Joseph Polidori & Alexia Pierre-Pont

28 mai 2023

GIRO TOUR 2023 : Étapes 17 - 18 - 19

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - GIRO TOUR 2023

Étape 17 - PERGINE VALSUGANA - CAORLE

Mercredi 24 Mai 2023 195km Dénivelé 300m

CLASSEMENT ÉTAPE 17

PODIUM D'ARRIVÉE

Alberto Dainese remporte la 17e étape du Giro d’Italia 2023 Alberto Dainese (Team DSM) a remporté la 17e étape du 106e Giro d’Italia, longue de 197 km entre Pergine Valsugana et Caorle. Jonathan Milan (Bahrain Victorious) et Michael Matthews (Jayco AlUla) ont pris les deuxième et troisième places.

Geraint Thomas (Ineos Grenadiers) conserve la Maglia Rosa.

Les classements

L’ÉTAPE 1 – Alberto Dainese (Team DSM) – 197 km en 4h26’08″, moyenne de 44,410 km/h 2 – Jonathan Milan (Bahrain – Victorious) m.t. 3 – Michael Matthews (Team Jayco – AlUla) m.t. LE GÉNÉRAL 1 – Geraint Thomas (Ineos Grenadiers) 2 – João Pedro Gonçalves Almeida (UAE Team Emirates) +18″ 3 – Primoz Roglic (Jumbo-Visma) +29″

Les déclarations

Les premiers mots d’Alberto Dainese : “Les gars ont fait un travail remarquable. J’étais devant trop tôt alors je me suis écarté et j’ai attendu que quelqu’un lance. J’ai pu rattraper et dépasser Matthews dans les derniers mètres. Je dois être honnête, je pensais que je n’avais pas réussi. C’est une immense joie.” Les premiers mots de Geraint Thomas : “C’était un sprint massif fou. Heureusement il n’a pas beaucoup plu aujourd’hui. Nous sommes tous sains et saufs et prêts pour les trois prochaines étapes. Porter la Maglia Rosa le jour de mon anniversaire [le 25 mai] sera vraiment sympa, j’espère pouvoir la garder jusqu’à Rome.“

VILLE DE DÉPART ÉTAPE 17

Pergine Valsugana

La Valsugana-Lagorai offre une excellente combinaison de tourisme gastronomique et de tourisme sportif. Dans cette région, vous pouvez découvrir les produits typiques du Trentin et les plats locaux ayant un fort goût de tradition, d’authenticité et de qualité.

Ici, où la nature intacte et les pâturages verdoyants se rencontrent, la meilleure cuisine montagnarde s’invite à nos tables. De la polenta à la farine de Valsugana aux petits fruits de Sant’Orsola, en passant par les excellentes charcuteries et les produits laitiers locaux, tels que le fromage alpin typique de la Malga Montagna Granda et le “Lagorai”. Mais aussi le miel, les pommes du Trentin, le radicchio de Bieno, les herbes médicinales de Valsugana, les châtaignes de Roncegno et la typique “Treccia Mochena” de Caneza sont transformés en plats vraiment uniques grâce à la touche magique des gens qui participent à leur transformation.

De plus, la Valsugana-Lagorai compte parmi les conducteurs Slow Food, qui vise à promouvoir et à protéger le patrimoine agroalimentaire du territoire : ici, la cuisine bonne et saine est un trésor transmis de génération en génération.

Offrez-vous une pause et profitez de vos vacances en dégustant les produits alimentaires et viticoles locaux.

Pergine Valsugana, située à 12 km à l’est de Trente, offre de nombreux endroits d’intérêt pour les nombreux visiteurs qui se rendent dans la région de Valsugana chaque année, tant d’un point de vue historique et culturel que naturel. Le château de Pergine est une excellence et un endroit admirable étant donné sa position avantageuse et visible depuis chaque ruelle du centre-ville. Parmi les maisons de style Renaissance, les bâtiments patriciens et les églises anciennes, les arcades de la Via Maier sont parmi les endroits les plus visités parmi les nombreuses rues du centre historique, avec la Via Pennella historique et la Piazza municipio. Le bâtiment, datant de l’année 1697, a été initialement construit sur un seul étage et a été surélevé en 1786.

