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  • Photo du rédacteurPar Joseph Polidori

Nadia COMANECI La petite fée de Montréal

Dernière mise à jour : 1 août 2023

Mais une fois que cela s'est avéré réalisable, elle n'a pas pu s'arrêter : Comaneci obtint six autres 10 parfaits, ce qui lui permit de remporter trois médailles d'or
 
Nadia Elena Comăneci

Nationalité : Roumanie

Né(e) à : Onești , le 12/11/1961


Nadia Elena Comăneci est une gymnaste roumano-américaine. Elle est une des meilleures gymnastes les plus renommées au monde et elle a donné une dimension populaire et médiatique inégalée à ce sport.


Aux Jeux Olympiques de Montréal en 1976, elle est la première gymnaste à obtenir une note parfaite ; plus précisément a obtenu 7 fois la note parfaite, et a remporté 3 médailles d'or, une d'argent et une de bronze.


En 1980, aux Jeux Olympiques de Moscou, elle obtient deux médailles d'or et deux médailles d'argent. En 1984, elle prend sa retraite sportive.


En novembre 1989, quelques semaines avant la révolution, elle fuit le pays avec d'autres Roumaines. Elle passe la frontière hongroise à pied clandestinement, arrive en Autriche puis rejoint les États-Unis.


Ensuite, elle s'installe à Montréal, mais Bart Conner (gymnaste américain champion olympique), qu'elle avait rencontré au cours des Jeux de 1976, l'invite à s'installer avec lui dans l'Oklahoma. Ils se fiancent en 1994 et, lors de son premier voyage en Roumanie depuis son exil, se marient le 27 avril 1996 à Bucarest. En 2006, elle donne naissance à son unique enfant, Dylan-Paul, fruit de son union avec Conner.


En décembre 2003, elle publie une autobiographie "Letters to a Young Gymnast" où elle répond aux différentes questions que ses supporters lui ont posées. Elle est également le sujet de nombreuses biographies, documentaires télévisés, et d'un téléfilm "Nadia" (1984).

 

Nadia Comaneci a atteint la perfection à l'âge de 14 ans. La gymnaste roumaine a obtenu un "10 parfait" aux barres asymétriques dans la partie par équipes de la gymnastique aux Jeux olympiques de Montréal en 1976, et même le tableau d'affichage ne savait pas quoi faire : il n'était pas capable d'afficher les quatre chiffres nécessaires pour montrer une rangée de 10.00, parce que personne n'avait même imaginé que c'était possible.


Mais une fois que cela s'est avéré réalisable, elle n'a pas pu s'arrêter : Comaneci obtint six autres 10 parfaits, ce qui lui permit de remporter trois médailles d'or (concours général, barres asymétriques et poutre) et de devenir une superstar internationale.


Elle n'a pas non plus laissé le fait que la seule voie possible était la descente, l'affecter. Dotée d'un talent exceptionnel, d'un équilibre et d'une technique propre, elle ajouta deux autres médailles d'or à celle de Montréal aux Jeux olympiques de 1980 à Moscou (poutre et sol), et remporta deux médailles d'or aux Championnats du monde (1978 à la poutre et 1979 à l'équipe) et de nombreux titres européens.

 
Une fois par mois la rédaction ouvre une histoire sportive dans le cadre de Paris 2024.
Le 1er août fut l'histoire d'Émile Zatopek et il semblait normal qu'en ce 1er septembre 2022, cette deuxième histoire soit ouverte par l'héroïque lanceuse de javelot et néanmoins la princesse de la forêt Dana Zatopek. Beaucoup d'autres suivront... Aujourd'hui, c'est Nadia Comaneci.
 

Nadia Comăneci


Nadia Comăneci est une gymnaste roumaine, née à Onești le 12 novembre 1961. Elle est considérée comme l'une des meilleures gymnastes de tous les temps et sa renommée a contribué à populariser ce sport.carrière exceptionnelle. Photo DR










Quelle note a obtenu Nadia Comaneci en 1976 ?

La vision de Nadia Comaneci, jeune gymnaste d'1,50 m et âgée de 14 ans, près du tableau numérique affichant le score de 1.00 aux Jeux Olympiques de 1976 à Montréal est l'une des images sportives parmi les plus reconnaissables de tous les temps. source Olympique


Photo DR


En 1976, Nadia Comaneci a ébloui le monde entier aux épreuves de gymnastique des Jeux olympiques de Montréal.

Photo DR

 

Questions/Réponses

 

Quel exploit a réalisé Nadia Comaneci ? En 1976, Nadia Comaneci a ébloui le monde entier aux épreuves de gymnastique des Jeux olympiques de Montréal. Âgée d'à peine 14 ans, la gymnaste roumaine obtient sept fois la note parfaite, un exploit jusqu'alors jamais réalisé dans cette discipline.


