ÉTAPE 14 : SAINT-ÉTIENNE > MENDE - 192,5 KM - ACCIDENTÉE
VILLE DE DEPART : SAINT-ÉTIENNE
16/07/2022 - ÉTAPE 14 - 192,5 KM - ACCIDENTÉE
A Saint-Étienne Métropole, il y a l’eau minérale gazeuse Badoit, les Verts, mais pas seulement. Il y a surtout de l’envie et plein d’idées. Des nouvelles, des brillantes, des idées de génie même. Essayer, tester, recommencer... voilà̀ comment on réussit à Saint-Étienne ! Ici, on a le sens du collectif et on avance en se serrant les coudes pour faire bouger les lignes de conduite, de la pensée et du design. Dans les rues, dans les musées, du Corbusier à la Biennale internationale design, mais surtout dans les cœurs, le design c’est l’état d’esprit de tous les Stéphanois qui réinventent le territoire. Véritable laboratoire, curieuse de nouvelles idées, résolument tournée vers l’avenir, Saint-Étienne est une ville qui crée. Résultat : environ 1000 brevets au compteur et ce n'est pas fini. Ses acteurs ne cessent d’inventer, de tester, d’innover pour révéler à tous l’essence d’un Saint-Étienne hors-cadre, une destination qui, depuis toujours sort des sentiers battus.
Visiter Saint-Étienne, c’est vivre en permanence une expérience design : dans l'architecture, dans la vie de tous les jours, dans l’aménagement du territoire, mais surtout au cœur des initiatives locales qui fleurissent dans les nombreux lieux collaboratifs. Elles sont portées par les artistes, les designers, les scientifiques ou les entrepreneurs stéphanois, à la fois acteurs et ambassadeurs de la ville. Pas étonnant que Saint-Étienne soit la seule ville française labellisée par l’Unesco « Créative Design », aux côtés de Montréal, Shanghai, Détroit ou encore Barcelone. En 2020, Saint-Etienne a par ailleurs décroché son second label Unesco en étant reconnue « Ville inclusive et Design », puis s’est vue décerner, en 2021, la plus haute distinction du label « Ville active et sportive ».
Tram SEM devant la cité Grüner © Saint-Etienne Métropole/Jérôme Abou
SAINT-ÉTIENNE ET LE CYCLISME
Boudé par le Tour avant-Guerre en raison de sa position centrale dans l’hexagone, Saint-Étienne s’est ensuite largement racheté et a reçu depuis 1950 la Grande Boucle à 25 reprises, souvent pour des arrivées mémorables. Les noms des vainqueurs en ville (Geminiani, Bobet, Hinault, Herrera ou Zoetemelk) se suffisent à eux-mêmes. L’un des épisodes les plus marquants des passages du Tour dans le Forez fut sans doute la fin du duel fratricide entre Bernard Hinault et Greg LeMond dans l’édition 1986. Le contre-la-montre individuel tracé autour de Saint-Étienne fut le baroud d’honneur du Blaireau, sa 28e et ultime victoire d’étape. Sa victoire sur son équipier et rival fut cependant trop étriquée (25”) pour lui permettre de menacer l’Américain et prétendre à un sixième sacre deux jours plus tard à Paris. Cette passation de pouvoir, on le sait, ne fut pas de tout repos, et une chute de LeMond dans ce chrono le poussa même à accuser ses équipiers de sabotage en faveur d’Hinault. Le Breton jura pourtant ses grands dieux, et il le fait encore, qu’il avait passé un pacte pour assurer la victoire de LeMond et qu’il s’y tint.
Pour le dernier passage de la course en ville, Thomas De Gendt y avait consolidé sa réputation d’éternel échappé au long cours. Le baroudeur belge y avait levé les bras après un solo 200 km, au terme d’une étape qui avait placé deux coureurs français sur le podium provisoire du classement général : Alaphilippe de retour en jaune, et Pinot 3e. Saint-Etienne était aussi la ville du regretté Roger Rivière, destin brisé du cyclisme français des années 50. Y vit également le jour Gilles Delion, vainqueur du Tour de Lombardie 1990 et coureur à la probité exemplaire, qui disputa quatre Tours de France entre 1990 (meilleur jeune) et 1995.