Dans la zone municipale de Pergine Valsugana, il y a de nombreuses zones vertes en raison de sa position avantageuse entourée du vert et sauvage Lagorai et de la vallée de Mocheni. Le Parco ai 3 Castagni est situé dans le centre de la ville, sous le château, que l’on peut atteindre via un chemin qui monte à travers les bois épais jusqu’à ce que vous atteigniez l’ancien manoir. La vaste zone récemment requalifiée offre de grands espaces où les résidents et de nombreux visiteurs peuvent passer des moments de loisirs en contact direct avec la nature.

La piste cyclable de Valsugana, qui relie Pergine avec son magnifique lac de Caldonazzo à la magnifique ville de Bassano del Grappa, est un véritable paradis pour les amateurs de cyclisme : 80 km de culture, d’histoire et de paysages naturels uniques entre le Trentin et la Vénétie.

Unique au monde, à Canezza, se trouve le musée du bollard. Chaque bollard est associé à un champion ou à une personnalité du grand cyclisme du présent et surtout du passé. Il est possible d’admirer le bollard dédié à Fausto Coppi, Bartali et celui pour Pantani accompagné d’explications sur son origine et sa composition : ceux en granit et ceux en ciment, ceux en bois et ceux en matière plastique ; celui venant des cols des Dolomites et celui pris dans les virages serrés des Pyrénées ou sur les routes des grandes classiques du Nord. En parcourant les sentiers bordés par les bornes, on rencontre les grands noms du sport cycliste : Merckx, Anquetil, Gimondi, Magni, Bobet… jusqu’à Carrea et Giuliani dans une émotion de souvenirs et de faits mémorables.

VILLE D'ARRIVÉE ÉTAPE 17

Caorle

Destination gastronomique de l’Alto Adriatico, le village balnéaire historique de Caorle fait de sa cuisine sa meilleure carte de visite. Cet ancien village de pêcheurs conserve une forte identité maritime qui caractérise également sa cuisine, mais les recettes du terroir inspirées de la tradition paysanne ne manquent pas parmi les spécialités locales.

La pêche très fraîche est le fleuron de la cuisine de Caorle, qui peut compter sur trois produits de très appréciés : le loir, une petite pieuvre qui aime les fonds marins sablonneux, parfaite en apéritif hypocalorique et excellent anti-rides naturel ; le canestrello blanc, un mollusque au goût délicat souvent préparé sur le gril ; les palourdes bio (certification unique dans toute l’Italie). Pêchés le long de la côte, ces produits sont les stars de l’historique Marché aux poissons municipal.

L’arrière-pays offre également des saveurs qui méritent d’être dégustées, comme le riz Carnaroli extrafin, le miel, le fromage Montasio DOP, la bière artisanale ou les vins locaux. Parmi les incontournables : les traditionnels spaghettis aux palourdes, le bébé poulpe cuit à la polenta, le risotto aux canestrelli blancs, les sardines à la Saor, bigoli en sauce ou poissons grillés.

Les saveurs et savoir-faire locaux permettent de découvrir des produits zéro km, des spécialités typiques, des restaurants et un riche programme d’animations œnogastronomiques.

CENTRE HISTORIQUE

Entièrement piéton, le centre historique correspond à l’ancien village de pêcheurs, avec ses campi et calli typiques de style vénitien et avec ses maisons aux couleurs vives qui surplombaient autrefois les canaux, aujourd’hui souterrains. Les pavés de Rio Terrà, près du bureau de l’IAT, présentent des lignes blanches qui décrivent le cours de l’ancien canal d’eau. La Calle Lunga, parallèle au Rio Terrà, mène à la place principale, la Piazza Vescovado.

PORT DE PÊCHE

Adjacent au centre historique le Rio Interno accueille le port de pêche. Ici, vous pourrez admirer les pêcheurs qui installent leurs bateaux et leurs filets, prêts à affronter une nouvelle nuit de travail. Le poisson est déchargé et vendu au marché aux poissons municipal où se déroule la typique “vente aux enchères à l’oreille”.

PLACE DE L’ÉVÊQUE

Sur la Piazza Vescovado, vous pourrez admirer dans toute leur majesté la cathédrale de Santo Stefano et le clocher, tous deux du XIe siècle et de style roman.

La cathédrale est dédiée à Santo Stefano Protomartire et conserve à l’intérieur de précieuses œuvres d’art, comme la Pala d’oro, issu de l’orfèvrerie vénitienne du XIVe siècle.

Le splendide clocher cylindrique rappelle dans sa forme les modèles ravennais de la tradition byzantine et se termine par une flèche conique.