Qui a eu 10 en gymnastique ? Comaneci En 1975, à... 13 ans, Comaneci remporta l'or dans chaque épreuve aux Championnats d'Europe à l'exception des exercices au sol. Un an plus tard, à Montréal, elle devint la première gymnaste de l'histoire olympique à obtenir la note parfaite de 10.0 pour sa performance aux barres asymétriques.

source Olympique


Quelle est la note maximale en gymnastique ? La note maximale traditionnelle de «10.00» a été supprimée en gymnastique artistique en 2006. Il n'y a plus de note maximale mais le système est ouvert vers le haut

 

La parfaite démonstration de la Roumaine Nadia Comaneci lors des jeux Olymques de Montréal en 1976, devant cinq cents millions de téléspectateurs subjugués, a durablement modifié le visage de la gymnastique féminine. Avant son irruption, le succès allait à d'élégantes jeunes femmes à la plastique classique, qui exécutaient avec grâce des exercices convenus – la Tchécoslovaque Vera Cáslavská (1964, 1968), la Soviétique Lyudmilla Touritcheva (1972) –, quand d'autres, telle la Soviétique Olga Korbut, tentaient de rivaliser en osant diverses acrobaties, le plus souvent accompagnées d'un inévitable désordre artistique. Nadia Comaneci, frêle jeune fille (1,55 m, 40 kg) de moins de quinze ans, réussit en quelques instants magiques à combiner grâce et difficultés techniques, ouvrant un chapitre de ce sport qui verra désormais le triomphe des poupées-gymnastes et connaîtra une médiatisation nouvelle, à l'instar du patinage artistique.


Privée d'un nouveau triomphe aux Jeux de Moscou en 1980, Nadia Comaneci sera d'abord l'instrument de propagande d'un régime discrédité puis l'otage de celui-ci, connaîtra des années difficiles dans la Roumanie de Ceau̧sescu, avant de fuir aux États-Unis pour tenter de se construire une nouvelle existence.


Nadia Comaneci a obtenu cinq médailles d'or, trois d'argent et deux de bronze aux jeux Olympiques, deux médailles d'or et deux d'argent aux Championnats du monde, neuf médailles d'or, deux d'argent et une de bronze aux Championnats d'Europe.


La petite fée de Montréal

Nadia Comaneci naît le 12 novembre 1961, à Onesti, dans la partie moldave de la Roumanie, d'un père mécanicien et d'une mère qui fut danseuse étoile – ses parents divorceront rapidement. À six ans, sa mère la conduit au gymnase, pour canaliser son énergie débordante. Là, l'entraîneur Béla Károlyi décèle les exceptionnelles qualités de cette fillette au caractère affirmé, qui allie sang-froid et équilibre. À raison de huit heures d'entraînement quotidien, il martyrise son corps, en lui imposant plus de vingt fois le même exercice. Surpris par sa constance et sa maîtrise, il exige d'elle la perfection tout en la « mécanisant » à outrance – quitte à lui voler son enfance.


À treize ans et demi, Nadia Comaneci est récompensée de son travail à l'occasion des Championnats d'Europe de Skien (Norvège), en 1975 : elle remporte le concours général et obtient trois autres médailles d'or dans les épreuves par appareils.


Par notre commentateur national Nelson Monfort (premières secondes de la vidéo)

Nadia Comaneci, fine adolescente qui force son sourire quand elle exécute son programme pour retrouver son visage triste en coulisse, se présente en favorite aux jeux Olympiques de Montréal, en 1976. Comme délivrée des lois de la pesanteur, elle enchaîne les difficultés les plus audacieuses, obtenant, aux barres asymétriques et à la poutre, plusieurs fois la note maximale de 10,00 – jamais attribuée auparavant –, son premier 10,00 bloquant le système informatique, lequel n'avait pas été conçu pour cette idéale perfection. Nadia Comaneci est championne olympique du concours général, avec le total record de 79,275 points sur 80, aux barres asymétriques, effectuant une époustouflante démonstration qui s'achève par une sortie en saut périlleux avant avec demi-tour, ce qui lui vaut un improbable 20 sur 20. À la poutre, elle évolue sans trembler sur ce madrier de 10 centimètres de largeur (19,95 sur 20). Ses rivales soviétiques – Lyudmilla Touritcheva, Nellie Kim et Olga Korbut – sont réduites au rang de faire-valoir. Nadia obtient également la médaille d'argent au concours par équipes et la médaille de bronze au sol. Pour les médias, elle devient la « Petite Fée de Montréal » : radios et télévisions du monde entier font de cette enfant une célébrité. Grâce à elle, la gymnastique bénéficie d'un engouement médiatique sans précédent.


