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Photo du rédacteurPar Joseph Polidori

GIRO TOUR ULTIMO ETAPE 21 - VERONA - TISSOT ITT - CONTRE LA MONTRE

Covi remporte la 20e étape du Giro, Hindley décroche la Maglia Rosa !

RÉSUMÉ ETAPE 20 - Une étape, trois sommets mythiques et deux grands vainqueurs : Alessandro Covi s’est imposé samedi au Passo Fedaia (Marmolada), après 168km de course dans les Dolomites, et Jai Hindley s’est emparé de la Maglia Rosa à la veille de l’arrivée à Vérone. Le jeune Italien s’était isolé dès l’ascension du Passo Pordoi, après avoir avalé le Passo San Pellegrino au sein de l’échappée. L’Australien a attendu les 3 derniers km, terribles, pour lâcher Richard Carapaz et prendre la tête du classement général avec 1’25’’ d’avance sur l’Équatorien, et 1’51’’ sur Mikel Landa.

Hindley retrouve le Rosa dans des circonstances similaires à sa prise de pouvoir lors de l’édition 2020. Il avait déjà tiré le meilleur parti des sommets de la 20e étape, à la veille du Grande Arrivo. Mais Tao Geoghegan Hart était dans la même seconde au classement général, et le Britannique avait finalement soulevé le Trofeo Senza Fine à Milan. Hindley a une marge plus confortable au moment d’affronter le dernier contre-la-montre vers les arènes de Vérone (17,4km), où Carapaz a écrit l’histoire en s’imposant en 2019.


CLASSEMENT ÉTAPE 20


 

ETAPE 21 - VERONA (CRONOMETRO DELLE COLLINE VERONESI) - TISSOT ITT 17,4km


Verona VILLE DE DEPART ET D'ARRIVEE


Les habitants de Vérone sont environ 257.000. Origine : concernant le nom de la ville il y a plus d’une théorie. Le plus fiable est que le nom de Vérone vient de l’union de trois mots anciens, qui signifient : la ville de la région de Vénétie sur le fleuve.

Les relations entre Rome et Vérone ont commencé vers le IIIe siècle av. JC. Vérone, ville romaine, a été reconstruite dans la boucle du fleuve Adige et a connu plusieurs siècles de splendeur. Son important gué a été remplacé par deux ponts, Ponte Pietra et Ponte Postumio. À l’époque romaine, Vérone était un lieu politique et commercial de grande importance, dont les magnifiques traces sont encore visibles de nos jours. Un aspect intéressant, même s’il est moins connu, sont les anciens murs de la ville, dont de nombreuses parties sont encore conservées dans d’excellentes conditions. En 1136 après JC, Vérone est devenue une municipalité à part entière.

La ville est bien connue aussi parce qu’elle fut terre et carrefour de grands poètes et artistes. Parmi les plus célèbres : Shakespeare, qui situe la tragédie des deux amants Roméo et Juliette entre les murs de Scaliger ; Dante Alighieri, qui a vécu de nombreuses années de sa vie en exil en tant qu’invité de la famille Cangrande ; et Paolo Caliari, appelé le Véronèse, grand peintre de la Renaissance.

 

INFORMATIONS TECHNIQUES


Le parcours

Un contre-la-montre individuel sur le circuit des Torricelle (le même que lors des Championnats du Monde), parcouru dans le sens antihoraire. La première partie se fait sur de larges boulevards rectilignes, suivi d’une montée en escaliers de 4,5km à 5%, sur une chaussée plus étroite. Le temps intermédiaire est pris après le sommet de Torricella Massimiliana. Le parcours descend ensuite sur 4 km, toujours sur des routes larges et droites. Les 3 derniers kilomètres le long des rues de la ville, avec quelques virages serrés, mènent jusqu’à l’arrivée sur la Piazza Bra et les arènes de Vérone.

Les derniers kilomètres

Les derniers kilomètres se font sur de larges avenues urbaines rectilignes. Le temps est pris sur la Piazza Bra, avant d’entrer dans l’arène. La ligne droite finale mesure 150 m de long, sur une route goudronnée de 6,5 m de large.

Spectacle garanti !






 

GASTRONOMIE

Vérone a une riche culture alimentaire, héritage de son agriculture locale millénaire et de nombreuses matières premières DOP.

Les plats principaux les plus typiques de la ville sont : pasta e fasoi, bigoli con le sarde, gnocchi et nodini di Valeggio.

Le riz, cultivé dans les basses terres de Vérone, est l’ingrédient de base de nombreux plats : risotto al radicchio e Amarone, riso al tastasal ou aux petits pois.


Parmi les seconds plats typiques, il convient de mentionner : la pastisada de caval et le bollito à la poire (une sauce typique de Vérone utilisée pour accompagner la viande).

Concernant les desserts, en plus du fameux pandoro, d’autres sont typiques de la cuisine locale : Nadalin, crostoli et la fritole de Carnaval.


La production de fromage et de charcuterie est également riche. Le Monte Veronese est certainement le plus important, mais il existe de nombreux autres types de fromages produits dans les malghe della Lessinia (cabanes de montagne), ainsi que des charcuteries typiques, comme la soppressa all’aglio.

Enfin et surtout la production d’huile, du lac de Garde à Valpolicella : les deux productions sont certifiées DOP.


BOISSONS Vérone, riche de collines ornées de vignobles s’étendant d’est en ouest, possède une production remarquable de vins célèbres, qui sont exportés dans le monde entier. Cinq sont les labels DOCG : Amorone, Bardolino Superiore, Recioto della Valpolicella, Recioto Soave et Soave Superiore. Parmi les 14 vins DOC, il convient de mentionner le Bardolino, le Bianco di Custoza, le Valpolicella Ripasso, le Soave et le Lugana.


LIEUX D’INTÉRÊT

Vérone, ville du patrimoine mondial de l’Unesco, possède un centre-ville millénaire d’un grand intérêt artistique et culturel. Son cœur est la Piazza Bra, au milieu de laquelle se dresse l’Arena : l’Amphithéâtre est célèbre dans le monde entier son Festival d’opéra, ses concerts et ses événements internationaux. En parcourant les rues typiques, parmi lesquelles Via Mazzini, la principale rue commerçante, on peut atteindre la Piazza delle Erbe : c’est l’ancien Forum romain où se déroulaient la plupart des activités économiques, politiques et sociales. De nos jours, c’est toujours le lieu du marché de la ville et aussi un endroit pour prendre un verre en soirée et plonger dans la vie nocturne.

La place est dominée par la Torre dei Lamberti, haute de 84 mètres, qui offre une vue imprenable sur la ville. De là aussi partaient les deux principales rues romaines : le Cardo et le Decumanus Maximus. A quelques pas de là se trouvent la Maison de Juliette, avec son célèbre balcon, et la Maison de Roméo, plus cachée. Les autres attractions emblématiques de Vérone sont : la piazza dei Signori, l’Arche Scaligere, Castelvecchio, le théâtre romain et la cathédrale. Un centre-ville de grand intérêt artistique et culturel, baigné par les eaux du fleuve Adige.