SCOGLIERAVIVA

Si vous vous dirigez vers l’escalier de la Piazza Vescovado, vous pouvez accéder au barrage défini comme l’une des plus belles promenades de l’Alto Adriatico. La falaise, constituée de blocs de trachyte euganéen, est devenue un musée à ciel ouvert grâce à la Scoglieraviva. Depuis 1993, des artistes nationaux et internationaux s’essayent à la sculpture de véritables œuvres d’art ; ce colloque se poursuit aujourd’hui tous les deux ans et se tiendra en 2023.

SANCTUAIRE DE LA MADONNA DELL’ANGELO

Les origines de l’édifice religieux, probablement le plus ancien de Caorle, remontent au VIe ou au VIIe siècle. Il s’agissait d’une église en bois dédiée à Saint Michel. Le bâtiment dans sa forme actuelle date de 1751, lorsque l’évêque Suarez décida de démolir l’ancienne église et d’en reconstruire une nouvelle avec un porche de style palladien. Lieu de dévotion, on y conserve la statue de la Madone qui, selon la légende, aurait été retrouvée dans la mer par des pêcheurs.

LE LAGON DE CAORLE

Au bout de la plage de Levante s’ouvre la lagune de Caorle, zone naturaliste protégée. C’est un Site d’Intérêt Communautaire, où une grande variété de flore et de faune trouve un environnement idéal pour la vie et la reproduction.

Autrefois, la lagune était le lieu où le pêcheur passait les saisons d’activité avec sa famille dans des maisons appelées casoni, des constructions typiques en bois et roseau des marais encore visibles aujourd’hui.

Étape 18 - ODERZO - VAL DI ZOLDO

Jeudi 25 Mai 2023 161km Dénivelé 3700m

PODIUM D'ARRIVÉE

Le champion d’Italie Filippo Zana (Jayco AlUla) a décroché jeudi le succès qui se refuse toujours à Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) sur ces terres qu’il aime tant. Quelques jours après le coup de Crans Montana, le grimpeur français est reparti à l’attaque sur les différents sommets qui menaient d’Oderzo à Val di Zoldo (Palafavera). Il a semblé beaucoup mieux gérer la situation et ses efforts…

Mais Zana a couru la course parfaite pour s’offrir à 24 ans un succès de grand prestige : une étape de montagne du Giro d’Italia avec le maillot tricolore de champion d’Italie sur les épaules. Il s’inscrit ainsi dans le sillage de Vincenzo Nibali et Moreno Argentin, les derniers porteurs de la Tricolore à s’être imposé sur les sommets de la Corsa Rosa : en 2016 pour Nibali, à Risoul, et en 1984 pour Argentin, sur le Blockhaus.

La montagne est "bella"

Pinot retrouve pour sa part la Maglia Azzurra de leader du classement de la montagne. “Je pense que ça me correspond bien“, revendique-t-il et, de fait, elle lui va si bien… Elle rappelle aussi que non, il n’y a pas que la victoire qui est belle, contrairement à ce que proclame le tatouage inscrit dans la peau du Français, en italien : “Solo la vittoria è bella“. La victoire le fuit même cette année : cinq places de 2e, un record parmi les coureurs qui n’ont pas levé les bras victorieusement. Mais dimanche, il sera peut-être sur le podium de Rome, à la faveur de ses assauts frustrés sur les montagnes d’Italie.

La réplique de Roglic

Pinot était visiblement beaucoup moins remonté que lorsqu’Einer Rubio (Movistar) et Jefferson Cepeda (EF Education-EasyPost) se sont joués de lui en direction de Crans Montana. Son entreprise de jeudi lui permet aussi un joli rapproché au général : 7e à 4’43’’. Trouvera-t-il de nouvelles ouvertures d’ici dimanche ? Avant Rome, il reste deux grands rendez-vous, aux Tre Cime di Lavaredo et au Monte Lussari. Deux rendez-vous où l’on attend les grands prétendants à la Maglia Rosa. Geraint Thomas (Ineos Grenadiers) a visiblement apprécié sa journée très spéciale : un 37e anniversaire dans la peau du leader du Giro. Et il a parfaitement répondu à l’offensive de Primoz Roglic (Jumbo-Visma) dans l’avant-dernière ascension du jour. Conquérant sur le Monte Bondone, Joao Almeioda (UAE Team Emirates) a cette fois marqué le pas. Mais le Portugais, qui recule au 3e rang derrière Roglic, n’a que 39 secondes de retard sur Thomas. Autant dire que tout reste à faire.