Thomas De Gendt vainqueur d'étape à Saint-Etienne lors du Tour de France 2019 © A.S.O./Alex Broadway
Bernard Hinault lors de l'étape Saint-Etienne - Puy de Dôme du Tour de France 1986 © Pressesports/Alain Landrain
À VOIR
La cité du design
Saint-Étienne, « ville des armes et du cycle », fière de son passé industriel, a parfaitement amorcé sa mue en devenant en quelques années la capitale française du design. En 2010, elle devenait ainsi la première ville française et la deuxième en Europe après Berlin à obtenir le label « Ville créative design » de l’Unesco, récompensant le travail effectué à la Cité du Design et par l’École supérieure d’art et design, deux structures regroupées aujourd’hui dans l’ancienne Manufacture d’armes. La Biennale internationale du design renforce encore la stature de la ville dans ce domaine. Son symbole ? La Platine. Horizontale, transparente et pleine de lumière, elle héberge une agora, une médiathèque, un restaurant, un auditorium, des salles d’exposition et même une matériauthèque. https://www.citedudesign.com
Le site Le Corbusier-Firminy À deux pas de Saint-Étienne, le site de Firminy Vert régale les connaisseurs et les curieux : une unité d’habitation multicolore, une église en forme de cône, une maison de la culture concave classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco, un stade façon amphithéâtre et une piscine. Ce site reste la deuxième plus grande réalisation du célèbre architecte dans le monde. Rendez-vous sur place pour une petite leçon de créativité. https://sitelecorbusier.com/en/
La Manufacture d’armes
Construction : 1864 Caractéristiques : ses bâtiments s’étendent sur une surface de douze hectares près de la place Carnot. Conçue dans l'esprit des architectures rationalistes du XVIIIe siècle, dans la lignée des Salines de Claude Nicolas Ledoux et du Grand-Hornu près de Mons, la manufacture est un « palais » industriel et militaire, en briques rouges et pierres blanches, une représentation prestigieuse de la puissance du Second Empire. Histoire : la manufacture est créée en 1765, avec l’approbation du roi Louis XV. Elle obtient le titre de « manufacture royale » qui lui permet d’être le fournisseur officiel des troupes françaises et étrangères. Alors située place Chavanelle, l'usine produit des armes de guerre et des armes civiles. Dès le début de la Révolution, on cherche par tout moyen à accélérer les fabrications. Saint-Étienne est même surnommée Armeville. Mais la capacité de production étant insuffisante face aux commandes du second Empire, les entrepreneurs décident alors la construction d'une nouvelle usine utilisant l’énergie des machines à vapeur. En novembre 1862, le conseil municipal stéphanois engage l’édification d’une nouvelle manufacture. Les terrains retenus sont situés au niveau du champ de Mars entre la voie ferrée et la route de Roanne, sur une surface de 12 hectares. Classement : Monument Historique depuis 2006.