 

GIRO TOUR ETAPE 20 Belluno VILLE DE DEPART

Belluno, la ville qui brille ! C’est ainsi que les Celtes l’appelaient : à environ une heure de Venise, perchée sur un promontoire et baignée par le Piave et le ruisseau Ardo, Belluno est la capitale d’un patrimoine naturel sans égal au monde, les Dolomites, site classé au patrimoine mondial de l’Unesco. A Belluno, la nature rencontre la ville : d’un côté les Préalpes avec leurs pentes douces et leur vert éclatant, de l’autre les Dolomites Unesco, un paysage unique fait de parois rocheuses majestueuses et de pics monumentaux tendus vers le ciel. À travers la vallée coule la rivière Piave, champ de bataille emblématique de la Première Guerre mondiale. Un centre-ville historique effleuré par les eaux et couronné par les montagnes.

Une salle de sport en plein air : c’est ce que devient Belluno pendant l’été grâce aux sentiers à travers les montagnes entourant la ville, aux via ferrate exigeantes, à l’emblématique Alta Via delle Dolomiti n.1, et aux nombreuses pistes cyclables pour les passionnés de deux roues. Les pistes de descente sur la colline de Nevegal régalent aussi les amateurs de sports d’hiver.


GASTRONOMIE

La cuisine traditionnelle est très savoureuse : le pastin, composé de viande hachée de bœuf et de porc épicée, est le roi de notre barbecue. De la riche tradition laitière vient le schiz, un fromage salé qu’il vaut mieux cuire au four. Les accros aux desserts doivent essayer la giuseppine pendant le Carnaval ou le Pan de Belun épicé, mais si vous préférez une collation saine mais savoureuse, le kodinžon, un bâtonnet de pomme séchée, est fait pour vous. Évidemment, le tout imbibé d’une ombra classique de vin ou d’une bière locale artisanale.


 

INFORMATIONS TECHNIQUES


Le parcours

Une étape colossale à travers les Dolomites, et la dernière arrivée au sommet du Giro d’Italia 2022. En partant de Belluno et après un détour par la vallée de la rivière Piave via Sedico, Santa Giustina et Sospirolo, l’itinéraire passe par Agordo et Cencenighe, traversant le Val Cordevole en amont. Le final de l’étape comprend trois ascensions consécutives : Passo di San Pellegrino (avec des pentes supérieures à 15% après Falcade), Passo Pordoi (la Cima Coppi 2022) et Passo Fedaia, où les pentes oscillent régulièrement au-dessus de 10%, atteignant même 18%, dans les 6 km après Malga Ciapela. Les derniers kilomètres

Les rampes sont raides sur les 14 derniers kilomètres. Après une ascension technique de Caprile à Rocca Pietore, le parcours devient un faux plat de 2%. Les pourcentages remontent après Sottoguda, puis la route plonge un peu avant Malga Ciapela (en passant par un tunnel bien éclairé). La pente moyenne sur les 6 derniers kilomètres est d’environ 12 %, avec un pic à mi-ascension de 18 %. La dernière ligne droite est plate, sur route goudronnée.

 

LIEUX D’INTÉRÊT

Le centre-ville de Belluno vous surprendra : plongez dans la vieille ville, en descendant jusqu’à la porte Rugo et en remontant jusqu’à la porte Dojona ou porte Dante, d’où s’ouvrira la place Martiri avec ses jardins et ses portiques pleins de boutiques et de cafés. Vous pouvez ensuite vous diriger vers la place Santo Stefano et son église gothique, qui vaut vraiment le détour.


La place Martiri, autrefois appelée Campedel, est le principal point de rencontre des habitants, tandis que le cœur solennel de Belluno bat sur la place du Duomo avec la cathédrale, le palais Rettori et la tour de la ville qui dominent la scène. À une courte distance, sur la place Castello, vous trouverez le belvédère sur la rivière Piave d’où vous pourrez admirer la maison natale de Dino Buzzati en arrière-plan : il était un célèbre journaliste et écrivain dont l’amour pour les Dolomites a marqué sa production littéraire. Les trésors d’art du musée Fulcis Palace sont également incontournables, dans l’un des bâtiments les plus beaux et les plus élégants de Belluno.


La ville est riche de fontaines, et les petits villages aux alentours sont également ornés de fontaines et de lavoirs en pierre. Sur la rive du fleuve Piave se dresse Borgo Piave, point d’appui des radeaux qui servaient à fournir du bois à la République de Venise. À Borgo Pra, au contraire, l’énergie produite par le ruisseau Ardo a fait la fortune des petits ateliers qui moulaient les céréales, pétrissaient la laine, tannaient le cuir, coupaient le bois et produisaient les fameuses épées qui, aux XVIe et XVIIe siècles, étaient bien connues dans toute l’Europe.


Belluno est une ville riche d’histoire et de culture et le musée de la ville est le parfait témoin d’un tel patrimoine : l’un des plus beaux édifices de Belluno où vous pourrez admirer les œuvres des artistes locaux les plus éminents, d’Andrea Brustolon à Sebastiano Ricci. Belluno était une terre de migration et les souvenirs de ceux qui ont dû quitter leur pays sont rassemblés au Musée des migrations.

Belluno, c’est aussi la nature : juste à l’extérieur de la ville, vers Bolzano Bellunese, vous trouverez Case Bortot, point de départ de plusieurs sentiers.


Belluno est la seule capitale provinciale dont les terres font partie d’un parc national : le parc national Dolomiti Bellunesi. Le plus haut sommet du parc est le mont Schiara (2565 mt). À côté, vous pourrez admirer la Gusela del Vescovà, un éperon rocheux de 40 mètres de haut.


 

Marmolada VILLE D'ARRIVEE

La municipalité de Rocca Pietore (La Ròcia en ladin) est le cœur géographique des Dolomites Unesco. Située à 1143 m d’altitude, elle compte environ 1200 habitants et 76 kilomètres carrés de superficie. La région est célèbre pour ses richesses naturelles, entre forêts, lacs enchantés, villages et sommets parmi les plus majestueux des Dolomites. Rocca Pietore offre un large éventail d’expériences liées au sport, à l’histoire, à la culture et au bien-être. Le domaine skiable de Marmolada, qui fait partie du Dolomiti Superski, est le joyau de la couronne du ski d’hiver, mais la vallée offre également la possibilité de s’essayer au ski alpinisme, au ski de fond, au freeride, à la raquette et à l’escalade sur glace. Certains des treks les plus pittoresques des Dolomites, des parcours d’escalade gonflés d’adrénaline et des via ferratas : l’été est aussi particulièrement actif. L’histoire de la communauté de Rocca Pietore a été marquée par d’importants événements : la Magnifica Comunità della Rocca, une forme d’autonomie à l’époque lombarde, et la Première Guerre mondiale. Une partie importante de cette histoire est témoignée par des découvertes de guerre à l’intérieur du musée de la Grande Guerre de Marmolada à Punta Serauta. Les hôtels, appartements et B&B reflètent l’authenticité de l’environnement qui les entoure, ajoutant un accueil familier qui fait que les clients se sentent chez eux. Depuis 2018, Rocca Pietore est une municipalité du drapeau orange du Touring Club italien pour la qualité de l’hébergement touristique.


