ÉTAPE 8 : DOLE > LAUSANNE
VILLE DE DEPART DOLE, UNE HISTOIRE 186,5 KM - ACCIDENTÉE
Née aux flancs d'une forteresse bâtie au XIIe siècle par le Comte de Bourgogne afin de contrôler un passage sur le Doubs, la ville, perchée sur une petite corniche calcaire, se développe au cours du XIIIe siècle le long de l'antique voie romaine reliant Chalon-sur-Saône à Besançon. Les halles et l'église paroissiale Notre Dame, qui ont toujours occupé l'actuelle Place Nationale, marquent dès le Moyen-âge le cœur de la cité. Au pied de la ville s'installent les activités liées au cours d'eau, notamment des moulins et des tanneries qui fonctionneront jusqu'au début du XXe siècle, faisant de Dole un centre actif de production et d'échanges.
Ancienne capitale de la Comté À partir du XVe siècle, la ville abrite le Parlement et l'Université. Devenue brillante capitale de la Comté sous domination bourguignonne puis des Hasbourg, elle ne cessera d'attirer la convoitise des rois de France. Après le sac de la ville opéré par les troupes du roi de France Louis XI en 1479, Dole se relève lentement. Le XVIe siècle est une période de reconstruction intense, qui voit la ville se parer de façades à l'ordonnance, inspirée de l'Italie et de foisonnants décors de pierres polychromes. La nouvelle collégiale et son clocher emblématique constituent le principal chantier de la Renaissance doloise, tandis qu’est également érigé l'hôtel-Dieu. À la suite de la conquête française par les troupes de Louis XIV en 1678, qui marque le déplacement de la capitale de Besançon, les remparts sont démantelés par Vauban : l'espace urbain peut désormais s'étendre et s'aérer. La rivière le Doubs traverse la commune de Dole © Getty/tichr
DOLE ET LE CYCLISME
La ville natale de Louis Pasteur a accueilli le Tour de France à trois reprises. Lors de son dernier passage, en 2017, le peloton s’y était élancé en direction des Rousses, où le Français Lilian Calmejane avait signé en solitaire le plus beau succès de sa carrière. En 1939, le Luxembourgeois François Neuens s'y était imposé au terme d'une échappée en compagnie du Néerlandais Toon Van Schelden tandis que Maurice Archambaud remportait l'après-midi même le chrono disputé entre Dôle et Dijon. En 1992, c'est de Dole que s'était élancée une étape remportée à Saint-Gervais-Mont-Blanc par le Suisse Rolf Jaermann. Ce jour-là son compatriote Alex Zülle n’avait pas pris le départ et le Français Charly Mottet avait été contraint à l’abandon, victime d’ennuis hépatiques. Jaermann, dont ce fut l’unique succès sur la Grande Boucle, avait débordé dans le final Pedro Delgado et Stephen Roche. Pascal Lino avait conservé son Maillot Jaune avant de le perdre le lendemain au profit de Miguel Indurain. La ville a également accueilli l’arrivé d’une étape de Paris-Nice remportée par Eddy Planckaert en 1985. En 2012, le prologue du Tour de l’Avenir s’était déroulé à Dole et avait vu la victoire de l’Australien Jay McCarthy, aujourd’hui chez Bora-Hansgrohe. François Neuens vainqueur de l'étape Annecy - Dole lors du Tour de France de 1939 © PRESSESPORTS Lilian Calmejane vainqueur de l'étape 8, Dole - Station des Rousses, du Tour de France 2017 © A.S.O./Pauline Ballet À VOIR Maison Pasteur Fondation : ouverte en 1923. Histoire : la célébrité de Louis Pasteur, scientifique français, chimiste et physicien est fortement liée à la mise au point d’un vaccin contre la rage mais son œuvre scientifique s’étend à de très nombreux domaines, de l’étude des cristaux jusqu’à celle des maladies du ver à soie, en passant par l’étude des fermentations du vin et de la bière. À partir d’objets et de documents personnels, sa maison natale montre comment Louis Pasteur est devenu la figure du scientifique par excellence, connu dans le monde entier. Destination actuelle : Musée réparti sur deux niveaux et huit salles d’exposition. De nombreuses maquettes et vidéos présentent ses souvenirs familiaux, ses grandes découvertes. Une partie de la collection est issue d'un legs de Louis Pasteur Vallery-Radot, petit-fils et dernier hériter de Pasteur. Signe particulier : Louis Pasteur lui-même est venu vers la fin de sa vie inaugurer une plaque sur la façade qui rappelle que c’est là qu’il a vu le jour. Classement : Monument Historique en 1923 / Label « Maison des Illustres » en 2011. www.terredelouispasteur.fr
