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  • Photo du rédacteurPar Joseph Polidori

ÉTAPE 21 - PARIS LA DÉFENSE ARENA > PARIS CHAMPS-ÉLYSÉES


PARIS LA DÉFENSE ARENA ÉTAPE 21 - 116 KM - PLAT


VILLE DE DEPART : PARIS LA DÉFENSE ARENA > PARIS CHAMPS-ÉLYSÉES


L’UNE DES PLUS GRANDES ARÉNAS DU MONDE

Paris La Défense Arena est conçue comme une salle modulable et polyvalente capable d'accueillir 30 680 spectateurs en mode stade de rugby et de 10 000 à 40 000 spectateurs en mode concert. Initialement prévue pour avoir un toit rétractable, elle est finalement dotée d'un toit permanent, les rencontres de rugby se jouant sur une pelouse synthétique. Le choix du toit est lié à des raisons d'acoustique : « Le système d’ouverture et de fermeture n’aurait pas permis une étanchéité suffisante, au niveau décibels, pour respecter la tranquillité des habitants lors d’un concert des Rolling Stones par exemple », selon l'architecte Christian de Portzamparc.

Y sont adjoints des locaux commerciaux dans l'enceinte du stade, ainsi que 33 000 m2 de bureaux. En configuration spectacle, Paris La Défense Arena est, au jour de son inauguration, la plus grande salle de spectacle d'Europe, devant l’Olimpiisky à Moscou et très loin devant l'Accor Arena, qui contient 20 300 places, et l'aréna du stade Pierre-Mauroy à Lille qui peut accueillir 25 000 personnes en configuration concert. Elle est également la seconde plus grande aréna au monde derrière la Philippine Arena (55 000 places à 20 km de Manille). Elle est équipée de 22 buvettes, 95 loges privatives et 1 800 sièges affaires. L'aréna offre un mur de projection parmi les plus grands du monde, avec une surface de 1 500 m2.

La façade est couverte de 592 écailles géantes en aluminium et en verre éclairées par 3 000 réglettes LED pouvant varier en 16 millions de couleurs.

Le maître d'ouvrage était Racing Arena, filiale de la holding Ovalto Investissement créée par Jacky Lorenzetti, EPASA et la ville de Nanterre. Le projet est implanté sur les terrains de sports des Bouvets, au pied de l'Arche de la Défense. Bien qu'il soit attendu que 80 % des visiteurs rejoignent le site en transports en commun, le projet comprend un parking de 500 places. En février 2011, l'architecte français Christian de Portzamparc a été choisi pour réaliser l'Arena 92.


LA DÉFENSE ET LE CYCLISME

Trente ans après, le Tour de France retrouve le quartier de la Défense pour sa dernière étape. En 1992, c’est Olaf Ludwig qui y avait enlevé la deuxième de ses trois étapes sur la Grande boucle, dont il avait remporté le maillot vert deux ans plus tôt. Miguel Indurain s’était de son côté adjugé son deuxième Tour de France sur les Champs-Élysées. Les communes sur lesquelles est établi le quartier d’affaires de La Défense ont également un passé cycliste.

Puteaux dispose d’un club historique, le CSM, longtemps organisateur de Paris-Auxerre et qui compta notamment Yves Hézard dans ses rangs. C’est aussi la ville natale d’Henri Sannier, qui commenta le Tour de France pour France Télévisions.

Nanterre a par ailleurs accueilli deux étapes du Tour de France : un départ en 1986 et une arrivée en 1992 (victoire de Peter de Clercq).

C’est enfin à Courbevoie qu’est décédé de la tuberculose, en 1893, à l’âge de 31 ans, Frédéric de Civry, l’un des personnages les plus romanesques des débuts de la course cycliste. Il est considéré par certains historiens comme le premier champion du monde de cyclisme sur route de l’histoire après sa victoire en 1883 dans une course de 50 miles à Leicester, présentée comme un championnat du monde.

Henri Sannier © Pressesports/Sébastien Boué

À VOIR :

La Défense



Sur 160 hectares, premier quartier d’affaires européen par son parc de bureaux dans de hauts buildings. Créée dans les années 1960 sur les territoires de Puteaux, Courbevoie et Nanterre, ce quartier accueille également 600 000 m2 de logements et un centre commercial.