VILLE DE DÉPART ÉTAPE 18

Oderzo

Les spécialités culinaires de la région d’Oderzo sont riches et variées. Parmi les légumes typiques du Nord-Est, on trouve les “Rose del Monticano”, une variété de radicchio blanchie selon la méthode classique de Treviso, cultivée à la ferme Ca’ Bosco à Fratta. Cette culture remonte au XVe siècle. Les amateurs de goût pourront également déguster les saucisses et les salamis traditionnels de la région, tels que la “soppressa veneta”, le “salame punta di coltello“, le “carrè” et le salami d’âne. Dans les tavernes du centre historique et dans les établissements donnant sur la rivière Monticano, on peut déguster un bon apéritif typique d’Oderzo accompagné de charcuterie tranchée et d’un excellent vin blanc “Incrocio Manzoni” ou d’un Raboso corsé.

Depuis l’époque romaine, l’asperge est également un produit typique de cette région, riche en fibres et avec une saveur prononcée. Elle est présentée sous forme “verte” ou “blanche”, en fonction de sa texture plus ou moins délicate. L’Osteria Al Bersagliere, qui représente pleinement la tradition gastronomique et viticole de la région du Veneto, a créé spécialement pour une étape du “Giro d’Italia” à Oderzo, les “Gnocchetti al rosa di barbabietola con asparagi verdi” (gnocchis à la betterave rouge et aux asperges vertes), accompagnés d’un vin blanc “Tai”. Le restaurant Gattolè, qui donne sur la rivière Monticano, met également en vedette l’asperge en proposant une recette classique de la tradition vénitienne : œufs et asperges. Considéré comme un plat complet et nourrissant, il est servi avec un verre de “Prosecco DOCG.o.” (vin blanc et pétillant typique).

Dans le centre d’Oderzo, à l’intérieur du château médiéval et des anciennes prisons, on trouve le restaurant étoilé Gellius. Les pierres antiques du XIe siècle avant J.-C. racontent l’histoire d’une ville ancienne. À l’intérieur, les vestiges d’une demeure patricienne-romaine, désormais une zone archéologique, dominent l’ambiance. À l’occasion d’une étape du “Giro d’Italia”, le chef Alessandro Breda propose des plats traditionnels et innovants pleins de saveurs : “Baccalà cotto e crudo” (morue cuite et crue), “crema di patate affumicate” (crème de pommes de terre fumées), “pil pil di Prosecco” (morue espagnole au vin Prosecco), “cenere di verdure” (légumes cuits particuliers).

En termes de vin, la région d’Oderzo a beaucoup à offrir : le “Raboso Piave” (vin rouge) se distingue par son excellence, qui atteint sa plus haute expression dans la “Malanotte del Piave DOCG“, un vin rouge au goût fruité de groseilles et cerises noires, senteurs de sous-bois et arômes épicés avec une saveur élégante en bouche. Le nom dérive du petit village médiéval ‘Malanotte’. Les vins DOC comprennent le Raboso Piave DOC et le Manzoni Bianco DOC Piave, résultat d’un croisement génétique entre Riesling Renano et Pinot Bianco.

Piazza Grande : cette place représente le cœur de la ville. Sur le pavement de trachyte se dresse un grand cadran solaire en pierre d’Istrie, ainsi que le caractéristique “Torresin”, la façade de la cathédrale (dont le plan original remonte au Xe siècle), des résidences historiques telles que la “Casa Ottoboni-Saccomani”, décorée de fresques du XVIe siècle, la “Casa dei Battuti” et “Ca’ Balbi”.

Museo del Duomo : le musée a été créé pour préserver les témoignages artistiques appartenant à la cathédrale et à d’autres réalités de la région. Parmi les œuvres les plus importantes exposées, on trouve des toiles de Pomponio Amalteo, Ludovico Pozzoserrato, des objets en bois de l’école de Brustoloni et des œuvres de peintres du XXe siècle d’Oderzo venant de dons.

Portiques et palais “Vénitien d’Oderzo” : la période “vénitienne” d’Oderzo se reflète dans la forme et les façades peintes des palais portiqués du centre historique. Ils sont décorés et façonnés architecturalement selon les canons de l’Urbs Picta. Des faux ashlars en diamant, des représentations animales et des motifs géométriques, parfois partiellement disparus, parfois bien restaurés, sont développés sur les bâtiments donnant sur la Via Umberto I, Piazza Grande, Piazza Castello, Contrada Rossa et del Cristo.