Musée des Beaux-Arts et de l’Archéologie Fondé en 1821, le musée est installé dans le Pavillon des officiers, édifice d’architecture comtoise du XVIIIe siècle. Ses collections font dialoguer archéologie, art ancien et art contemporain. Le musée est classé dans les 50 meilleurs musées de France par le Journal des Arts. Il propose de balayer l’histoire de la région doloise depuis la préhistoire, sur 1500 m2 d’expositions. www.musees-franchecomte.com/index.php?p=237
Collégiale Notre Dame de Dole Fondation : construite dès le XVIe siècle. Style : gothique et Renaissance. Caractéristiques : son mobilier et ses décorations, offerts par les plus hauts notables de la ville, constituent les premières œuvres de la Renaissance doloise. Ornant la façade de la Sainte-Chapelle, la tribune d'orgue et la chaire, se distinguent les polychromies de marbres chargées de motifs de feuillages, d'entrelacs, d'oiseaux, caractéristiques des productions de l'atelier dolois. On trouve un exceptionnel grand orgue aux 3 500 tuyaux construit par l'allemand Riepp, l'un des très rares spécimens du XVIIIe siècle en France. Histoire : construite au XVIe siècle après les pillages subis sous Louis XI, elle symbolise le relèvement de la cité. Son puissant clocher-porche haut de 73 mètres évoque l'intensité des luttes religieuses de l'époque. Destination actuelle : De nos jours, elle continue, par tradition, d'être appelée « collégiale », malgré son érection en basilique mineure en 1951. Classement : Monument Historique en 1910.
L’Hotel-Dieu Fondation : construction commencée en 1613 et longuement interrompue par les sièges et guerres que la ville subit à trois reprises entre 1636 et 1674 Style : Renaissance (architecte : Jean Boyvin). Caractéristiques : les bâtiments sont disposés en U, sur trois niveaux, autour d'une cour bordée de galeries de circulation à arcades, y compris les ailes du XVIII e siècle et du XIX° siècle. Un déambulatoire avec 2 grandes salles. Au point de jonction de ces dernières, une chapelle qui permettait aux malades de suivre la messe depuis leur lit. Histoire : l'hôtel-Dieu avait pour vocation d'accueillir les malades, surtout les pauvres qui ne pouvaient se faire soigner chez eux. En 1663, quelques sœurs hospitalières de Sainte-Marthe viennent de Beaune pour fonder la première communauté. Cet hôpital a fonctionné pendant plusieurs siècles, jusqu'en 1973, date à laquelle il se transforme en centre de gériatrie tandis que le Centre Hospitalier Louis-Pasteur ouvre ses portes. Destination actuelle : réhabilité entre 1998 et 2000, il abrite aujourd’hui les archives municipales, la bibliothèque et la médiathèque de la ville. Classement : classé Monument Historique en 1928.
Fresque des Dolois Fondation : inaugurée en septembre 2017. Artistes : Camille Semelet, Alain Locatelli, Sylvie Casartelli et Anaïs Mazuez, artistes-peintres muralistes du collectif Haut les murs. Caractéristiques : fresque murale en trompe-l’œil qui met à l’honneur les femmes et les hommes qui ont marqué l’histoire de Dole au cours des dix siècles passés. Personnalités représentées : Louis Pasteur (1822-1895), Marcel Aymé (1902-1967), Jean Boyvin (1580-1650), Jacques Duhamel (1924-1977). Distinctions : L'œuvre a obtenu le Pinceau d'argent 2017.
