LES INFIRMIERS LIBERAUX RÉCLAMENT L'AUTONOMIE POUR LA VACCINATION COVID
Entre le cafouillage du gouvernement pour avoir retiré aux médecins l'amplitude à la vaccination et la basculer en direction des officines. Voici Les infirmiers libéraux qui ne sont pas épargné et subissent la tourmente gouvernementale.
Si le gouvernement voulait nous montrer à quel point il nous méprise, il ne pouvait s’y prendre mieux
L’Onsil revendique l’autonomie complète des infirmiers libéraux Pour la vaccination Covid. Quelle surprise de lire dans le décret n° 2021-248 du 4 mars 2021 que les pharmaciens peuvent à la fois prescrire et administrer le vaccin anti covid dans leur officine en toute autonomie, alors que les infirmiers libéraux restent retenus à une prescription médicale !
Si le gouvernement voulait nous montrer à quel point il nous méprise, il ne pouvait s’y prendre mieux, car on sait que ces décisions ne dépendent que de la volonté exclusive des tutelles, sans jamais tenir compte de notre expertise de professionnels confirmés, tels que nous le sommes.
Monsieur le ministre, donnez-nous les moyens de réussir notre mission de santé publique.
Aussi, la réussite de cette campagne est d’ores et déjà remise en question pour les infirmiers libéraux, tant que nous ne serons pas nous aussi prescripteurs de cet acte ! En effet, il faudra obtenir une prescription par personne, puis nous devrons ensuite attendre d’en cumuler 10 à 12 pour pouvoir commander un flacon à la pharmacie, qui exigera auparavant l’ordonnance du médecin.
Nous revendiquons l’accès à la prescription au même titre que pour la vaccination antigrippale
L’organisation des permanences de vaccination sera donc compromise, car il nous sera impossible de fixer une date de rendez-vous pour grouper les vaccinations. Et peut-être faudra t’il aussi que les patients fassent partie du secteur de la même pharmacie ?
Nos concitoyens sont loin d’être contre ce vaccin, contrairement à ce qui se dit, et beaucoup n’attendent qu’une chose : y avoir accès pour retrouver un semblant de liberté. Alors Monsieur le ministre, donnez-nous les moyens de réussir notre mission de santé publique.
Nous revendiquons l’accès à la prescription au même titre que pour la vaccination antigrippale, et demandons aujourd’hui la révision de ce décret restrictif qui, une nouvelle fois, montre le dédain des tutelles à l’égard d’une profession qui n’a jamais failli jusqu’à ce jour.
Antoinette Tranchida, Présidente de l'ONSIL
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