Palais Foscolo – Musée civique archéologique “Eno Bellis” – Galerie d’art “A. Martini” : siège de la Fondation Oderzo Cultura, le centre muséal de la ville est formé par le Palais Foscolo et sa Barchessa, un bâtiment du XVIe siècle tardif aux caractéristiques typiques de la villa vénitienne et aux beaux stucs. On peut y trouver des collections d’art d’intérêt national : la Galerie de tableaux et Archives “Alberto Martini”, parmi les artistes italiens les plus importants du début du XXe siècle, la Galerie d’art moderne et contemporain, la Collection Attilia Zava – Musée du verre d’artiste, et le Musée archéologique “Eno Bellis”. Les riches collections, allant des époques préromaines à l’Antiquité tardive, passent par le glorieux passé de l’Opitergium romain. Des trouvailles très précieuses, comme du verre, des mosaïques, des objets du quotidien, confirment sa place parmi les musées les plus importants de la région de l’Adriatique supérieure.

Zones archéologiques en plein air : véritables témoins du passé romain de la ville, plusieurs sites sont dispersés dans le centre-ville et peuvent être visités sur rendez-vous avec des guides professionnels travaillant pour les autorités archéologiques de Vénétie. On retrouve le Forum de l’époque impériale romaine et une grande domus (maison) qui témoignent de la richesse de la ville à l’époque. L’endroit où se trouvaient les anciennes prisons, situé dans un restaurant renommé non loin de la tour “Torresin”, est également un site intéressant. La zone de Via dei Mosaici est un autre site où les visiteurs peuvent voir la partie inférieure de deux puits et le pavement en mosaïque d’une demeure noble. Enfin, l’endroit situé entre la Piazza Grande et la Piazza Castello est un site fascinant où un tunnel a été construit à l’intérieur d’un bâtiment moderne entre les deux places pour montrer aux visiteurs les vestiges de l’une des deux principales routes romaines de la ville et un pavement affiché verticalement.

Musée de l’Apiculture : inauguré en juin 1966 en mémoire de l’apiculteur Guido Fregonese, le musée invite les visiteurs à découvrir les ruches et les instruments créés par l’homme pour protéger et améliorer l’existence des abeilles. Des photos et des impressions aident à comprendre l’histoire et l’importance de l’apiculture dans la région. C’est un lieu intéressant pour tous ceux qui sont intéressés par la nature et la préservation de l’environnement.

VILLE D'ARRIVÉE ÉTAPE 18

Val di Zoldo

La vallée est parsemée de restaurants, de “malghe” ou “rifugi” traditionnels où vous pouvez déguster les plats typiques et la cuisine des Dolomites, ainsi que de glaciers et de pâtisseries où vous pouvez manger des glaces artisanales et des délices.

Les “casunziei” sont des boulettes farcies typiques, très courantes dans de nombreuses cuisines des Dolomiti Bellunesi. Une pâte moelleuse, soigneusement faite à la main, remplie de légumes ou d’autres ingrédients tels que la ricotta et les épinards, la betterave ou la citrouille et la cannelle, servie avec du beurre fondu, selon la recette originale de Val di Zoldo

Faire une pause dans une “malga” typique, déguster un plateau de fromages mixtes est une expérience à ne pas manquer. Chaque échantillon rappelle les prairies fleuries où les vaches et les chèvres paissent. En effet, la région offre de nombreux produits de la terre, tels que les haricots et les pommes de terre, mais aussi le safran et le miel des Dolomiti Bellunesi PDO, qui ont des propriétés thérapeutiques spéciales.

Mais le protagoniste de la tradition gastronomique de Val di Zoldo est sans aucun doute la glace artisanale. Les glaciers de Zoldo, connus dans le monde entier, ont propagé l’art de la glace dans toute l’Europe et en Amérique du Sud avec une passion innée depuis la fin du XIXe siècle. Rien n’est aussi naturel et sain que la variété artisanale, faite avec des ingrédients frais, sélectionnés avec soin et entièrement naturels tels que le cacao, les gousses de vanille, le lait, les œufs, le sucre et les fruits frais. Si vous êtes à Val di Zoldo, ne manquez pas de vous arrêter dans une boutique de glaces pour une pause délicieuse. Et si vous avez de la chance d’arriver au bon moment, vous pourrez assister à une démonstration des glaciers de Zoldo, montrant comment la glace était produite il y a plus d’un siècle, en utilisant des outils et des machines originaux

