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ÉVASION MATINALE : Chardonneret jaune


Chardonneret jaune


Nous sommes aujourd’hui en Caroline du Sud, face à un splendide chardonneret jaune perché sur un tournesol. Il y a fort à parier que le volatile a fait escale pour satisfaire son estomac.

Nous sommes aujourd’hui en Caroline du Sud, face à un splendide chardonneret jaune perché sur un tournesol. Il y a fort à parier que le volatile a fait escale pour satisfaire son estomac.


Les chardonnerets jaunes sont des végétariens très appliqués et se nourrissent exclusivement de graines, particulièrement celles des tournesols. C’est pour cela qu’on en voit beaucoup dans les quartiers où les mangeoires à oiseaux sont bien remplies.


D’ailleurs, d’une manière générale, l’activité humaine a plutôt bénéficié aux chardonnerets jaunes. 

Ces derniers sont beaucoup plus à l’aise dans les grands espaces comme les prairies ou les champs.


 

Le Chardonneret jaune est un petit pinson de 11 à 13 cm de longueur et d'une envergure de 19 à 22 cm. Il pèse entre 11 et 20 grammes . Son bec est petit, conique et rose la plus grande partie de l'année, mais il devient orange avec la mue du printemps pour les deux sexes. La forme et la taille du bec correspondent à sa capacité d'extraire les graines des chardons, des tournesols et d'autres plantes qui composent son régime alimentaire .


Le Chardonneret jaune connaît deux phases de mue, l'une au printemps et l'autre en automne. Le dimorphisme sexuel qui affecte la couleur du plumage est particulièrement visible après la mue du printemps, lorsque le mâle se couvre de plumes aux couleurs vives pour attirer les femelles . Il s'agit du seul pinson qui mue complètement, les autres oiseaux changeant la couleur de leurs plumes de façon progressive par la chute de celles-ci . Il perd toutes ses plumes à chaque mue sauf celles des ailes et de la queue qui ont une couleur vert olive pour les femelles et noire pour les mâles. Les marques de ces endroits restent identiques avec de larges bandes blanches sur les ailes et des plumes blanches sur les bords de la courte queue .


Lorsqu'il a achevé sa mue de printemps, le mâle arbore un plumage jaune citron vif, une couleur qui vient des pigments de caroténoïde des plantes qu'il ingère . Son capuchon est noir et son postérieur, visible pendant le vol, est blanc . La femelle est d'un jaune tirant sur le vert olive . Après la mue d'automne, les plumes d'un jaune vif deviennent ternes. L'oiseau prend une couleur chamois sur le ventre et brun-olive sur le dessus, avec une tête jaune pâle. Le plumage d'automne est quasiment le même pour les deux sexes, la seule différence tenant aux marques jaune sur les épaules du mâle . Dans certaines régions, les Chardonnerets jaunes perdent toute trace de jaune en hiver et possèdent des tons gris bronze avec des nuances olive seulement perceptibles vu de près.


Le jeune Chardonneret jaune n'a pas la même couleur que les adultes durant son premier automne et son premier hiver. Il est d'un brun terne sur l'arrière et d'un jaune pâle sur le dessous. Les épaules et la queue sont noires avec des marques chamois et non blanches sur les ailes et l'arrière. Ces couleurs sont les mêmes pour les deux sexes .


Le Chardonneret jaune émet une série de gazouillis mélodieux qui commence généralement par une note longue : en vol, cela donne « tsii-tsi-tsi-tsit ». Pendant que la femelle couve les œufs, elle appelle le mâle avec un « titititit ». Avant qu'il quitte le nid, le jeune émet un cri caractéristique (« chiki » ou « chikoui ») . Les adultes poussent deux types de cris pour défendre leur nichée : l'un est destiné à appeler les autres chardonnerets pour distraire un éventuel prédateur, l'autre à calmer les oisillons et les prévenir d'un danger .


Variations du plumage

Le Chardonneret jaune présente un dimorphisme sexuel et saisonnier. Quand il arbore son plumage nuptial, le mâle présente un corps jaune intense avec une calotte noire caractéristique et la femelle, beaucoup plus terne, passe souvent inaperçue. En plumage d’hiver, le mâle ressemble à la femelle mais la différence entre les plumages d’été et d’hiver est la plus prononcée des carduélinés et elle résulte d’une mue printanière, unique dans cette sous-famille . Il a été montré que les femelles sélectionnent, de préférence, les mâles au plumage le plus jaune, et donc le plus riche en caroténoïdes, tandis que l’étendue et l’intensité du noir de la couronne n’ont pas d’effet sur le choix des femelles . Comme ces pigments sont obtenus seulement dans l’alimentation, il s’ensuit une sélection naturelle ne retenant que les mâles les plus habiles à se procurer de la nourriture. Il a également été montré expérimentalement qu’en période de mue printanière, la restriction en pigments caroténoïdes chez le mâle se traduit par une coloration du plumage jaune moins intense . L'étude des variations de la coloration du plumage en et hors période de reproduction dans les deux sexes a montré qu’en dehors de la nidification, le mâle perd une partie des pigments jaunes et noirs mais pas la totalité, de sorte que ces restes de pigmentation jouent encore un rôle de signal social ou sexuel même au sein d’importants groupes non reproducteurs .

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