Le circuit du Chat Perché
Le Chat perché (clin d'œil à l'écrivain Marcel Aymé, auteur des Contes du Chat Perché, qui grandit à Dole) invite les visiteurs à suivre un circuit fléché en centre-ville. Il a été imaginé pour les piétons avides de découvrir les richesses du patrimoine urbain dolois. En 35 étapes, on découvre huit siècles d'histoire doloise au travers des monuments emblématiques, des principales rues, des places et des décors qui ornent le cœur de ville. http://www.chatperche-dole.mobi.
Forêts de Chaux et baraques du 14 Cette forêt de feuillus est la 2e plus grande forêt de France. Réputée pour la richesse de sa faune, elle regorge de sentiers et de voies forestières propices aux balades pédestres ou à VTT. Durant la saison estivale, les baraques du 14, ancien hameau des bucherons-charbonniers qui habitaient autrefois la forêt, accueillent expositions, animations et veillées autour des contes et légendes. www.jura-tourisme.com
+d'infos Sites web : www.doledujura.fr / www.grand-dole.fr / www.doletourisme.fr / www.jura.fr / https://www.cdt-jura.fr / https://fr-fr.facebook.com/villededole/ / https://www.facebook.com/departementdujura / https://www.facebook.com/juratourism / https://twitter.com/villededole Vue sur la ville de Dole © Ville de Dole Dole © Ville de Dole Dole © Getty/tichr Vue sur la ville de Dole © Ville de Dole Dole © Ville de Dole Dole © Getty/tichr Vue sur la ville de Dole © Ville de Dole
VILLE D'ARRIVEE LAUSANNE 09/07/2022 - ÉTAPE 8 - 186,5 KM - ACCIDENTÉE
LAUSANNE AUJOUR’HUI
Plateforme 10, un nouveau quartier des arts A trois minutes à pied de la gare, installé sur le site des anciennes locomotives, le pôle muséal Plateforme 10 est comme un carrefour dédié à la culture. Avec plus de 25 000 m2, ce nouveau quartier des arts inédit en Suisse abrite trois prestigieux musées de renommée internationale réunis dans deux bâtiments. Le premier, conçu par les architectes espagnols Fabrizio Barozzi et Alberto Veiga, accueille le Musée cantonal des Beaux-Arts avec ses 3 215 m2 dédiés à des expositions temporaires inédites et à la présentation permanente de sa collection. Le second édifice réunit Photo Elysée et le Musée cantonal de design et d’arts d’appliqués contemporains (mudac). Conçu par les architectes portugais Francisco et Manuel Ares Mateus, cet ouvrage architectural se caractérise par une large faille qui sépare les deux institutions. Photo Elysée est l’un des plus importants musées dans le monde dédié entièrement à la photographie. Il présente chaque année plusieurs expositions d’envergure internationale et est dépositaire de plusieurs fonds photographiques dont celui de Charlie Chaplin. Quant au mudac, il s’intéresse à toutes les formes de design. Dans son espace permanent, le musée présente la plus importante collection d’art verrier contemporain en Europe. Plateforme 10 © Lausanne Tourisme/Le Nabi LAUSANNE ET LE CYCLISME
Lausanne est une vieille connaissance du Tour de France, puisque la course y a fait étape à cinq reprises, la première fois en 1948 pour une étape enlevée par Gino Bartali, futur vainqueur de cette édition. Il s’agissait de la sixième victoire d’étape du champion italien dans ce Tour et la troisième d’affilée ! La Grande Boucle ne s’était plus présentée en ville depuis 2000, lorsqu’Erik Dekker s’était imposé au terme d’une des longues échappées dont le Néerlandais avait le secret. La course privilégiée de Lausanne reste cependant le Tour de Romandie, dont elle a figuré au parcours près d’une trentaine de fois entre 1953 et 2022. Après Primoz Roglic qui avait dominé un contre-la-montre de 18 km le long du lac en 2017, c’est cette année le jeune Britannique Ethan Hayter qui y a fait sensation en s’imposant sur le prologue. La ville a aussi accueilli le Tour de Suisse à quinze reprises. Gino Bartali vainqueur de l'étape Aix les Bains - Lausanne du Tour de France 1948 © PRESSESPORTS Erik Dekker vainqueur de l'étape Evian les Bains - Lausanne du Tour de France 2000 © Pressesports/Jean-Marc Pochat