À son retour à Bucarest, elle est happée par la propagande d'un régime communiste déconsidéré, dont elle devient le fragile emblème. Nicolae Ceau̧sescu la décore de l'ordre des héros socialistes, la plus haute distinction roumaine. source universalis.fr

 

Tu as cédé à la tentation avec ce livre de mettre un miroir face à ton ancienne lecture du titre de Lola Lafon, La petite communiste qui ne souriait jamais… Nadia Comaneci tente ici effectivement, sous la forme d’une réponse à une lettre envoyée par une jeune gymnaste (que le lecteur n’aura pas, et sans doute fictive, c’est une forme souvent utilisée), de retranscrire son parcours, avec le plus de sincérité possible, revenant sur chaque événement médiatisé, mais aussi sur la réalité de sa vie de petite fille roumaine.
 

Letters to a Young Gymnast de Nadia Comaneci (babelio.com)




Nadia Comaneci est une légende de la gymnastique. Mais au-delà de ses performances remarquables dès son plus jeune âge, elle a dû faire face à la dictature soviétique de l'époque, et au sort que l'on réservait aux personnalités publiques. Elle devient très vite un outil de propagande et est mise sous surveillance constante. Elle ne souhaite qu'une chose : fuir.
De la nécessité d'un "esprit forgé par la force de caractère", à la manière de continuer à vivre après avoir réalisé son rêve, la sagesse de Comaneci surprendra, inspirera et défiera des gymnastes à tous les niveaux.


Tu as cédé à la tentation avec ce livre de mettre un miroir face à ton ancienne lecture du titre de Lola Lafon, La petite communiste qui ne souriait jamais… Nadia Comaneci tente ici effectivement, sous la forme d’une réponse à une lettre envoyée par une jeune gymnaste (que le lecteur n’aura pas, et sans doute fictive, c’est une forme souvent utilisée), de retranscrire son parcours, avec le plus de sincérité possible, revenant sur chaque événement médiatisé, mais aussi sur la réalité de sa vie de petite fille roumaine. Tu as aimé particulièrement, toi lectrice, que chaque chapitre commence par la description minutieuse, et finalement poétique, d’un mouvement gymnastique connu et spécifiquement nommé. Mais il ne faut pas s’y tromper, le texte de Nadia Comaneci n’est pas un texte littéraire, et ne se présente pas comme cela, même si il s’avère bien construit et intéressant à lire. C’est avant tout le récit d’une vie, qui explique très bien le fossé qu’il peut y avoir entre ce que l’on croit et ce qui existe réellement. Nadia Comaneci est surtout connue pour être cette gymnaste qui a reçu aux Jeux Olympiques de 1976 la note parfaite de 10, une note tellement extraordinaire que le tableau des notations n’a pas su la gérer et a affiché alors un 1.00. Elle est connue aussi pour avoir été utilisée par son pays, alors dirigé par Ceausescu, comme outil de propagande, et pour avoir fui aux Etats-unis lorsqu’elle était jeune adulte. Dans son récit, Nadia Comaneci revient donc sur tout cela, mais aussi sur sa vision, forcément étroite d’enfant, seulement avide de plaire à son entraîneur Bela, avide de bien faire et de réussir, ne se rendant compte tout de suite de la pauvreté de son pays (puisque – quoique ne croulant pas sous l’argent – elle mangeait tout de même à sa faim), ni qu’un ailleurs avec une autre manière de vivre existe. En définitive, ce titre est une lecture intéressante, qui a le mérite de mettre les mythes à leur place, de montrer l’envers du décor, de faire taire quelques fantasmes, et de dresser le portrait d’une jeune femme affublée d’une belle force de caractère mais ballottée par l’histoire.

 

"Vous avez 10 sur 10 ! " : Phrase historique prononcée à Montréal, en 1976, par un jury olympique à une petite gamine roumaine de 14 ans. Historique ? En effet, car la petite Nadia Comăneci, venait par sa performance gymnastique, pour la toute première fois dans les annales olympiques, de realiser ce qui est appelé : un 'score parfait'