LIEUX D’INTÉRÊT

Rocca Pietore regorge de hameaux prisés et de villages authentiques disséminés sur tout le territoire, chacun avec son histoire et son paysage particuliers : du village légendaire de Bramezza au panoramique Laste, en passant par la ville principale à Malga Ciapela, Sottoguda ou encore Palue. Et puis il y a Calloneghe avec sa vue sur le lac Alleghe et la majestueuse paroi du mont Civetta.

La commune de Rocca Pietore compte au total 25 petits hameaux à découvrir !


Deux petits trésors d’histoire et de culture, Sottoguda et Palue, dans l’élite des Plus Beaux Villages d’Italie depuis 2016, emmènent le visiteur dans un voyage à travers les couleurs, les œuvres artistiques et les vues authentiques. La visite des ateliers artisanaux, internationalement reconnus pour leur travail du fer forgé et du bois, s’impose.


Parmi les monuments historiques, l’église de S. Maria Maddalena à Rocca Pietore, construite en 1442 dans le style gothique, se caractérise par son clocher à flèche gibeline. À l’intérieur, vous pourrez admirer le retable datant de 1517 et le tabernacle construit en 1600. La petite église de Sottoguda dédiée aux saints Fabiano, Sebastiano et Rocco et construite pour accomplir un vœu fait par la population épargnée par une épidémie de peste vaut vraiment le détour, tout comme le sanctuaire en vénération de la figure de Marie Auxiliatrice à Santa Maria delle Grazie, lieu de pèlerinage chaque année pour les croyants, et l’église de Laste dédiée à San Gottardo, située sur le caractéristique Col da Gejia et construite en 1863 .


A Malga Ciapela, été comme hiver, le téléphérique permet de rejoindre en quelques minutes la terrasse panoramique de Punta Rocca et de visiter le Musée de la Grande Guerre Marmolada. Ici, en été, vous pouvez également visiter la zone monumentale sacrée tandis qu’en hiver, c’est une destination pour les skieurs qui profitent du panorama fantastique de la reine des Dolomites vers La Bellunese, la plus longue piste du Dolomiti Superski.


En partant de Malga le long de la route provinciale 641, il ne faut que quelques minutes pour atteindre le col de Fedaia.


 

ETAPE 19 : MARANO LAGUNARE - SANTUARIO DI CASTELMONTE - 177 km


MARANO LAGUNARE VILLE DE DÉPART


Dans le Frioul, le long de la route nationale entre Venise et Trieste, en tournant vers le sud, se trouve une petite bande de terre qui a sa propre extension naturelle dans un immense bassin d’eau, la lagune. Elle est protégée par une barrière côtière d’îles et de bancs de sable. C’est Marano Lagunare : le dernier bastion du continent avant la mer.

Un petit et ancien village dont les premières informations historiques remontent à 590 lorsqu’il fut choisi par le patriarche d’Aquilée pour être le siège du synode. Ancienne forteresse de la Sérénissime conquise au XVIe siècle, Marano Lagunare est resté presque intact au cours des siècles afin de prouver la gloire et l’histoire de cette communauté de langue vénitienne unique en terre de Frioul. Une communauté de pêcheurs laborieuse et vivante fortement liée aux traditions religieuses séculaires. Tous les trois ans, la “Festa della Triennale” a lieu le 15 août en l’honneur de la Sainte Vierge de la Santé et chaque mois de juin se déroule la suggestive procession de “San Vio” à laquelle les habitants sont très attachés.

Marano est un territoire unique caractérisé par une histoire millénaire et grâce à sa position “suspendue” entre mer et terre, il a représenté pendant des siècles un point de passage stratégique et un lieu de rencontre pour différentes cultures.


SANTUARIO DI CASTELMONTE VILLE D'ARRIVEE

Prepotto est une ville italienne d’un peu plus de 700 habitants dans le Frioul-Vénétie Julienne. Parmi les plus grandes communes de la province d’Udine, ses 34 quartiers couvrent une superficie de 34,24 km². Ce territoire a une frontière de 15km avec la Slovénie qui coïncide avec le ruisseau Judrio, qui était la frontière entre la République de Venise et l’Autriche dans le traité de Worms de 1521.

La frontière a une histoire particulièrement intéressante, synthèse parfaite des cultures et des populations qui ont animé cette région du Frioul.


L’orographie du territoire communal est assez complète. Plaines plates et zones montagneuses créent un paysage unique, riche en flore et en faune sauvage.


La fierté de la région de Prepotto est le Schioppettino, un cépage indigène né dans la vallée de Judrio qui fait partie de la famille Ribolla. Cette petite ville est célèbre non seulement pour le paysage, mais aussi pour le château et le sanctuaire de Castelmonte et les nombreuses exploitations qui font de Prepotto la ville du vin.

L’œnotourisme et le slow tourisme sont des piliers bien ancrés de l’économie du village.

LIEUX D’INTÉRÊT

En arrivant dans la commune de Prepotto, dans la province d’Udine, le Giro d’Italia fait escale dans la localité probablement la plus renommée de la région, symbole religieux pour les habitants de ces lieux.

Nous nous trouvons dans le Sanctuaire de la Beata Vergine de Castelmonte. Il est situé à l’extrême nord-est de l’Italie et est un lieu de transit historique important pour toutes les communautés qui voulaient voir la mer Adriatique. Castelmonte est né d’une castelliere, sorte de village protohistorique fortifié. Ils sont toujours placés en hauteur pour garder un œil sur leur territoire environnant et se défendre des raids des communautés voisines. C’était alors un camp romain fortifié appartenant à la Claustra Alpium Iuliarum. Sa transformation en chapelle chrétienne puis en église fortifiée remonte à 1200. Successivement elle fut désirée par les Hongrois, par les Gothiques et les Ostrogoths, par les Lombards, voire par les Turcs. Napoléon y arrive également en 1797, et dépouille le sanctuaire de presque tous ses biens. Sous l’empire austro-hongrois, c’était aussi un siège municipal jusqu’en 1870. À partir de 1913, le pouvoir passa des habitants, qui étaient à l’époque d’une certaine descendance slave, aux frères capucins de Vénétie. Aujourd’hui, c’est un lieu de culte très populaire, qui attire des fidèles de la région voisine de Triveneto, mais aussi d’Autriche et de Slovénie. Ils viennent déposer des ex-voto et demander grâce à la Vierge noire avec son enfant.