Gino Bartali vainqueur de l'étape Aix les Bains - Lausanne du Tour de France 1948 © PRESSESPORTS Erik Dekker vainqueur de l'étape Evian les Bains - Lausanne du Tour de France 2000 © Pressesports/Jean-Marc Pochat Gino Bartali vainqueur de l'étape Aix les Bains - Lausanne du Tour de France 1948 © PRESSESPORTS À VOIR Cathédrale de Lausanne Fondation : érigée à partir de 1170. Style : gothique. Caractéristiques : après la réforme de 1536, plusieurs cycles de restauration eurent lieu. L'une des plus importantes interventions étant conduites dans la seconde moitié du XIXe siècle par l'architecte français Viollet-le-Duc. Histoire : la construction de la Cathédrale de Lausanne a vu plusieurs maîtres d'œuvres se succéder jusqu'à la première moitié du XIIIe siècle. Débutée par l'abside de facture romane, la poursuite de l'édification du monument affirme rapidement l'orientation gothique de son architecture et se termine vers 1235 par l'ajout sur la façade sud du portail peint. Le 20 octobre 1275, la cathédrale est consacrée par le pape Grégoire X en présence de l'empereur Rodolphe de Habsbourg. Signe particulier : entre 22h et 2h du matin, un guet crie les heures aux habitants, depuis la tour du Beffroi. Son rôle n’est plus de surveiller la ville, mais bien de perpétuer une tradition vieille de plus de 600 ans.
Classement : bien culturel d'importance nationale. https://www.lausanne-tourisme.ch/fr/decouvrir/la-cathedrale-de-lausanne/ Palais de Rumine Fondation : construit au XIXe siècle Style : italianisant (architecte : Gaspard André). Caractéristiques : le bâtiment adopte un plan rigoureusement symétrique. Histoire : à sa mort en 1871, Gabriel de Rumine, fils d'un prince russe, offre à la ville de Lausanne 1,5 million de francs suisses pour la construction d’un édifice d’utilité publique. Le Palais de Rumine est inauguré en 1902, mais il n’est réellement achevé qu’au printemps 1906. De 2001 à 2017, le Grand Conseil de l’État de Vaud siège au Palais de Rumine, en attendant la reconstruction du parlement à l’emplacement de l’ancienne salle Perregaux, détruite par un incendie en 2002. Classement : bien culturel d'importance nationale. Musée olympique
Fondation : construit au XXe siècle (1993). Style : moderne (Miguel Espinet, Pedro Ramirez Vazquez et Jean-Pierre Cahen) Surface : 11 000 m2 Situation : situé sur les hauteurs du quai d'Ouchy au bord du Léman. Histoire : le musée présente des expositions temporaires et des expositions permanentes sur trois étages (le monde olympique, les Jeux olympiques et l'esprit olympique), avec plus de 150 écrans et 1500 objets. La petite Histoire : 2ème musée le plus visité de Suisse. Classement : bien culturel d'importance nationale. https://olympics.com/musee Stade olympique Pontaise Fondation : construit au XXe siècle (1952). Capacité : 15 786 places. Histoire : c'était le siège du FC Lausanne-Sport de mai 1954 jusqu'en novembre 2020 et du FC Stade Lausanne Ouchy à partir de septembre 2020. La petite histoire : Il a accueilli cinq matchs de la Coupe du monde de football de 1954. Le Lac Léman Le plus grand lac d’eau douce d’Europe occidentale invite à la balade sur ses quais mais également à l’excursion. Les huit bateaux à vapeur de la Compagnie Général de Navigation, la plus prestigieuse flotte Belle Époque du monde, croisent depuis 130 ans sur le Léman. Une croisière sur La Suisse ou L’Italie permet de découvrir les paysages sous un jour nouveau. https://www.lausanne-tourisme.ch/fr/decouvrir/le-lac-leman/ Parc de Mon-Repos Fondation : construit au XVIIIe siècle. Histoire : de 1812 à 1832, Vincent Perdonnet rénove la villa de maître et l'aménagement du parc selon un plan d'ensemble dû à l'architecte français Louis Damesme. Caractéristiques : jardin à l’anglaise. Outre la maison de maître, l'orangerie, le kiosque et la tour déjà mentionnés, le parc comprend également plusieurs arbres remarquables dont un séquoia géant. Classement : bien culturel d'importance nationale. Place de la Palud Au centre de la place, la fontaine, ornée d’une statue représentant la justice, est la plus vieille de la ville. À deux pas, une horloge murale conte les grandes heures de l’histoire vaudoise, des automates sortant toutes les heures de 9 h à 19 h. Chaque mercredi et samedi matin, se tient sur cette place le marché campagnard qui prend également ses aises dans les rues piétonnes avoisinantes.