Il porte le nom d’une statue en bronze nommée La Défense de Paris, érigée sur l’ex rond-point de Courbevoie en 1883, en hommage aux défenseurs de la capitale assiégée par les Prussiens pendant la guerre de 1870. De Louis-Ernest Barrias, déplacée en 1964 elle a été remise en place en 1983 presque à son lieu initial, sur un piédestal.

Le Renouveau de La Défense est un projet lancé pour moderniser et développer ce quartier entre 2006 et 2019 : maintenir l'attractivité du site, notamment grâce à la réalisation de plusieurs tours.


Dalle de la Défense


C’est un vaste espace public de 30 hectares, réservé aux piétons (et aux véhicules de secours), où se trouve une soixantaine d’œuvres d’art. Elle est divisée en plusieurs parties permettant la desserte des secteurs et bâtiments de la Défense : le Pont de Neuilly, le carrefour du pont de Neuilly, le bassin Takis (depuis 2007, le clos de Chantecoq, un minuscule domaine viticole, est installé sur le bord de la dalle), l’Esplanade, la place de la Défense et enfin le Parvis, encadré par le centre commercial, l’emblématique CNIT (Centre des nouvelles industries et technologies) avec sa voûte triangulaire de béton, premier bâtiment bâti ici, et celui qui va devenir le centre d’intérêt : la Grande Arche.


Grande Arche de la Défense

Construction de 110 m de haut, avec ses 300 000 tonnes de béton précontraint, recouverte de marbre de Carrare blanc et gris, quadrillée d'ouvertures en verre feuilleté. Elle abrite, entre autres, l’administration centrale du ministère de la Transition écologique. Elle a été voulue et inaugurée par le président François Mitterrand en juillet 1989, l’année du bicentenaire de la Révolution française et à l’occasion de la réunion du G7. Une réalisation signée de l’architecte danois Johann Otto von Spreckelsen.


Centre des nouvelles industries et technologies (CNIT)



Premier bâtiment construit à La Défense. Bâti en 1958, le CNIT a fait l'objet de deux restructurations, achevées en 1988 et en 2009. Sa forme caractéristique est due à la parcelle triangulaire qu'il occupe, à l'emplacement des anciennes usines Zodiac1, sur le territoire de Puteaux.


 

VILLE D'ARRIVEE : PARIS CHAMPS-ÉLYSÉES

PARIS ET LE CYCLISME



Tour 1922 : deux Parisiens rois de la déveine

Voilà un siècle, en 1922, le Tour de France, remporté pour la septième fois d’affilée par un coureur belge (Firmin Lambot cette fois) avait permis à deux coureurs parisiens de se mettre en évidence. Robert Jacquinot, natif d’Aubervilliers, avait bravé l’inénarrable tempête qui s’était abattue sur le peloton pour remporter au Havre la première étape, partie du Luna Park de la porte Maillot. Le parc d’attractions se trouvait exactement à l’emplacement de l’actuel Palais des Congrès où le Tour dévoile son parcours chaque année en octobre.

Échappé avec Eugène Christophe, Jacquinot profita d’une crevaison du « Vieux Gaulois » pour aller cueillir ses premiers lauriers sur l’épreuve avant de récidiver deux jours plus tard entre Cherbourg et Brest. Porteur du Maillot Jaune pendant trois jours, il finit par abandonner : il ne termina, en 1923, qu’un seul des sept Tours de France auxquels il a participé.



C’est Jean Alavoine, autre titi parisien célèbre, bien que né à Roubaix, qui prit le relais pour s’adjuger trois étapes dans les Pyrénées (dont une démentielle équipée de 482 km entre les Sables d’Olonne et Bayonne). Il porta même le Maillot Jaune jusqu’à Genève avant de s’incliner sous les coups de boutoir des Belges et les crevaisons à répétition.

Véritable poissard, Jean Alavoine aurait, selon les statisticiens de l’époque, crevé à 46 reprises sur la route du Tour ! Il n’en reste pas moins l’un des grands coureurs d’avant-guerre, avec 17 victoires d’étapes et quatre podiums en 11 participations hachées par la Grande guerre. Il reste, malgré la longévité d’un Mark Cavendish, par exemple, le coureur ayant remporté des étapes avec le plus grand écart d’années, puisque 14 ans séparent ses premiers lauriers dans le Tour 2009 de ses derniers dans l’édition 1923.