D’autres lieux d’intérêt religieux sont les églises des différents hameaux de la municipalité. Celui de S. Bartolomeo Apostolo à Ciubiz se distingue par son intérêt artistique, pour la voûte nervurée avec des bas-reliefs anthropomorphes et la statue en bois de la Vierge avec son enfant du XVIe siècle.

Le château privé de Gabrici à Albana est un exemple notable d’architecture fortifiée. Le village ouvert de Berda, rénové après le tremblement de terre de 1976 sur le thème de l’unité stylistique et environnementale, illustre l’architecture rurale.


En plus de la gestion prudente du territoire, qui est précieusement équilibré entre les zones sauvages et artificielles, on trouve des villages intéressants dans la municipalité de Prepotto. Bosco del Romagno, établi à l’époque lombarde, s’est distingué par la production de vin, puis a été utilisé par l’armée italienne jusqu’en 1950 avant de devenir un parc de loisirs, partagé avec les zones de Cividale del Friuli et Corno di Rosazzo.


Compte tenu de ses qualités historiques et naturalistes, la région est très appréciée non seulement des randonneurs, mais aussi des cyclistes et des cavaliers. À tel point que quatre célèbres pistes cyclables s’y trouvent : le Sentiero Italia, l’Alpe Adria Trail, le Cammino Celeste et la Via dei Monti Sacri. Celles-ci s’enrichissent chaque été d’itinéraires alternatifs, parfois basés sur la cueillette d’herbes comestibles, permettant aux cyclistes de goûter agréablement à la fin d’une balade dans l’un des nombreux corps de ferme répartis sur le territoire.

 

INFORMATIONS TECHNIQUES


Le parcours

Une étape de montagne difficile, qui passe par la Slovénie et se termine par une arrivée au sommet. En partant de Marano Lagunare, l’itinéraire traverse la plaine jusqu’aux collines morainiques autour de Fagagna et Majano. Le parcours traverse Buja, atteint les Préalpes juliennes, longe la Grotte di Villanova (une montée courte mais intense) et s’attaque au Passo di Tanamea. L’itinéraire entre en Slovénie par le col d’Uccea, menant directement à Kobarid (Caporetto). Ici, le peloton s’attaquera au mont Kolovrat, une montée à près de 10% sur 10km (avec des pentes s’atténuant sur un court tronçon à mi-chemin de la montée). Après avoir franchi le Passo Solarie, une longue descente en faux-plat ramène les coureurs en Italie en serpentant à travers les bois. Au départ de Cividale del Friuli, le peloton s’attaquera à la montée finale vers le sanctuaire de Castelmonte. Les derniers kilomètres

La montée finale est longue d’environ 7km, avec une courte descente après 2,5km d’ascension. Les pentes les plus fortes (jusqu’à 13%) se trouvent au pied de la montée, et lorsque la route recommence à monter à mi-ascension. La chaussée est large et bien goudronnée. La ligne droite est sur route goudronnée.



 

GASTRONOMIE

Marano Lagunare a réussi à préserver au fil des siècles sa propre culture et ses traditions culinaires en valorisant les produits de cette terre qui ont été les personnages principaux des plats typiques sur la table de population locale.


Le roi incontesté de la cuisine traditionnelle est le « Bisato in speo », qui est une anguille cuite au feu pendant des heures à la broche de bois et assaisonnée de feuilles de laurier et de gros sel.

Il s’agit d’un plat unique au monde préparé par les pêcheurs de Marano, toujours présent sur nos tables et dédié aux journées spéciales et aux invités.


Un autre plat traditionnel est le « Boretto alla Maranese ». C’est un plat très simple à préparer, autrefois on le trouvait typiquement sur les tables des pêcheurs et il était composé de nombreuses espèces de poissons différentes qui ne peuvent pas être commercialisées car elles ont été abîmées lors de la pêche. Les “Molecche fritte” sont célèbres parmi les coquillages, c’est un plat bien connu même dans les lagunes vénitiennes. Ce plat est composé d’un crabe à carapace molle, recouvert d’une peau douce et veloutée.


Même si ces plats traditionnels sont toujours présents sur nos tables, il existe plusieurs plats qui composent notre paysage culinaire actuel. Le centre historique de Marano Lagunare regorge de restaurants, trattorias et auberges. De nombreux restaurants renommés offrent la possibilité d’essayer des fruits de mer crus pêchés sur place ou vendus sur le marché aux poissons local, qui est le plus grand pour le poisson frais du Frioul-Vénétie-Julienne et l’un des plus grands du nord de l’Italie. En plus du poisson frais, les restaurants locaux proposent plusieurs types de mollusques bivalves. Les “fasolari” crus et cuits sont devenus de plus en plus célèbres sur les tables locales et ils sont utilisés dans les cuisines avec les “vongole veraci”, “peverasse” (palourdes) et “capesante” (pétoncle) afin de préparer différents plats allant des sauces, aux gratins et autres recettes plus raffinées.


BOISSONS La région entourant Marano Lagunare offre divers terrains pour la culture de la vigne et est riche en caves, dont certaines prestigieuses. Dans la zone DOC “Friuli Annia”, le territoire se prête très bien à la culture de la vigne grâce au climat toujours venteux en été et doux en hiver avec des températures annuelles moyennes de 13-15°C.

Une terre singulière où la lagune côtoie les vignes, qui, s’adaptant au territoire particulier, plongent leurs racines dans le sol argileux à haute salinité, donnant un aspect caractéristique et une saveur originale au vin produit.

Les premières vignes ont été plantées sur ces territoires par les Romains, comme en témoignent les observations dans la lagune et dans de nombreux sites archéologiques voisins, avec la découverte d’amphores destinées à contenir et transporter le vin.

Le nom de l’appelation “Friuli Annia” dérive de l’ancienne route Annia construite en -131 et qui reliait Aquilée à Concordia Sagittaria en passant par la plaine de l’actuelle Basse Friulana et en longeant la lagune et les territoires de Marano Lagunare.

La vinification dans ce domaine allie tradition et innovation dans un mélange unique et donne vie à de grands blancs tels que le Chardonnay, la Malvasia Istriana, le Pinot Bianco et le Grigio, le Sauvignon et le typique Friulano (anciennement Tocai), pour finir avec les aromatiques Traminer et Verduzzo Friulano . Le panorama des rouges est également d’une grande importance et comprend le Cabernet Franc et le Cabernet Sauvignon, le Merlot et le Refosco dal peduncolo rosso.