Trésors artistiques : l’église de San Floriano Val di Zoldo est une destination intéressante pour les amateurs d’art et de culture. C’est également le lieu de naissance de l’artiste local Andrea Brustolon (1662-1732), surnommé “le Michel-Ange du bois” pour sa grande habileté en tant que graveur. L’artiste a offert à sa ville natale des trésors artistiques d’une rare beauté. L’un d’entre eux, qui mérite d’être mentionné, est son oeuvre juvénile “l’autel des âmes du purgatoire”, une belle représentation de “Memento mori”, soigneusement protégé dans l’église diocésaine de San Floriano, située à Pieve di Zoldo. L’église, construite dans un style gothique particulier, a une origine très ancienne. Elle a été érigée dès le Xe siècle sur un emplacement extraordinairement fascinant et stratégique, dominant le Canale di Zoldo, et a été solennellement ordonnée en 1487. En 1912, elle a été inscrite au catalogue des bâtiments historiques monumentaux de la province de Belluno.

Musée du fer et des clous Depuis des siècles, le fer a été un protagoniste de l’histoire de Val di Zoldo. Les travaux sur les pentes, le bruit des marteaux et l’odeur de la fumée de charbon ont marqué le passage à travers ces montagnes pendant très longtemps. C’est précisément à travers les souvenirs individuels et collectifs que la communauté de Zoldo a voulu initier la reconstruction des centaines d’années de travail des hauts fourneaux. Le Musée du Fer et des Clous est réparti sur deux étages du Palazzo del Capitaniato, à Forno di Zoldo. L’exposition est composée de différentes sections : images, rapports écrits, objets en plus d’une grande variété d’engrenages et de clous produits par les cloutiers de Val di Zoldo. Chaque pièce décrit l’activité de production de clous et la routine quotidienne de la communauté. Le musée est ouvert pendant les mois d’été ou sur demande (+39 0437 78144 | Email: museodelchiodo@clz.bl.it).

Anciens hameaux et villages Chaque petit village de Val di Zoldo a une histoire fascinante à raconter, qui reste pratiquement intacte dans ses architectures traditionnelles, ses bâtiments historiques et ses églises, de véritables coffres-forts d’art authentique. Parmi les autres villages, Coi, le plus haut et le plus panoramique de la vallée, est l’un des endroits les plus charmants et pittoresques des Dolomiti Bellunesi, entouré d’un panorama incroyable sur le mont Pelmo et la chaîne du mont Civetta. En explorant les petites rues bordées de maisons anciennes et de tabià typiques, les visiteurs font un véritable retour en arrière. C’est un véritable paradis pour les photographes ainsi que pour les amateurs d’architecture et de nature.

Autre joyau de Val di Zoldo, Fornesighe. La légende raconte qu’il n’a jamais brûlé. Niché sur une pente douce complètement exposée au soleil, Fornesighe profite d’une vue splendide sur le groupe dolomitique de Tamer San Sebastiano et sur le Spiz di Mezzodì. En se promenant dans les ruelles étroites qui serpentent entre les bâtiments anciens, on respire une atmosphère spéciale intemporelle. En fait, le village présente des éléments architecturaux du passé, encore parfaitement préservés. Incontournable à Fornesighe : le carnaval alpin La Gnaga qui a lieu le premier week-end de février.

Ski Civetta et ski nocturne Val di Zoldo est l’une des stations de Ski Civetta. Grâce aux liaisons entre les différentes zones (Val di Zoldo, Palafavera, Selva di Cadore et Alleghe), vous pouvez skier sur plus de 72 km de pistes avec un seul forfait de ski. Si l’on ajoute de la neige fraîche, un ciel bleu clair et des jours ensoleillés, on peut dire que c’est un véritable paradis d’hiver !

À Val di Zoldo, l’aventure ne s’arrête pas lorsque le soleil se couche. Le point de rendez-vous des “skieurs infatigables” est à Pecol après le coucher du soleil sur les pistes Foppe et Cristelin, parfaitement éclairées pour skier aussi la nuit. 5 km de pistes desservies par le fabuleux téléphérique à 12 places et des refuges de montagne ouverts sur le sommet… une expérience à ne pas manquer !

Vallée de Pramper : la porte nord du parc national des Dolomiti Bellunesi Val di Zoldo avec la splendide vallée de Pramper est la porte nord du parc national des Dolomiti Bellunesi. Le parc national des Dolomiti Bellunesi est né pour protéger un territoire d’une valeur extraordinaire en raison de son paysage et de son habitat naturel, ainsi que de ses espèces rares de flore et de faune.