+D'infos Découvrez dans la ville de Lausanne des QR codes Tour de France vous permettant de plonger en vidéo dans l’histoire de Lausanne et du Tour de France, et tentez de gagner un séjour à Lausanne grâce à la ville de Lausanne ! Ville-étape pour la sixième fois Chef-lieu du canton de Vaud en Suisse et capitale olympique Population : 147 000 habitants (Lausannois et Lausannoises) Spécialités : papet vaudois (potée suisse), saucisson vaudois, filets de perche, taillé aux greubons (pâtisserie salée), bouchons vaudois (confiserie), vins de Lausanne Personnalités : Benjamin Constant (écrivain), Pierre de Coubertin (refondateur des Jeux Olympiques), Coco Channel (haute-couture), Maurice Béjart (danseur, mort à Lausanne), Charles-Ferdinand Ramuz (poète), Georges Simenon (mort à Lausanne). Stanislas Wawrinka (tennis). Sport : FC Lausanne-Sport (football, Super League), Lausanne Hockey Club (hockey sur glace, National League), Lausanne Université Club (volley-ball, Ligue Nationale A). Équipements : stade olympique de la Pontaise, patinoire Vaudoise aréna. Événements : Athletissima (meeting d’athlétisme), Lausanne Marathon, Triathlon de Lausanne, Lausanne FIBA 3x3 World Tour (basket-ball) Économie : siège du Comité international olympique et de 59 fédérations et institutions sportives internationales, universités, hôpital, technologies de pointe, tertiaire, banques, administrations, etc. Festivals : Festival de la Cité (théâtre, musique, street art), Rencontres du 7e Art, Festival Lausanne Lumières, Miam Festival (cuisine, gastronomie), JazzOnze+ (musique). Labels : Label Villeverte « argent » / 3 étoiles du label « Commune en santé » / Global Active Cities / European Energy Award® Gold / Cité de l’énergie depuis 1996 Signature : capitale olympique. Sites web / FB / Twitter / Insta : https://www.lausanne.ch/ / https://www.lausanne-tourisme.ch/fr/ / @villedelausanne / @villelausanne / @communelausanne L'engagement de Lausanne en matière de durabilité : https://letouralausanne.ch/developpement-durable/ Vue sur Lausanne © Lausanne Tourisme/Régis Colombo Vue depuis les Escaliers du Marché sur la Cathédrale © Lausanne Tourisme/Spot Magazine Les jardins du Casino de Montbenon © Lausanne Tourisme/Claude Jaccard Vue sur Lausanne © Lausanne Tourisme/Régis Colombo Vue depuis les Escaliers du Marché sur la Cathédrale © Lausanne Tourisme/Spot Magazine Les jardins du Casino de Montbenon © Lausanne Tourisme/Claude Jaccard Vue sur Lausanne © Lausanne Tourisme/Régis Colombo
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