LIEUX D’INTÉRÊT Le centre historique a l’apparence d’un motif en « arête de poisson » avec des ruelles et des petites places qui s’écartent depuis l’artère principale. Avant d’entrer dans la route principale, le Sanctuaire de la Sainte Vierge de la Santé se trouve sur la droite. Il a été consacré en 1912 et abrite l’image en bois de la Sainte Vierge du XVIIe siècle. Juste devant, on distingue l’Hôtel de Ville construit en 1929. Sa masse se détache de manière élégante et donne sur la place dédiée à Rinaldo Olivotto, qui fut maire de Marano à la fin du XIXe siècle. Le visiteur peut s’immerger dans l’histoire millénaire de ce territoire unique au musée archéologique de la lagune de Marano, dont l’exposition va de l’époque pré-romaine à l’époque contemporaine. L’église paroissiale de San Martino a été consacrée en 1768, mais elle est restée à peu près la même. À l’intérieur, parmi les peintures et les images saintes, il y a un orgue à tuyaux, œuvre d’un célèbre fabricant vénitien.

Puis, après une dizaine de mètres, nous sommes au cœur de la vieille ville, sur la place centrale appelée « Granda » qui est dédiée à Vittorio Emanuele II. C’est ce qui reste de l’ancienne forteresse patriarcale et vénitienne après la disparition des murs (aujourd’hui il n’y a que le bastion de Sant Anthony et deux sections courtes et adjacentes). Ici, on peut observer le symbole de Marano, la Tour dite « Millenaria » qui domine avec ses 32 mètres de haut. De l’autre côté de la place se trouve le palais des Provveditori, construit au XVe siècle, lorsque Marano passa sous le contrôle vénitien. Le visiteur arrive ensuite au port de Marano et sur la gauche se dresse la « Vecia Pescaria ». Construite à la fin du XIXe siècle, elle est l’un des symboles de Marano en représentant l’importance de la mer dans l’économie du village.

En visitant l’environnement lagunaire, nous pouvons découvrir des merveilles à couper le souffle comme la réserve naturelle régionale “Foci dello Stella”. La zone protégée a une superficie de 1377 hectares.

De retour au village, nous pouvons continuer notre voyage naturaliste entre les vallées de Grotari et de Vulcain qui sont deux petites vallées de pêche qui ont bénéficié de l’arrêt de la pisciculture. Attenant au centre historique se trouve la réserve naturelle “Valle Canal Novo”, qui est constituée d’une ancienne vallée et de quelques terres arables. Enfin et surtout, il y a les bâtiments symbole de la lagune, les «casoni maranesi», qui sont toujours fidèles à la tradition avec leur construction typique recouverte de roseau. Ainsi est Marano Lagunare, avec son histoire qui se crée entre les ruelles et les monuments anciens, avec le charme de sa lagune et le poisson à zéro kilomètre.

 

ETAPE 18 : BORGO VALSUGANA - TREVISO - 152 km


Borgo Valsugana ville de départ

Ce village est le seul dans le Trentin à être traversé par le fleuve Brenta, et il se distingue par le classicisme des façades des bâtiments le long de l’Ausugum. Les maisons s’élèvent sur les pentes du mont Ciolino où se dresse le château de Telvana avec ses tours et on trouve en contrebas le couvent des religieuses cloîtrées. La commune s’étire le long de l’ancienne route impériale, tandis que les nouvelles constructions s’étendent vers le hameau d’Olle qui conserve encore les caractéristiques d’un village rural. Le caractère médiéval de Borgo est resté presque intact dans son tracé urbain : rues, couloirs, cours le caractérisent ainsi que des palais Renaissance et baroques austères.

Borgo Valsugana est situé au centre de la Valsugana, traversé par la belle piste cyclable de 80 km qui relie le lac de Caldonazzo à Bassano del Grappa. Également connu comme le siège de la célèbre course cycliste “Coppa d’oro”, Borgo et la vallée de Valsugana offrent de nombreuses opportunités aux passionnés avec les grandes ascensions du Trentin (Passo Manghen, Vetriolo – Panarotta, Menador) et les 300 km de pistes VTT de différentes difficultés le long de la chaîne Lagorai. Mais l’été à Valsugana, c’est aussi la plage sur les lacs de Levico et Caldonazzo ou un spa relaxant grâce aux thermes de Levico et Vetriolo, le tout avec une hospitalité authentique dans des installations confortables et de qualité.

 

Treviso ville d'arrivée

Trévise est la capitale historique de la Marca Trevigiana. Située au confluent des rivières Sile et Botteniga, elle est qualifiée de “ville aquatique”. Ses nombreuses sources créent un réseau dense de ruisseaux et de canaux qui traversent et entourent la ville. Le vieux centre-ville, situé le long de la rive droite du Sile, date de l’époque romaine. Piazza dei Signori est son cœur battant. Trévise a un plan rectangulaire, avec un dédale de ruelles étroites, bordées de maisons richement ornées, de portiques et de barbacanes.

Après avoir survécu à l’invasion des Huns, Trévise est devenue un pôle commercial majeur à l’époque romaine. Elle a ensuite été ravagée par les Hongrois, avant de prospérer à nouveau. La ville a été gouvernée par les comtes de Gorizia, par les Scaligers et par Venise, par Léopold d’Autriche, par les familles Da Carrara et Visconti, et encore une fois par Venise. Les murs et les portes de la ville témoignent du lien fort avec cette dernière.

Plus tard, entre le XVIIIe et le XIXe siècle, Trévise est tombée sous la domination de l’Autriche, du Royaume d’Italie et de Venise. Trévise a été bombardée pendant les deux guerres mondiales, et plus particulièrement le 7 avril 1944. En ce jour fatidique, 159 bombardiers alliés ont détruit 80 % des bâtiments de la ville, faisant au moins 1 600 victimes civiles.

Trévise est un mélange d’histoire et de grandeur, de coutumes et de passion, une ville qui mérite d’être visitée pour ses magnifiques bâtiments ornés de fresques, pour la richesse de son patrimoine artistique – exposé dans les musées civiques – ainsi que pour ses restaurants populaires, où les plats traditionnels sont omniprésents. , ainsi que le Prosecco et les emblématiques “cicchetti” en bouchées.


LIEUX D’INTÉRÊT

Trévise, capitale historique de la “Marca Gioiosa et Amorosa”, est connue pour la convivialité et le fort sentiment d’appartenance de ses habitants. La ville est un trésor de splendeur historique, avec les murs du XVIe siècle, les bâtiments ornés de fresques fines, l’emblématique Fontana delle Tette (représentant une femme aux seins nus) et les restaurants traditionnels.


La Piazza dei Signori est l’un des monuments les plus populaires et le principal lieu de rencontre des habitants. C’est la partie la plus exclusive de la ville, bordée de bâtiments publics historiques tels que le Palazzo del Podestà (y compris la tour civique) et le Palazzo dei Trecento. La belle Loggia dei Cavalieri, à proximité, a un plafond finement décoré.