Le seigneur du paysage est le groupe représenté par le Pramper et le Mezzodì. La scène des sommets du Moschesin/Gardesana complète le tableau.

Étape 19 - LONGARONE - TRE CIME DI LAVAREDO

(RIF. AURONZO)

Vendredi 26 Mai 2023 183km Dénivelé 5400m

PODIUM D'ARRIVÉE

VILLE DE DÉPART ÉTAPE 19

Longarone

La ville de Longarone est célèbre pour son salon international de la glace, le MIG, qui a lieu chaque année au début de l’hiver. Cet événement attire des fabricants de glaces du monde entier et fait de Longarone la capitale de la glace, attirant l’attention des passionnés du monde entier.

Il y a 40 ans, le salon était beaucoup plus modeste, avec seulement 18 entreprises locales exposantes. Les artisans locaux se sont rassemblés pour créer ce rendez-vous traditionnel des producteurs de glaces de la vallée de Zoldo et de Cadore. Pendant l’hiver, ils revenaient chez eux à la fin de la saison de travail des glaciers d’Allemagne, d’Autriche, des Pays-Bas et d’autres pays européens.

Pendant les journées d’ouverture, des conférences internationales et des réunions sur des sujets d’actualité sont organisées, et des compétitions célèbres telles que la “Coppa d’Oro” et le prix “Carlo Pozzi” ont lieu. Les visiteurs peuvent ainsi découvrir une variété de créations glacées, allant des plus classiques aux plus innovantes et originales.

Église monumentale de Longarone : également connue sous le nom d’église de Santa Maria Immacolata, elle a été construite en mémoire des victimes de la tragédie de Vajont et a été conçue par l’architecte Giovanni Michelucci. La structure en béton armé a une forme elliptique et comprend deux amphithéâtres superposés (le premier est couvert et abrite l’autel et l’espace réservé aux fidèles, tandis que le second est découvert et est parfois utilisé pour des événements spéciaux). À l’extérieur, on peut visiter le mémorial des victimes de Vajont et le musée Pietre Vive.

Cimetière monumental : le cimetière des victimes de Vajont ressemble à un vaste jardin, sur lequel reposent 1910 pierres en marbre blanc, une pour chaque victime de la tragédie. L’entrée, avec sa forme particulière, évoque l’image tragique du barrage. Au rez-de-chaussée, il y a une collection d’objets et de photographies qui évoquent la vie de Longarone avant la tragédie, tandis que le premier étage offre une terrasse surplombant le cimetière monumental. Derrière le stand du visiteur se trouvent onze plaques en métal sur lesquelles sont gravés les noms des victimes. Chaque nom représente une personne. Le cimetière est un monument national depuis 2003.

Église de Castellavazzo : autrefois situé au sommet du village, le château de Lavazzo a été agrandi pour devenir l’église paroissiale des saints Quirico et Giulitta. À l’intérieur, on peut admirer des œuvres d’art telles qu’une peinture du XVIIe siècle représentant la Madonna del Rosario couronnée de deux anges, ainsi qu’un retable d’Egidio Dall’Oglio, un artiste du XVIIIe siècle, qui représente le martyre de Giulitta et de son petit fils Quirico, qui a eu lieu vers l’an 304. L’orgue récemment restauré est joué lors des festivités les plus importantes. Non loin se trouve l’oratoire de Sant’Elena.

La Forêt de Cajada : cette immense forêt (ou Cajada, selon la langue locale) est un magnifique amphithéâtre naturel d’une grande valeur environnementale, suspendu au-dessus de la haute vallée de Desedan. Une partie du parc national des Dolomites Bellunesi se trouve au milieu de forêts denses avec des biotopes remarquables : sapins argentés, hêtres, mélèzes et pins mugho. Les vastes pâturages caractérisent la localité de Palughet.

La Tour de Gardona : cette tour en forme de triangle est une pièce d’architecture originale et unique située sur une falaise surplombant le Piave. Elle a toujours suscité l’intérêt et l’émerveillement des visiteurs.

Autres musées et lieux d’intérêt dans la région :

– Musée Longarone Vajont, moments d’histoire

– Musée de la Pierre et des Tailleurs de Pierre

– Le Musée Ethnographique des Gouverneurs du Piave

-Passerelle Igne

– Cimetière de Muda-Maè

– Les églises fractionnaires de Pirago, Podenzoi et Castellavazzo

VILLE D'ARRIVÉE ÉTAPE 19

Tre Cime di Lavaredo

Lorsque vous faites un voyage n’importe où dans le monde, vous le faites pour de nombreuses raisons : art, culture, histoire, sports, événements, paysages… mais l’une des plus grandes attractions résident dans les saveurs traditionnelles locales.

