locale le « chemin des Anglais ». Dans sa forme définitive, avec deux chaussées séparées par un terre-plein planté de palmiers, la « Prom » fut inaugurée en 1931 par le Duc de Connaught, un des fils de la Reine Victoria. Place Masséna Le rouge de ses façades, les encadrements de fenêtres de couleur blanche, enfin les arcades, et la forme carrée de sa partie nord signent l’influence piémontaise dans l’architecture de ce lieu, centre de la ville et haut lieu du célèbre carnaval. Autrefois coupée en deux par le paillon, elle n’a trouvé son unité qu’en 1884. Place Garibaldi La Place Garibaldi sous laquelle on a découvert, au moment des travaux pour la première ligne du tramway, une crypte de 2000 m2 comparable aux fondations du Louvre avec les vestiges d’un ensemble fortifié datant du XIVe siècle. Cette crypte archéologique (inaugurée en 2012) est classée au titre des Monuments Historiques. Cathédrale Sainte-Réparate Promue cathédrale au XVIe siècle, elle est le plus vaste sanctuaire du Vieux-Nice. Inspirée des modèles architecturaux romains du début du baroque, l’édifice s’organise selon un plan basilical en croix latine. Le décor des chapelles et du chœur est particulièrement somptueux et l’intérieur est inspiré de la basilique Saint-Pierre de Rome.


L’hôtel Negresco Construit sur la célèbre Baie des Anges en 1912 par Niermans pour le Roumain Henri Negresco, ce palace de la Belle Epoque demeure l’unique palace-musée de Nice. Classé Monument Historique depuis 2003, il abrite de nombreuses collections retraçant cinq siècles d’histoire de l’art. Les 100 chambres et 25 suites ont chacune leur propre décoration. Les styles des périodes les plus brillantes de l’art français y sont représentés de Louis XIII à l’art moderne. Classé récemment 5*, il est référencé parmi les plus beaux hôtels du monde.


À MANGER : La socca Impossible de retracer l'histoire de la socca avec certitude si ce n’est que ses origines sont très anciennes. Ni provençale ni italienne, la cuisine niçoise emprunte à l'une comme à l'autre pour se forger une identité propre. En l'occurrence, la socca est probablement une forme dérivée de la « farinata », une galette à base de farine de pois chiches que les Italiens font dorer au four depuis le Moyen Age. Elle a pu être importée à Nice par les Génois aux XIXe siècle. On peut trouver sous différents noms et différentes formes des galettes à base de farine de pois chiches de Gênes à Marseille -et dans d'autres pays en Afrique du Nord, en Asie ou en Amérique du Sud- mais c'est à Nice qu'elle s'est définitivement ancrée dans le patrimoine culinaire de la ville, sous l'appellation socca.

Événements : Paris-Nice cycliste. Iron Man France. Open de Nice de tennis.  Culture : Carnaval de Nice (février), Festival crossover (mai), Festival du livre de Nice (juin), Nice Jazz Festival (juillet), Festival International des Musiques d’Aujourd’hui Manca (novembre), Festival l’Art sacré (décembre, janvier). 18 musées et galeries dont le musée d’archéologiques, musée Massena (Art et Histoire), musée d’Art Moderne et Contemporain, musée Matisse, musée Chagall, théâtre de la Photographie et de l’Image. Cinémathèque de Nice. Labels : ville fleurie (4), ville Internet 5@ Site internet : www.nice.fr www.nicecotedazur.org www.nicetourisme.com https://www.facebook.com/VilledeNice/


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