Au départ de la place centrale, la Via Calmaggiore, la Via Palestro et les autres routes principales de la ville regorgent de beaux bâtiments, de boutiques et de cafés et restaurants traditionnels. Si vous êtes en ville, arrêtez-vous dans l’un des nombreux restaurants typiques et régalez vos papilles avec les spécialités de la cuisine locale, accompagnées d’un bon verre de Prosecco. Et à la fin du repas, dégustez le meilleur et le plus populaire des desserts au monde, le tiramisu, parfait pour les soirées en amoureux.


Le Canale dei Buranelli est l’un des monuments les plus emblématiques, un lieu de séance photo parfait et une oasis de paix, avec de belles arcades et des ponts, des voies navigables claires et une faune riche (colverts, poules d’eau, canards et foulques). Le canal tire son nom d’un palais voisin qui appartenait à une famille de marchands de l’île de Burano.


En vous promenant dans les rues du centre-ville, vous pourrez admirer les architectures magnifiques et majestueuses et les bâtiments finement décorés de fresques (XIIIe-XVe siècle) qui ont valu à Trévise le nom “Urbs picta”, “la ville peinte”.


Trévise abrite l’un des principaux pôles muséaux au niveau national, dont le siège est situé dans le complexe de Santa Caterina. Ici, vous pourrez admirer la belle “Storie di Sant’Orsola”, un cycle de fresques de Tomaso da Modena décrivant la mode à cette époque (l’un des premiers). Le Museo Bailo, situé dans le quartier de Borgo Cavour, est la plus grande collection au monde d’œuvres d’art de l’artiste local Arturo Martini et du plus grand peintre impressionniste italien, Gino Rossi.

Récemment rouvert, rénové et numérisé, le musée national “Collezione Salce”, à Santa Margherita, est la deuxième plus grande collection d’affiches publicitaires au monde après celle de Paris.

Trévise abrite l’un des plus beaux théâtres du nord de l’Italie, nommé d’après le ténor populaire “Mario Del Monaco”. Le théâtre a accueilli des représentations des plus grands chanteurs d’opéra du monde entier et est actuellement un lieu de premier plan pour des événements, des festivals et des saisons de concerts de classe mondiale.


En vous promenant doucement le long des avenues bordées d’arbres, vous pourrez admirer les anciens remparts de la ville, construits à l’époque romaine et renforcés plus tard sous la République de Venise. Les portes imposantes font encore partie des monuments les plus emblématiques de la ville, comme la Porta San Tomaso, construite en 1518. Le lion ailé sculpté sur le fronton témoigne du lien avec Venise. Le Sile coule à proximité, faisant de cet endroit une destination idéale pour des joggings faciles et des balades à vélo.


Trévise est une excellente ville cyclable, avec une longue piste cyclable et piétonne, la “Rastera”, qui longe le Sile, à travers la nature, jusqu’à la mer, et des points de location de vélos pour profiter de la balade sans soucis.

 

INFORMATIONS TECHNIQUES


Le parcours

L’itinéraire relie la Valsugana et la plaine vénitienne via le Scale di Primolano et le Muro di Ca’ del Poggio, les seuls obstacles topographiques de l’étape, qui mène à Trévise par des routes droites et généralement larges. Au fur et à mesure que l’étape traverse plusieurs zones urbaines, des ronds-points, des îlots de circulation et du mobilier urbain jalonneront le parcours. A Trévise, les coureurs seront accueillis avec un circuit d’environ 11 km, à parcourir une seule fois.




Les derniers kilomètres


Le circuit final se déroule sur des routes larges et plates, à l’exception d’un secteur un peu plus étroit, de 4 à 2km de l’arrivée, et d’un virage plus serré avec 3 km à parcourir. Sur les 2 derniers km, la route s’élargit, avec juste un dernier virage à 1 200 m de l’arrivée (sur asphalte).



 

GASTRONOMIE

Le tourisme œnogastronomique et le tourisme sportif sont désormais une combinaison gagnante : à Valsugana-Lagorai, vous pourrez découvrir des produits typiques du Trentin et des plats locaux à forte saveur de tradition, d’authenticité et de qualité.


Là où la nature préservée et les verts pâturages rencontrent la culture et la passion d’une alimentation saine, voici venir sur nos tables les meilleures saveurs de montagne. De la polenta avec la célèbre farine de Valsugana à l’authenticité des petits fruits de Sant’Orsola ; des excellentes saucisses aux produits laitiers locaux, tels que les fromages typiques “Vezzena” et “Lagorai”. Mais aussi le miel, les pommes du Trentin, le radicchio de Bieno, les herbes médicinales de Valsugana , les châtaignes de Roncegno se transforment en plats vraiment uniques grâce à la touche magique des personnes qui participent à leur transformation.


Par ailleurs, Valsugana-Lagorai fait vivre le mouvement “Slow Food” qui vise à valoriser et sauvegarder le patrimoine agroalimentaire du territoire : la cuisine bonne et saine, ici, est un trésor transmis de génération en génération.


BOISSONS L’eau à Valsugana est un élément primordial. Acqua Levico provient d’une source centenaire de l’Alta Valsugana, à plus de 1600 mètres d’altitude. La position de la source et la présence d’un environnement naturel non contaminé ne sont que quelques-unes des raisons de la qualité d’Acqua Levico. Grâce à ses propriétés organoleptiques, c’est l’une des eaux potables les plus légères d’Europe.

Les pentes de Valsugana, ensoleillées et au climat doux, sont bien adaptées à la culture du raisin qui, grâce à la passion de viticulteurs qualifiés, se transforme en excellent vin. Des étendues de vignes, en particulier de cépages Chardonnay, situées sur les douces collines autour du village de Borgo Valsugana, offrent la matière première à diverses caves locales (Cantina Romanese, Cantine Cenci, Cantine Terre del Lagorai) pour produire le vin mousseux de la méthode classique Trentodoc. Des vins de chardonnay, solaris et pinot noir sont également produits.

La haute qualité des raisins et la méthode complexe et délicate de refermentation en bouteille font de Trentodoc le fleuron de la production viticole du Trentin.

C’est grâce aux matières premières de haute qualité et aux fournisseurs locaux que la bière artisanale Birrificio degli Arimanni Trentino est également produite à Borgo Valsugana. Recherche, lien avec le territoire, durabilité sont les mots-clés qui caractérisent un chemin qui naît de la passion pour la bière artisanale, passe par la recherche de l’excellence et se matérialise dans un produit authentique. Aujourd’hui célèbre pour son goût original, le Parampampoli est une boisson qui réussit à réchauffer les froides soirées d’hiver et à créer de la joie lors des dîners entre amis. Le mélange secret, inventé par l’hôte du Refuge “Crucolo”, a une forte saveur qui sent le café, la grappa, le vin et le sucre caramélisé. Servi chaud et sur le feu dans les coupes caractéristiques du Rifugio, c’est aujourd’hui une boisson qui identifie Valsugana.