Parmi les délicieux plats de la région, ne manquez pas l’occasion de déguster les Gnocchi all’Auronzana : des gnocchis de pommes de terre assaisonnés de beurre fondu et de ricotta fumée, un vrai régal pour votre palais !

De nombreux endroits vous permettent de déguster les merveilles de Cadore dans des décors à couper le souffle.

Auronzo et Misurina font partie des Dolomites du Nord avec leurs 78 767 hectares (53 586 de terres cultivables et 25 181 hectares d’intermédiaires), la plus grande des neuf régions constituant le site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Elles font partie d’une chaîne de montagnes partagée par les provinces de Belluno et Bolzano bordant les vallées de la Pusteria, de Sesto, de Badia, de San Cassiano, de Boite et du Piave et contenant certains des massifs les plus célèbres des Alpes : les Tre Cime di Lavaredo, les Cadini di Misurina, Sorapìss, Monte Cristallo, Marmarole, Antelao et la Croda dei Toni au mont Popera. Les Dolomites ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial le 26 juin 2009 par le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO lors d’une réunion à Séville pour leurs « séries de paysages naturels de montagne exceptionnellement distinctifs et exceptionnellement beaux », leur « variété de formes sculpturales » et leurs « sommets verticaux et pâles ». De plus, la région possède un complexe de valeurs d’importance scientifique internationale en raison de sa « quantité et concentration de formations calcaires extrêmement variées » et de caractéristiques géologiques inhabituelles. En août 2009, la cérémonie d’attribution du statut de site du patrimoine mondial aux Dolomites a eu lieu à Auronzo en présence du président de la République italienne Giorgio Napoletano.

Les Trois Cimes sont le symbole du site du patrimoine mondial des Dolomites de l’UNESCO. Auronzo est la seule ville d’où l’on peut voir les faces sud des Tre Cime. Depuis Misurina, vous pouvez voir leurs faces sud-ouest qui cachent le pic Cima Piccola. Si vous voulez avoir un aperçu des célèbres faces nord, il faut prendre le sentier numéro 101 qui vous emmène du Rifugio Auronzo à 2333 mètres à la Forcella Lavaredo à 2454 mètres en environ une heure. Ici, vous pouvez voir Cima Piccola (2857 m), Cima Grande (2999 m) et Cima Ovest (2973 m) dans toute leur gloire. Depuis le Rifugio Lavaredo (2344 m), en revanche, vous pouvez observer les faces aiguës du mont Spigolo Giallo, un paradis de l’escalade de sixième degré et une salle de sport pour les meilleurs alpinistes. Il existe un vaste réseau de sentiers et de routes pour tous les types de marcheurs autour des Tre Cime et plusieurs itinéraires équipés et des vie ferrate qui vous donnent l’opportunité d’arriver à des points de vue panoramiques tels que le massif des Cadini et le Monte Paterno. Certains des plus beaux sommets des Dolomites sont visibles autour des Tre Cime et depuis le point de vue pratique du Rifugio Auronzo. Outre le massif des Cadini et le mont Paterno, les Tre Cime sont également un point de départ pour de nombreux itinéraires de trekking et d’escalade. Le sentier de randonnée Sentiero Bonacossa, qui part de Rifugio Auronzo, offre des vues panoramiques spectaculaires sur les montagnes environnantes, tandis que la via ferrata Ivano Dibona est considérée comme l’une des plus belles et des plus difficiles de la région.

Auronzo di Cadore et Misurina offrent également des possibilités pour les sports d’hiver. Les stations de ski de Col de Varda et de Monte Agudo proposent des pistes pour les skieurs de tous niveaux, tandis que le centre de ski de fond d’Auronzo dispose de neuf kilomètres de pistes pour le ski de fond. Pour ceux qui préfèrent la raquette, il y a des sentiers balisés qui mènent à des refuges de montagne pittoresques.

Enfin, les montagnes autour d’Auronzo et Misurina sont également riches en histoire. Pendant la Première Guerre mondiale, la ligne de front austro-italienne traversait la région, laissant des traces encore visibles aujourd’hui. Le mont Piana est devenu un véritable musée en plein air avec ses tranchées, ses sentiers de guerre et ses monuments commémoratifs, tandis que les Gallerie del Monte Paterno sont un témoignage impressionnant de l’ingénierie militaire de l’époque.