Musée d’Art moderne et contemporain Saint-Étienne Métropole
Inauguration : 1987 Caractéristiques : le Musée d’art moderne et contemporain propose une programmation d’expositions temporaires d’envergure internationale et valorise une collection majeure d’œuvres des XXe et XXIe siècles. Constituée d’acquisitions réalisées depuis le début des années 1980, elle rassemble aujourd’hui près de 20 000 œuvres. Le musée accueille chaque année plus de 65 000 visiteurs dans les 3 000 m2 de l’espace d’exposition. Signes particuliers : grâce à sa réputation, le Musée d’art moderne et contemporain est sollicité, tout au long l’année, pour des prêts d’œuvres ou projets d’expositions, dans le cadre de grandes manifestations nationales et internationales. 300 à 400 œuvres sont ainsi prêtées et exposées à travers le monde dans des institutions prestigieuses (à la Villa Médicis-Rome, Fondation Beyeler-Bâle, Centre Pompidou Metz, Guggenheim New York, MoMA, …). Après le centre Pompidou, c’est à Saint-Étienne qu'on trouve la plus grande collection d’art contemporain en France. https://mamc.saint-etienne.fr/
Musée d’Art et d’industrie Construction : 1889. rénové en 2001 Histoire : en 1833, la municipalité de Saint-Étienne décide d'instaurer un fonds pour la création d'un musée. À partir de 1846 est construit par Étienne Boisson un bâtiment destiné à recevoir la sous-préfecture. Il devient ensuite le palais des Arts pour abriter le musée et la bibliothèque municipale. En 1851, une grande part de la collection d'armes du maréchal Oudinot est achetée. En 1889 est créé le musée d'Art et d'Industrie. Caractéristiques : rénové par Jean-Michel Wilmotte en 2001, il possède trois collections techniques d’envergure nationale et internationale : armes, cycles et rubans. Il conserve notamment la plus grande collection de cycles de France. En 1886, la première bicyclette française a été fabriquée à Saint-Etienne, acte fondateur d'une industrie qui connut une renommée internationale grâce notamment aux produits de Manufrance, Ravat, Automoto. Classement : Musée de France http://www.musee-art-industrie.saint-etienne.fr/
Puits Couriot et Musée de la Mine
Fondation : puits exploité depuis le XVIIIe siècle, fermé en 1973. Musée ouvert en 1991. Caractéristiques : Au cœur d’un site minier, le Puits Couriot est un ensemble patrimonial dédié à la découverte de l’univers du charbon. Avec ses deux crassiers et son chevalement, il est le dernier grand témoin de l’aventure minière du bassin stéphanois et abrite depuis 1991 le Musée de la Mine de Saint-Étienne. Une galerie souterraine y est reconstituée. Signes particuliers : Les expositions, festivals, concerts, installations artistiques et la Fête de la Sainte-Barbe font de Couriot un lieu de vie et de culture de premier plan, aujourd'hui le musée le plus fréquenté de la Loire avec plus de 70 000 visiteurs par an. Classement : Monument Historique depuis 2011 / Musée de France.
Le stade Geoffroy-Guichard
Propriété de Saint-Etienne Métropole, le stade Geoffroy-Guichard n’est plus à présenter. Fort d’une capacité de 42 000 places suite aux travaux de rénovation pour accueillir l’Euro 2016 de football, le mythique Chaudron est aujourd’hui un des fleurons du sport français, dont le musée se visite. En 2023, il sera notamment site hôte de la Coupe du Monde de rugby, puis des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.
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Le site Le Corbusier-Firminy © Saint-EtienneTourisme&Congrès/Luc Olivier
Le stade Geoffroy-Guichard © Saint-Etienne Métropole/Fertil Ink
Musée d’Art et d’industrie © Creative Commons 3.0/Hélène Rival
Puits Couriot © Creative Commons 4.0/Daniel Villafruela
La Cité du design © Saint-Étienne Métropole
Le musée d'Art moderne et contemporain © Saint-Etienne Métropole/Pierre Grasset
La Manufacture d’armes © Creative Commons 3.0/Daniel Villafruela
Le site Le Corbusier-Firminy © Saint-EtienneTourisme&Congrès/Luc Olivier
Le stade Geoffroy-Guichard © Saint-Etienne Métropole/Fertil Ink
Musée d’Art et d’industrie © Creative Commons 3.0/Hélène Rival
Puits Couriot © Creative Commons 4.0/Daniel Villafruela
La Cité du design © Saint-Étienne Métropole
Le musée d'Art moderne et contemporain © Saint-Etienne Métropole/Pierre Grasset
La Manufacture d’armes © Creative Commons 3.0/Daniel Villafruela
Le site Le Corbusier-Firminy © Saint-EtienneTourisme&Congrès/Luc Olivier
À MANGER
Les bugnes
Les bugnes sont d’origine très ancienne puisque on en consommait à Rome à l’époque du carnaval. À Saint-Etienne, c’est aussi avant le mardi gras que les bugnes étaient confectionnées avec l’huile que l’on ne pouvait plus utiliser pendant le carême.