Boisson de tradition ancestrale issue de la distillation du marc, la grappa ne manque jamais en fin de repas sur les tables de Valsugana. La grappa valsuganotta est produite avec différentes saveurs avec des herbes et des fruits locaux : aspérule, rue, genévrier, pommes, myrtilles, fraises des bois. La stravecchia est également produite à la distillerie Vettorazzi : une grappa vieillie plusieurs années dans de petits fûts de chêne.


LIEUX D’INTÉRÊT

Arte Sella Il s’agit de l’exposition internationale d’art contemporain dans la nature que le Val di Sella accueille depuis 1986. Une immense exposition en plein air composée de véritables œuvres d’art réalisées avec des pierres, des feuilles, des branches et des troncs. Arte Sella se veut un processus créatif dans lequel le travail de chaque artiste prend forme au jour le jour sur place, capturant de la nature elle-même des matériaux et des inspirations. Au final, de nombreuses œuvres trouvent un nouveau foyer dans des musées ou des galeries d’art, tandis que d’autres sont laissées sur place pour s’intégrer complètement à la végétation environnante. L’exemple le plus connu du public est la belle cathédrale végétale, devenue une icône de l’événement. Sa majesté et sa beauté restent visibles en toute saison : le spectacle est encore plus impressionnant sous la neige. Musée du ciel Borgo Valsugana Arte Sella traite de l’espace urbain du village, créant un parcours de mise en valeur des qualités architecturales et paysagères du centre historique de Borgo Valsugana avec la réalisation de quelques installations artistiques. Controfacciata d’Edoardo Tresoldi est une série de volumes en maille métallique de quatre mètres de haut à la “Casa della Comunità”. L’Homme Volant de Cédric Le Borgne est également réalisé en treillis métallique et se situe près du pont vénitien, attirant l’attention de l’observateur sur la rivière Brenta et sur la relation avec l’horizon des montagnes, encadré par les profils des maisons de le centre historique. Le Château Telvana est un ancien manoir qui domine la vallée depuis le XIIème siècle. On y accède par l’escalier Telvana, qui mène du Corso Ausugum à l’église des Saints François et Christophe. Le noyau le plus ancien est situé près de la tour, reposant sur le rocher primitif et à l’intérieur on peut admirer les courtines rejoignant les remparts qui protégeaient la résidence. Il ne peut pas être visité de l’intérieur, mais il peut être atteint par le chemin des châteaux et le chemin Bersaglieri à partir du centre de Borgo.

L’intérieur de l’ancien moulin Spagolla, l’un des coins fluviaux les plus évocateurs du centre historique de Borgo, abrite l’exposition permanente de la Première Guerre mondiale à Valsugana et dans le Lagorai. À Olle, vous pourrez visiter l’exposition Soggetto Montagna Donna, installée à la Casa Andriollo, qui retrace symboliquement le parcours des femmes à travers les siècles. La Rocchetta est un petit promontoire d’un peu plus de 700 m de hauteur situé au sud de Borgo Valsugana. Le site historique de Rocchetta, ouvert toute l’année avec entrée gratuite, est accessible en voiture, vélo et bus en 5 minutes depuis Borgo Valsugana.

À ne pas manquer à Borgo Valsugana, le Corso Ausugum avec ses boutiques et ses cafés, les églises de S. Anna, l’oratoire de San Rocco, le pont vénitien sur la rivière Brenta et le Palazzo Ceschi. La piste cyclable de Valsugana, qui traverse Borgo Valsugana et relie le lac de Caldonazzo à Bassano del Grappa, est un véritable paradis pour tous les amoureux du cyclisme : 80 km au fil desquels s’entremêlent culture, histoire et paysages naturels uniques entre le Trentin et la Vénétie. Deux régions reliées par un chemin d’eau devenu chemin de la culture à l’instar des grands chemins européens. La rivière Brenta et son cours représentent un itinéraire unique caractérisé par des aspects historiques, culturels et artistiques et naturels d’un extrême intérêt, à travers des territoires riches en attractions. Ses eaux vous accompagnent le long d’un chemin facile, majoritairement plat, adapté à chacun pour passer d’agréables heures de liberté au nom du sport et du contact avec la nature. Activités et services Il existe de nombreux points de location et de réparation en cas de besoin, tandis que les Bicigrill servent de point de ravitaillement et d’information pour les cyclistes. À Valsugana, il existe de nombreuses autres attractions intéressantes à visiter, à commencer par les forts de la Première Guerre mondiale tels que Forte delle Benne et Forte Busa Granda jusqu’à Forte del Pizzo di Levico, où vous pourrez profiter d’une belle vue sur la haute Valsugana et les lacs de Levico et Caldonazzo. Le Château de Pergine et Caste Ivano à Ivano Fracena sont également dignes d’intérêt historique. Valsugana est aussi connue comme la ville natale du grand homme d’État Alcide Degasperi et sur le plateau du Tesino, à quelques kilomètres de Borgo Valsugana, vous pouvez visiter le Museo Casa Degasperi, installé dans la ville natale d’Alcide Degasperi qui raconte l’histoire de Degasperi et de l’Europe.

 

ETAPE 17 Ponte di Legno ville de départ


La station de Ponte di Legno est nichée dans les montagnes majestueuses et extraordinaires en toute saison. Elle est largement connue comme une destination d’hiver – peut-être parce qu’en 1912, le Touring Club italien l’a définie comme “la première destination touristique italienne pour les sports d’hiver”. Son nom est maintenant étroitement lié au Passo Tonale, qui relie la Lombardie et le Trentin : 100 km de pistes à Pontedilegno-Tonale explorent les 1.121m de hauteur du mont Temù et les 3.000m du glacier Presena, attirant de nombreux skieurs de toute l’Europe. On y découvre certaines parties du parc national du Stelvio et du parc national de l’Adamello, dans une nature extrêmement riche en faune et en flore.

En été, Ponte di Legno se transforme en une destination de trekking et de vélo : le Passo Gavia est un incontournable, sans oublier le bike park de Passo Tonale, des sentiers dans les bois ainsi que 500 km de pistes VTT pour les plus aventureux, tandis que la piste cyclable le long de la rivière Oglio convient aux familles.


Lavarone ville d'arrivée


Ce qui frappe immédiatement à propos de Lavarone et de toute l’Alpe Cimbra, c’est le paysage, qui détonne par rapport à l’imaginaire montagnard du Trentin : de grandes ouvertures et des horizons illimités, entre des étendues de bois, des cabanes immergées dans un panorama aux caractéristiques scandinaves, et le Becco di Filadonna, le sommet emblématique, comme arrière-plan constant. Les symboles de Lavarone sont : son lac, le drapeau bleu depuis des années, la forteresse de la Première Guerre mondiale Belvedere/Gschwent, devenue un musée, et le Drago Vaia, une œuvre de land art d’intérêt international.