Son surnom de « Gars Jean » lui venait d’ailleurs de Robert Jacquinot, que Jean Alavoine avait essayé de ramasser en le découvrant étalé dans un talus au col de Peyresourde en 1923. « Alors, quoi, Robert, ça va pas ? » s’inquiéta Alavoine, avec sa gentillesse habituelle. Et Jacquinot de répondre, en levant poliment sa casquette : « Ça ne va plus pour moi… Mais je te salue, gars Jean ! ».


 

credits photos

Jean Alavoine en 1922 © Pressesports Robert Jacquinot lors du Tour de France de 1923 © Pressesports/Fonds Excelsior Jean Alavoine en 1922 © Pressesports Robert Jacquinot lors du Tour de France de 1923 © Pressesports/Fonds Excelsior Jean Alavoine en 1922 © Pressesports

A VOIR

La Tour Eiffel

D'une hauteur de 300 mètres à sa construction pour l’exposition universelle de 1889, prolongée par la suite de nombreuses antennes culminant aujourd’hui à 330 mètres, la Tour Eiffel est restée le bâtiment le plus élevé du monde pendant plus de 40 ans. Symbole de Paris, elle est le monument payant le plus visité au monde avec 7 millions de visiteurs par an.


Notre-Dame de Paris



Elle fut lors de son achèvement à la fin du XIVe siècle la plus grande cathédrale d'Occident. La construction s'étant étalée sur deux siècles, à l'emplacement d'anciens temples païens, le style n'est pas uniforme. La cathédrale a subi de 1844 à 1864 une restauration importante et parfois controversée dirigée par l'architecte Viollet-le-Duc. Le 15 avril 2019, un important incendie ravage la cathédrale, détruisant la flèche et la quasi-totalité de la toiture. Le président Emmanuel Macron s’est engagé à ce qu’elle soit reconstruite en cinq ans.


Les Champs-Élysées



Considérés comme la plus belle avenue de Paris et, par les Parisiens, comme la plus belle avenue du monde. Créés en 1616 par Marie de Médicis qui décida de faire aménager dans ces champs une longue allée bordée d'arbres. Son tracé actuel jusqu'à l'Etoile est achevé en 1724. En 1838 les Champs-Élysées sont aménagés par l'architecte Jacques Hittorff.


Musée du Louvre


Chaque passage dans la capitale mérite une visite du Louvre, tant le plus grand musée de Paris recèle de trésors. Il rassemble des œuvres de l’art occidental du Moyen ge à 1848, des civilisations antiques orientales, égyptiennes, grecques, étrusques, romaines, des arts graphiques et des arts de l’Islam. De salle en salle, l’ancien palais royal dévoile ses chefs-d’œuvre : la Joconde, Le Radeau de la Méduse, la Vénus de Milo, La Victoire de Samothrace… Au total, quelque 35 000 œuvres. En huit siècles d’existence, le Louvre a été marqué par de nombreux courants architecturaux, de la forteresse médiévale du XIIe siècle à la pyramide de verre de Pei (1989). Dernier ajout : les architectes Mario Bellini et Rudy Ricciotti ont signé le nouvel écrin accueillant les Arts de l’Islam, une verrière ondulante recouvrant la cour Visconti et inondant de lumière les 2 800 m² du nouveau département. La visite du musée est particulièrement agréable lors des nocturnes : moins fréquenté, le Louvre offre une atmosphère différente et des vues imprenables sur la Pyramide de Pei, la cour Carrée et la Seine.


 

credits photos

Musée du Louvre © Creative Commons 3.0/Benh Lieu Song La Tour Eiffel © Getty/Nikada Notre-Dame de Paris © Getty/gehringj Les Champs-Élysées © Getty/portishead1 Musée du Louvre © Creative Commons 3.0/Benh Lieu Song La Tour Eiffel © Getty/Nikada Notre-Dame de Paris © Getty/gehringj Les Champs-Élysées © Getty/portishead1 Musée du Louvre © Creative Commons 3.0/Benh Lieu Song

À MANGER :



Le champignon de Paris

De son vrai nom l’agaric bispore, il est cultivé pour la première fois sous Louis XIV à Versailles puis sous Napoléon dans les catacombes de Paris. D’où son nom. Mais c’est seulement à la fin du XIXe siècle que sa culture s’est développée, non pas à Paris, mais en Touraine et dans la région de Saumur. L’agaric bispore étant le champignon le plus facile à élever en champignonnière, il a vite conquis l’ensemble de la planète et est aujourd’hui produit essentiellement en Chine et aux États-Unis.

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