VILLE D'ARRIVEE : MENDE, UNE HISTOIRE
Tournage de la Grande Vadrouille
La « Non Pareille »
Au début du XVIe siècle, François de la Rovère, évêque de Mende, souhaite doter la cathédrale d’un clocher à sa mesure. En octobre 1516, 180 mulets amènent depuis Lyon 600 quintaux de métal. Ce métal doit servir à réaliser trois cloches, dont la fameuse « Non Pareille ». La cloche est fondue sur place. En 1517, elle est hissée avec l’aide d’une puissante grue dans le grand clocher et baptisée François en l’honneur de François de La Rovère. La population préfère l’appeler « Non Pareille » du fait de sa taille exceptionnelle. Cette cloche cumule les superlatifs : elle est la plus grande, la plus lourde mais aussi la plus bruyante. Les dimensions qui lui sont données sont impressionnantes : 3,25 m de diamètre, 2,75 m de hauteur et 33 cm d’épaisseur. Son poids serait de 25 tonnes. La « Non Pareille » fascine autant qu’elle effraie. La rumeur dit que les gens fragiles du cœur se réfugient dans les caves quand elle sonne et que les mères éloignent leurs enfants de peur qu’ils n’aient les tympans crevés. Le battant, que l’on trouve encore aujourd’hui posé à l’intérieur de la cathédrale au revers de la façade ouest, pèse à lui seul 470 kg et mesure 2,20 m de hauteur. Il est également l’objet de croyances populaires : son contact rendrait les femmes fécondes. Victime des guerres de religion, la « Non Pareille » sonne pour la dernière fois à l’élévation de la messe de minuit 1579. Elle est détruite peu de temps après par le capitaine huguenot Mathieu Merle.
Cathédrale Notre-Dame de Mende © Ville de Mende
MENDE ET LE CYCLISME
Laurent Jalabert a été le premier à s’imposer au sommet de la côte de la Croix Neuve, en 1995. Dix ans plus tard, le peloton faisait son retour dans le Gévaudan, devancé par un échappé inspiré, Marcos Serrano. Puis, en 2010, Joaquim Rodriguez, s’envolait à son tour en vue de l’aérodrome qui servit de cadre à la scène finale de La Grande Vadrouille de Gérard Oury. Il précédait son compatriote Alberto Contador, qui avait pour sa part triomphé de cette ascension à deux reprises sur Paris-Nice (2007 et 2010). En 2015, le duo Thibaut Pinot-Romain Bardet, trop occupé à s’observer, avait été contré et piégé dans le dernier kilomètre par le Britannique Stephen Cummings. En 2018, la victoire était revenue à l’Espagnol Omar Fraile, qui s’était joué dans le final de ses compagnons d’échappée Julian Alaphilippe et Jasper Stuyven pour s’imposer légèrement détaché. Christophe Laurent, qui participa au Tour en 2004 et 2006, est né et habite toujours à Mende. La ville est par ailleurs le siège du Tour du Gévaudan
credits photos
Laurent Jalabert lors de l'étape Saint Etienne - Mende du Tour de France 1995 © Pressesports/Boutroux
Stephen Cummings vainqueur de l'étape Rodez - Mende du Tour de France 2015 © Pressesports/Yuzuru Sunada
Laurent Jalabert lors de l'étape Saint Etienne - Mende du Tour de France 1995 © Pressesports/Boutroux
Stephen Cummings vainqueur de l'étape Rodez - Mende du Tour de France 2015 © Pressesports/Yuzuru Sunada
Laurent Jalabert lors de l'étape Saint Etienne - Mende du Tour de France 1995 © Pressesports/Boutroux
À VOIR :
Cathédrale gothique Notre-Dame et saint Privat de Mende Construction : 1368 Histoire : construite à l'initiative du Pape Urbain V, pape en Avignon et originaire du Gévaudan, elle est consacrée une première fois un siècle plus tard. Les clochers sont édifiés au début du XVIe siècle. Caractéristiques : à l'intérieur peuvent s’admirer des tapisseries d'Aubusson du début du XVIIIe siècle représentant les scènes de la vie de la Vierge, de très beaux tableaux des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, des boiseries du XVIIe siècle (ancien jubé et stalles des chanoines), une vierge noire du XIIe siècle et des orgues remarquables du XVIIe.