Les petits villages disséminés dans l’Alpe Cimbra de Folgaria, Lavarone, Lusérn et Vigolana ont su résister à la modernité, en maintenant la tradition des fermes de montagne, en gardant le secret des anciens arts, artisanat et saveurs cimbriens. Ski et snowboard, randonnée et VTT, escalade et équitation, golf et détente puis art et culture. Un territoire qui offre de nombreuses idées de vacances, de bonne chère et de traditions. L’Alpe Cimbra est une région d’une beauté passionnante, pour sa nature authentique, les traditions et les gens qui la peuplent.

 

GASTRONOMIE


L’art culinaire d’un territoire représente un élément important lors du choix d’une destination, et il est certain que notre destination Pontedilegno-Tonale a beaucoup à offrir. La rencontre des traditions entre la Lombardie et le Trentin, où nous sommes situés, donne naissance à une variété unique de saveurs, qui représente l’essence de cette région au caractère fort. Des saveurs authentiques et raffinées, utilisant des produits locaux, marquent les propositions culinaires des nombreux restaurants, refuges et établissements agritouristiques installés dans les différents villages.

Voici quelques plats et produits typiques : Gnoc de la cua (certification de produit local): c’est le plat le plus célèbre de la Vallée Camonica, un type de gnocchi à base d’épinards sauvages, d’œufs, de farine et de pain trempé dans du lait. Ensuite, ils doivent être bouillis et assaisonnés avec de la “sfrisida”, un mélange d’oignons sautés, de sauge et de beurre, et servis avec une généreuse quantité de fromage Silter et Case di Viso. La queue (“cua”) est donnée à la pâte lorsqu’elle est prise avec la cuillère pour être jetée dans l’eau bouillante.

Calsù est le nom d’un type spécial de raviolis de la Vallée Camonica. Le remplissage de ces raviolis change de village en village, parfois uniquement avec des légumes, dans d’autres villages avec des mélanges de viandes et de légumes. L’assaisonnement est le même pour tous les types de Calsù : beurre sauté et sauge. Le Silter est un fromage de production locale qui bénéficie depuis 2015 d’une certification protégeant son origine. Le Case di Viso (certification de produit local) est un fromage produit par les vaches d’alpage pendant l’été. Les crémiers utilisent le lait de vaches obtenu lors de la traite du matin.

 

INFORMATIONS TECHNIQUES


Le parcours


Cette étape de montagne est divisée en deux parties : elle commence en montée, en direction du Passo del Tonale, puis continue principalement en descente sur plus de 70 kilomètres, à travers le Val di Sole et le Val di Non. Après avoir traversé l’Adige, la route monte jusqu’au Palù di Giovo, en passant par la Valle dei Mocheni avant d’atteindre Pergine Valsugana pour affronter les deux ascensions finales. Le Valico del Vetriolo est long mais gérable (pente moyenne de 7%), tandis que la montée du Menador (Kaiserjägerstrasse) est étroite par endroits, avec des tunnels creusés dans la roche et des pentes constamment supérieures à 10 %. Passé Monterovere, l’arrivée ne sera plus qu’à quelques kilomètres vallonnés. Les derniers kilomètres Après le sommet et une courte descente, l’itinéraire remonte jusqu’à 4 km de l’arrivée puis redescend sur une voie large. Les 700 derniers mètres présentent une légère pente. L’arrivée se trouve sur le tarmac.

 

BOISSONS Elixir Noreas est l’un des symboles de l’Alta Valle Camonica depuis cent ans. 15 herbes rares, sélectionnées dans les alpages et les bois du Parc National de l’Adamello, ont été transformées en liqueur en 1920. La recette originale a été redécouverte il y a quelques années par un jeune ingénieur, dernier descendant de la famille qui gère depuis cent ans la distillerie Alta Valle Camonica à Edolo. Il a retrouvé les notes de son arrière-grand-père datant de l’entre-deux-guerres. La précieuse liqueur – Elixir Noreas – est utilisée à la fois comme lotion tonifiante et comme digestif. Elle est produite par la macération d’herbes dans une solution d’eau et d’alcool placée dans de grandes cuves en bois. Le processus dure 15 jours, avant six mois de vieillissement. Les herbes et les épices rendent cette liqueur particulièrement indiquée pour ceux qui souffrent de maux d’estomac. La production d’Elixir Noreas est très complexe : seuls 1.020 litres sont produits en une seule fois. C’est une façon de maintenir la haute qualité et les propriétés naturelles de la liqueur, qui est devenue un exemple d’excellence de la Vallée Camonica. D’autres produits (plus de 30) sont réalisés pour satisfaire tous les clients exigeants. L’une de ces liqueurs – « Génépi » – a été récompensée par Slow Food avec le typique « escargot d’or ».

LIEUX D’INTÉRÊT

Ponte di Legno, avec son élégance charmante, a gardé son attrait montagnard au fil des ans. La zone piétonne du centre est riche en petites boutiques et cafés : un appel irrésistible à son atmosphère magique dans un environnement naturel. Le Passo Tonale est un amphithéâtre naturel entouré par les chaînes de montagnes Adamello-Presanella et Ortles-Cevedale, à la frontière entre la Lombardie et le Trentin-Haut-Adige, de 1.884 m à 3.100 m d’altitude. Le Passo Presena est à 3.000 mètres : vous pouvez y accéder depuis le Passo Tonale avec deux téléphériques. Au sommet, vous pourrez profiter de la vue sur les glaciers Adamello et Piandineve, qui est le plus grand glacier des Alpes italiennes.

Vermiglio est le village le plus à l’ouest du Val di Sole. C’est un village alpin typique, toujours exposé au soleil, face aux plus hauts sommets de la chaîne Adamello-Presanella. Son importance historique est prouvée par les nombreuses traces de la guerre, en premier lieu le Fort Strino. Vezza d’Oglio, nichée entre la Val Paghera dans le parc de l’Adamello et la Val Grande dans le parc du Stelvio, est un site important de l’histoire et de la culture locales où l’on trouve l’ancienne tour de la famille Federici, les restes d’un édifice aristocratique et l’église paroissiale. Vione, au début du Val di Canè, est l’un des villages les plus intéressants d’origine médiévale, avec des coins pittoresques et des portails anciens. Ses arches et ses fenêtres, ses structures en bois et ses bâtiments aux volumes réguliers sont uniques dans la vallée. Edolo est un village accueillant avec un centre historique fascinant, riche en portails en granit, portes cloutées, arcades en bois et décorations de style roman. C’est la fin de la ligne ferroviaire Brescia-Iseo-Edolo.

Monno offre une paix incroyable au milieu de champs verdoyants. Ici le temps semble s’être arrêté et la vie quotidienne s’écoule lentement, en contact direct avec la nature. De là, vous pouvez monter le Passo Mortirolo, qui fait le lien entre Valle Camonica et Valteline. Incudine, installé sur les rives du fleuve Oglio, est l’un des plus petits villages de la Vallée Camonica, entouré de pâturages et de bois de conifères. Le sanctuaire de S.Vito et S.Anna à 1.877 m d’altitude est à ne pas manquer.

 

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