Rassurez-vous je ne vais pas vous ennuyer avec des statistiques sportives. N'étant personnellement pas très sportif, en chiffres sportifs je serais vite paumé. Quand, à 16 ans, il m'est arrivé de sortir victorieux d'un championnat local de saut en hauteur, je suis incapable de vous dire aujourd'hui, même approximativement en cm. , mon score. Ce qui m'intéresse c'est de comprendre comment un tel phénomène est possible et ce que cette star est devenue ! Qui, des quelques 30,000 habitants d' Oneşti en Moldavie occidentale, aurait pu prévoir, en novembre 1961, que Wikipedia, caractérisait des années plus tard cet endroit tout simplement par : "Municipalité...connue pour être la ville natale de Nadia Comăneci" ? Issue d'une famille simple, sa mère décida de lui donner le nom diminutif de Nadiejda (d'après une héroïne du cinéma russe ou de la femme de Lénine, Krupskaia ? ) le choix de Stefania est prémonitoire, car il signifie en français 'Espoir' . Môme, cet espoir débordait tellement d'énergie, que pour la calmer, sa mère l'envoya à une école de gymnastique. C'était le point de départ d'une fulgurante carrière. Déjà à 9 ans, elle remporta le titre de gymnaste national. Et jusqu'à Montréal, c'est une longue liste de victoires, que je ne vais pas énumérer ici. Je préfère analyser ses performances à la lumière des maux principaux du sport au plus haut niveau. Schématiquement, j'en vois trois :

1) l'argent et son corollaire la corruption et la magouille ;

2) l'abus de drogues et de traitements nocifs et

3) les contraintes découlant des considérations de prestige national.


1) L'athlétisme n'est pas exactement un sport où l'on brasse des millions. Ce n'est pas comme le football, où un Joseph 'Sepp' Blatter de la FIFA, était assis, comme Balthazar Picsou de Walt Disney, sur une montagne d'or. Il n'y a pas ces sommes folles pour les transferts de joueurs, les pots de vin pour pouvoir organiser des compétitions et les salaires faramineux payés aux joueurs de première division. Beaucoup d'athlètes ont, en revanche, des problèmes de revenus en fin de carrière sportive et certains champions olympiques ne survivent que grâce à une misérable subvention d'État. Donc, l'argent peut être exclu comme facteur d'explication des prouesses de la jeune Nadia. 2) le problème drogues et traitements médicaux est, dans son cas, plus délicat. S'il n'y a aucune indication qu'elle aurait eu recours à des produits prohibés comme les sportifs de l'ex- République Démocratique Allemande (RDA) et certains russes même de nos jours sous Poutine, il paraît, au contraire, qu'elle a subi des traitements pour retarder la puberté. Ce qui nous amène au prochain point. 3) Les contraintes de prestige national ont certainement joué un rôle important dans son cas. Pas surprenant quand on a le bonheur de devenir adulte, bourrée de talents dans le paradis de l'affreux couple Ceauşescu ! Pour le dictateur roumain toute victoire était importante, dans la mesure qu'elle l'aidait dans ses rêves de grandeur d'occuper une place centrale entre l'est et l'ouest. Ces contraintes se sont traduites pour elle dans un rythme d'entraînement et de compétitions hallucinant. Quoi qu'il en soit, ses accomplissements demeurent fabuleux, en dépit des exigences nationales et malgré le scepticisme des jaloux et la critique des mauvaises langues. Totaliser 16 médailles or : aux JO 5, aux championnats du monde 2 et 9 aux championnats d'Europe ont fait d'elle la sportive avec le plus grand impact bénéfique sur la jeunesse. La défection de son entraîneur Béla Károlyi aux États-Unis en 1981, marqua un tournant dans sa vie et 3 ans plus tard, à l'âge de 23 ans, elle met fin à sa carrière sportive. Privée, de son petit salaire et interdite de voyager, elle devint, comme elle l'a noté elle-même dans ses mémoires, "prisonnière" de son pays. Sa fuite, en 1989 peu avant la chute et l'exécution des Ceauşescu, lui a ouvert de nouvelles perspectives. En 1996, elle se marie avec l'athlète américain, Bart Conner (2 médailles or) de qui elle a eu un fils, Dylan, à 45 ans. Sa vie actuelle est toujours sous le signe du sport, comme cogérante de la Conner's Académie à Oklahoma et leurs efforts joints pour les JO spéciaux (handicapés). Que lire ? Il y a plusieurs ouvrages qui lui sont consacrés : son autobiographie, 'Letters To a Young Gymnast', non-traduit en français, la biographie de Gloria Miklowitz de l'université de Michigan et l'ouvrage à succès de Lola Lafon, 'La petite communiste qui ne souriait jamais', duquel Aela de Babelio a fait une excellente critique. Si vous préférez juste revivre les moments glorieux de sa carrière, il y a 'The Picture Story' de George Sullivan et le magazine 'Time' d'août 1976. Nadia Comăneci est la seule au monde à avoir reçu 2 fois la distinction olympique suprême, le prestigieux 'Ordre olympique', en 1983 et 2004. La première fois, elle était aussi la plus jeune. Un autre record ! source Jean-Pierre Parmentier

 

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