La petite histoire : le grand clocher abritait la « Non Pareille » qui fut en son temps (1517-1579) la plus grosse cloche de la chrétienté, dont le battant se trouve encore à l'intérieur de la cathédrale. Pendant les guerres de religion, la cloche fut détruite ainsi qu'une partie de l'édifice. Classement : Monument Historique depuis 1906
Le causse de Mende et l’aérodrome Le causse de Mende, qui surplombe la ville est recouvert de forêt et accueille une base de loisirs (VTT, via ferrata, parc acrobatique, aires de jeu), ainsi que de nombreux chemins de randonnée. C’est un véritable poumon vert à proximité du centre-ville. A son sommet, se dresse l’aérodrome de Mende-Brenoux, qui a été le lieu de tournage de la scène finale du film La Grande vadrouille de Gérard Oury.
Hôtel de Ville Construction : XVIIIe siècle Caractéristiques : ancien hôtel particulier du XVIIIe remanié avec des parties modernes, il possède un très beau toit de lauze, un bel escalier intérieur à clef de voute pendante et également des tapisseries d’Aubusson. Il est devenu hôtel de ville en1851. Classement : Monument Historique depuis 1944
Pont Notre-Dame
Construction : XIIe siècle Caractéristiques : datant du XIIIe, ce pont fut longtemps le seul pont en pierre de la ville. Franchissant le Lot, la voûte principale en arc d'ogive mesure 20,30 mètres d'ouverture pour 7 mètres de haut. La seconde travée, plus petite, est en arc de plein cintre. Ce charmant site mérite également une visite pour les superbes toitures en carènes de vaisseaux renversées qui se situent de part et d'autre du pont et que l'on trouve en grand nombre dans la haute vallée du Lot. Classement : Monument Historique depuis 1889.
Le chemin Urbain-V
Le chemin Urbain-V qui retrace la vie d’un des Lozériens les plus célèbres (le pape Urbain V) part de Nasbinals pour rejoindre Avignon. Il passe par la ville de Mende où il emprunte le chemin de croix qui a été restauré par la commune. La Fédération française de randonnée pédestre a homologué le chemin Urbain V en chemin de grande randonnée en 2014. www.randonnee-urbain-v.com
credits photos
Hôtel de Ville © Creative Commons 3.0/Mossot
Pont Notre-Dame © Ville de Mende
Le chemin Urbain-V © Getty/clodio
Tournage de la grande vadrouille © Ville de Mende
Intérieur cathédrale Notre-Dame et Saint-Privat © Ville de Mende
Hôtel de Ville © Creative Commons 3.0/Mossot
Pont Notre-Dame © Ville de Mende
Le chemin Urbain-V © Getty/clodio
Tournage de la grande vadrouille © Ville de Mende
Intérieur cathédrale Notre-Dame et Saint-Privat © Ville de Mende
Hôtel de Ville © Creative Commons 3.0/Mossot
À MANGER
Croquants de Mende
Les artisans pâtissiers mendois ont développé depuis de nombreuses décennies un savoir-faire qu'ils se transmettent de génération en génération : la fabrication artisanale du croquant. Petit gâteau sec allongé, il est enrichi d'amandes issues jadis des amandiers des Gorges du Tarn et de noisettes autrefois cueillies dans les haies de la Margeride et de la vallée du Lot. Friandise exclusivement fabriquée dans la cité, le Croquant de Mende, coupé au couteau avant la cuisson, peut-être un peu souple ou très sec selon la recette. Il se conserve très longtemps à l'abri de l'humidité et peut voyager très loin.
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